Rayonnement des ondes des antennes relais à Bruxelles
Les gsm et les antennes qui émettent des rayonnements mettent le monde scientifique en ébullition. De plus en plus de scientifiques s’accordent sur leur nocivité, même si on ne connait pas encore précisément leurs effets à long terme. Dans ce contexte, le patron de Mobistar affirme que, dans les années à venir, on va avoir besoin de 400 antennes gsm en plus à Bruxelles.
Selon le patron de Mobistar, cette nécessité est due à la législation bruxelloise. En termes d’émission, la loi belge autorise des antennes d’une puissance de 20 volts par mètre, mais le gouvernement bruxellois s’est voulu plus strict et a fixé la limite à trois volts par mètre. L’idée, c’est de mieux protéger la population.
Pour Mobistar, c’est un mauvais argument, car, non seulement, il va falloir implanter davantage d’antennes, mais, en plus, ces antennes dont la puissance est limitée n’ont pas que des avantages. Selon l’entreprise de téléphonie mobile, si le signal est faible, les gsm doivent compenser et travailler davantage pour se connecter. Ils émettent donc un rayonnement important.
Ludwig de Brakeleer, spécialiste des ondes gsm pour Bruxelles Environnement, estime que c’est un faux raisonnement. « Non, je ne le crois pas, réfute-t-il. Pour la population générale qui est exposée au champ des antennes gsm, c’est un bénéfice. Ils sont exposés à un champ qui est nécessairement inférieur. Pour la population qui utilise les téléphones portables, il n’y a aucun accroissement du risque, puisque le signal n’a pas à être augmenté entre le téléphone et l’antenne émettrice. »
Bref, ce spécialiste réfute tous les arguments de Mobistar. Contrairement à ce qu’avance l’opérateur, la couverture du réseau gsm à Bruxelles ne va pas diminuer significativement, si ce n’est dans les cages d’escaliers ou les ascenseurs, par exemple.
Florence Hainaut – Delphine Wilputte
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