Une demande de reconnaissance par l’OMS
Souffrir d’une maladie environnementale, c’est être anormalement sensible aux ondes électromagnétiques et/ou aux substances chimiques que les autres tolèrent. Non seulement c’est invalidant, mais en plus, ce n’est même pas reconnu, à l’exception de rares pays comme la Suède ! D’où l’idée de cette Journée mondiale du 12 mai…
Les associations de malades de pathologies environnementales, qui regroupent notamment les patients victimes du Syndrome de l’Hypersensibilité Chimique Multiple (HCM) et du syndrome de l’électrosensibilité (EHS), entendent bien bénéficier d’une reconnaissance officielle et pour cela, seront reçues par la Directrice de Santé Publique et d’Environnement de l’OMS, dès demain 13 mai. Cette demande de reconnaissance s’appuie sur une pétition signée par 26 pays, plus de 200 experts de santé environnementale, plus de 240 ONG, fondations et partenariats du domaine de la santé environnementale et de l’environnement.
Des symptômes très variables
Si les maladies d’origine environnementales ont autant de mal à se faire reconnaître, c’est déjà parce qu’il est très difficile d’imputer leurs symptômes à un facteur environnemental particulier (même si les malades disent aller mieux lorsqu’ils n’y sont plus soumis) et parce que les symptômes décrits sont très variables. Ils vont des troubles neurologiques aux difficultés respiratoires et digestives en passant par des troubles immunologiques, dermatologiques, endocriniens, cardiovasculaires ou ORL. En outre, les médecins ne sont pas formés pour repérer ces pathologies environnementales puisqu’elles ne sont pas officiellement reconnues : un vrai cercle vicieux.
Notre conseil
Une reconnaissance de ces maladies environnementales permettrait indéniablement de faire avancer la recherche. En attendant d’en savoir plus, le diagnostic de maladie environnementale reste un diagnostic d’exclusion, lorsqu’aucune autre cause n’a pu être retrouvée. Échapper aux facteurs environnementaux supposés en cause est déjà nettement plus compliqué (ondes et produits chimiques sont partout), mais si l’OMS reconnaît enfin ces pathologies, les gouvernements seront bien obligés d’en tenir compte et de prendre de vraies mesures de protection des personnes.
(Source : Regroupement international des associations de malades de pathologies environnementales : www.asquifyde.es. )
Commentaire
Powered by Facebook Comments
Facebook
Twitter
Vimeo
Youtube