Ondes électromagnétique et risques sanitaires
Depuis longtemps il y a des craintes sur la santé à cause des ondes électromagnétiques émises par la technologie de téléphonie mobile.
Invité de Laurent Ruquier dans son émission « On a tout essayé », Richard Forget, avocat au Barreau de Paris, défenseur du lanceur d’alerte Etienne Cendrier, faisait le point sur les dangers de l’utilisation du téléphone portable.
De récentes études prouvent qu’il y a des risques de tumeur cérébrale, confirmant les premiers résultats que nous avions communiqués en 2007 : en 2001 l’étude COMOBIO dénonçant l’influence nocive des ondes émises par les téléphones cellulaires sur le cerveau. L’étude COMOBIO reconnaît qu’une exposition à des micro-ondes GSM provoque une modification de la chimie du cerveau, grave chez les enfants, alors que cette étude s’est faite sous contrôle du lobby des télécom. Enfin, les études qui ont été faites par les Suédois et par les Américains montrent aussi la nocivité et le risque de tumeurs malignes cérébrales chez les accros du portable (31 août 2007). Comme l’affaire concerne des milliards de gens il n’est pas tolérable que l’on tergiverse ! La corruption de politiciens est tenace ! Le lobby des opérateurs a fait étouffer la vérité au sein de l »ICNIRP, International Commission on Non-Ionising Radiation Protection.
Septembre 2007 – Des chercheurs français ont souligné « une tendance générale à un accroissement du risque de gliomes (tumeurs cérébrales) au sein du groupe des gros utilisateur de téléphones mobiles : utilisateurs de longue date, utilisateurs intensifs et utilisateurs du plus grand nombre de portables ». Leurs travaux, publiés en septembre dernier dans la Revue d’épidémiologie et de santé publique, s’inscrivent dans le cadre d’Interphone, le programme sur les risques liés à l’utilisation du téléphone mobile que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé en 2000. Surtout, ils confortent les résultats de plusieurs études suédoises, qu’évoquait Le Monde dans son édition du 2 octobre 2007. A savoir que l’usage d’un téléphone mobile pendant dix ans et plus entraîne un « risque accru » de développer des tumeurs cérébrales (gliomes et méningiomes) et acoustiques (neurome ou névrome). L’ensemble des résultats promis pour fin 2003 sera-t-il publié ? On attendait depuis longtemps la publication des résultats de l’étude Interphone sur les risques des téléphones portables, mais pas des antennes relais de la téléphonie mobile qui elles, ne font l’objet d’aucune étude. La publication d’Interphone a été reportée à 3 ou 4 reprises depuis 2006, preuve que l’étude dérangeait le lobby des télécoms.
Le scandale de la dissimulation.
Déjà première grosse anomalie, et pas la moindre, l’étude Interphone a été faussée. Les résultats sur les tumeurs du type neurinome de l’acoustique et glande parotide qui sont eux significatifs ont été carrément censurés, ce qu’aucun journaliste n’a révélé. Visiblement cette censure sur le neurinome, c’est une concession qui a été faite en échange de la publication de résultats incomplets.
Deuxième anomalie, ceux qui utilisent des téléphones sans fil ont aussi été classés dans la catégorie des personnes non exposées à nos bonne ondes. Donc là encore l’étude a été délibérément faussée. Or le Pr Hardell faisait remarquer dans ses études qu’il ne constatait pas de différence entre les utilisateurs de téléphone portables GMS, et de téléphone sans fil, pour lui les taux sur les tumeurs étaient similaires. Le principe physique de base pour les GSM ou pour les TSF est le même, il n’y a que le type de modulation utilisé qui change.
A partir du moment où on élimine de l’étude Interphone les deux principales tumeurs dont l’augmentation est significative, le lobby des télécoms, les institutions sanitaires françaises et la presse, peuvent affirmer tous en coeur qu’on ne trouve rien de nocif pour votre santé. Donc déjà l’étude est faussée dès le départ. L’étude n’a été réalisée que sur les personnes de la tranche d’âge des 30 à 60 ans. Les jeunes génération gros consommateurs de moyens sans fil ne sont pas pris en compte.
Sauf que depuis fin 2009, les tableaux ci-dessous avaient déjà été dévoilés sur les liens 159 et 168 du site de Marc Filterman (ciquez).
Nombre de cas | Types de tumeur | Taux chez les utilisateur |
2.708 | gliome | multiplié par 2 |
2.409 | méningiome | multiplié par 1,3 |
1.000 | neurinome de l’acoustique | multiplié par 4 |
0.600 | glande parotide (ou salivaire) | multiplié par 3 (chez les gros utilisateurs, étude israélienne) |
(hors étude interphone) | cancer de la prostate | multiplié par 4 (port du mobile à la ceinture) |
Avi Zini, Hadassah du School of Dental Medicine avait déclaré « Entre 1980 et 2002, le nombre de cancers salivaires est resté stable à 25 par an. Ce chiffre est passé à 75 lors des 5 années suivantes ». Chaque patiente était âgée de moins 20 ans à partir de la 5 ième année.
De 1980 à 2006 Une étude a été faite sur la parotide par une association dentaire israélienne.
De 1980 à 2002 le nombre de cancers de la parotide était par an de 25
A partir de 2002 le nombre de cancers de la parotide est passé par an à 75
Le cancer de la parotide a donc été multiplié par 3
Voilà une petite parti des résultats qui ont été dissimulés. De plus sont considérés comme de gros utilisateurs ceux qui utilisent leur téléphone portable plus d’une heure par jour pendant 5 ans ou plus de 30 minutes par jour pendant 10 ans. Tout le monde comprendra que la marge de manoeuvre est faible.
Je dois préciser que l’étude Interphone ne concerne que les utilisateurs de téléphone portable, mais pas du tout les personnes exposées aux antennes relais de la téléphonie mobile. En réalité aucune étude n’a été faite par rapport aux antennes, alors que nous constatons sur le terrain des augmentations des cancers et leucémies. Vous pouvez donc continuer à être malade ou à décéder en toute tranquillité sans que cela n’inquiète les autorités sanitaires et encore moins la conscience de nos experts officiels. Le système de santé français est quand même merveilleux, surtout quand il prend beaucoup plus soin de la santé de nos industriels, au détriment de celle de la population.
Analyse dosimétrique des systèmes de téléphonie mobile de troisième génération 3G :
Adonis (COMOBIO +).
Les résultats de l’étude d’Adonis sur l’exposition aux ondes radiofréquences et relative au débit d’absorption acceptable par l’utilisateur n’ont pas, semble-t-il, été publiés. Toutefois un certain nombre de résultats ont été publiés.
Parmi les principaux résultats : des gliomes et méningiomes apparus chez des utilisateurs de portables alors qu’il y a moins de 10 ans qu’ils sont répandus en Europe.
« L’hypothèse d’un accroissement des risques de cette pathologie au-delà de 10 ans d’utilisation semble donc aujourd’hui se confirmer et nous oblige à nous interroger sur les risques à plus long terme. Qu’en sera-t-il après 15 ans, 20 ans d’utilisation ? Si les jeunes utilisent massivement le portable à partir de 13-14 ans, à 35 ans, ils auront déjà 20 années d’exposition !
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