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Le téléphone mobile nuit-il à la santé?
Le sujet soulève de nombreuses questions et défraie la chronique à chaque parution d’une étude scientifique sur le sujet. À ce jour, on ne peut pas prouver que l’usage du téléphone est dommageable pour la santé… mais on ne peut pas davantage prouver qu’il est inoffensif! Et pourtant des études ont été menées, sous l’égide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans de nombreuses directions, sur les effets thermiques et les effets non thermiques des radiofréquences. Les premiers sont désormais connus: le mobile produit un échauffement faible de la peau mais les tissus plus profonds restent préservés par l’absorption des ondes par les tissus superficiels. Les recherches se focalisent donc sur les effets non thermiques. Plusieurs centaines d’études épidémiologiques et expérimentales ont été conduites concernant les conséquences du mobile sur l’encéphalogramme, le matériel génétique, le système cardio-vasculaire, le cancer… Le document de synthèse de l’OMS se contentant de conclure qu’«aucune des recherches menées récemment n’a permis de conclure qu’une exposition aux champs électromagnétiques des téléphones mobiles et de leurs stations de base pouvait avoir des effets néfastes sur la santé des humains ». L’organisation mondiale a néanmoins publié de nouvelles recommandations de recherche en juin 2003 et de nouvelles études plus poussées ou utiet lisant de nouvelles voies sont en cours. Bref, malgré les propos rassurants de l’OMS, de nombreuses interrogations restent en suspens comme celles concernant les effets des antennes relais, des nouveaux terminaux 3G… En attendant, les pouvoirs publics ont imposé des valeurs maximales pour les émissions de radiofréquences des téléphones mobiles, ce qui se traduit par l’indice DAS (voir notre classement des mobiles en fonction de leur indice DAS et celui des smartphones). Et Pour limiter les risques liés au rayonnement des téléphones portables, il suffit de suivre 12 règles simples.
L’indice DAS du mobile, qu’est-ce que c’est ?
Tout téléphone portable possède un indice dit DAS ou indice de Débit d’Absorption Spécifique également connu sous sa dénomination anglaise (SAR, pour Specific Absorption Rate). Il mesure le niveau de radiofréquences émis par le portable vers l’usager lorsqu’il fonctionne à pleine puissance, dans les pires conditions d’utilisation. L’effet des radiofréquences est en tout cas pris très au sérieux par les pouvoirs publics, les instituts de consommation, les fabricants de mobiles et les opérateurs. Depuis la parution du décret du 08 octobre 2003, les mobiles destinés à être utilisés en France doivent présenter un indice DAS inférieur à 2 W/Kg au niveau du tronc et de la tête.
La détermination de l’indice nécessite l’utilisation d’une sonde, ce qui complique les expériences sur des êtres vivants. Les laboratoires qui effectuent ces mesures utilisent tous les mêmes procédures de tests définies par le CENELEC (Comité européen de normalisation électrotechnique). Le téléphone est collé à un « fantôme », une tête de mannequin remplie de liquide possédant des propriétés de propagation des ondes identiques à celles du cerveau humain. Il émet ensuite à pleine puissance selon diverses orientations. Dans la pratique, le niveau d’exposition réel est généralement inférieur à cette valeur. Les capteurs mesurent la puissance absorbée par la tête et le tronc par le biais du champ électrique ou de la température. Cette puissance s’exprime en watts par kilogramme de tissu. En Europe et dans la plupart des pays, elle est mesurée sur un cube de 10 g de tissu et ne doit pas dépasser la valeur de 2 W/Kg. Aux USA, elle est mesurée sur un cube de 1 g et ne doit pas dépasser 1,6 W/Kg. Le décret d’octobre 2003 prévoit des contrôles des équipements mis sur le marché. Les instituts de la consommation et les associations de consommateurs font régulièrement tester les mobiles du marché par des laboratoires spécialisés. Les fabricants et les opérateurs font mesurer systématiquement l’indice DAS de leurs mobiles.
Le décret du 08 octobre 2003 prévoit des sanctions contre les distributeurs de matériels non conformes. Il précise également l’obligation d’indiquer clairement l’indice DAS du mobile dans sa documentation. Les politiques de communication diffèrent grandement selon le fabricants : certains publient ces informations sur tous les documents concernant leurs mobiles, y compris sur leur site internet. D’autres se contentent de l’indiquer dans le manuel de l’utilisateur. Si vous avez acheté votre mobile en France, vous devez disposer de son indice DAS et vous pouvez vérifier qu’il est inférieur à 2 W/Kg. Les opérateurs communiquent également sur l’indice DAS des mobiles, mais plus ou moins bien. SFR l’indique sur son site internet. Sur celui de Bouygues Telecom, il est noté en nombre d’étoiles mais pas sur tous les mobiles. Orange et SFR ont décidé d’afficher cet indice sur les étiquettes des mobiles présentés dans leurs points de vente. De leur côté, les fabricants de mobiles se targuent de vouloir réduire l’indice DAS de mobiles dès leur conception. Ils ont également créé une association, le MMF (Mobile Manufacturer Forum), destinée à financer des projets de recherche scientifiques sur les effets du mobile pour la santé. Mais sont-ils les plus objectifs pour mener ces recherches?
Quelques valeurs
Modèle | Indice DAS (source) |
LG C1100 | 0,63 W/kg (site SFR) |
Motorola V3 | 0,87 W/kg (site SFR) |
Motorola V220 | 0,90 W/kg (site SFR) |
Motorola E1000 (modèle 3G) | 0,88 W/kg (site Motorola) |
Motorola V980 (modèle 3G) | 0,78 W/kg (site SFR) |
Nokia 3100 | 0,76 W/kg (site SFR) |
Nokia 3220 | 0,78 W/kg (site SFR) |
Nokia 7610 | 0,54 W/kg (site SFR) |
Panasonic X400 | 0,56 W/kg (site SFR) |
Panasonic X70 | 0,46 W/kg (site Panasonic) |
Sagem MyC5-2 | 0,53 W/kg (site SFR) |
Sagem MyX-7 | 0,57 W/kg (site Sagem) |
Samsung SGH-E800 | 0,96 W/kg (site SFR) |
Samsung SGH-Z107 (modèle 3G) | 0,87 W/kg (site SFR) |
Sendo X | 0,48 W/kg (site Sendo) |
Siemens C65v | 0,73 W/kg (site Motorola) |
Sony Ericsson T610 | 0,89 W/kg (site SFR) |
Sony Ericsson K700 | 0,48 W/kg (site SFR) |
Sony Ericsson Z1010 (modèle 3G) | 1,41 W/kg (site SFR) |
Tableau des indices DAS de téléphones parmi les plus vendus entre la fin 2004 et début 2005.
L’indice DAS ne fait pas tout: publication des précautions d’usage
Une chose est d’ores et déjà certaine : l’utilisation du portable peut effectivement s’avérer dangereuse dans quelques cas très précis. Elle peut entraîner des interférences avec d’autres équipements électroniques. La directive d’octobre 2003 impose la présence d’une rubrique « précautions d’usage » au sein de la documentation. Elle précise les zones de non-utilisation (avions, hôpitaux, stations services…) et les précautions d’usage. Il est conseillé aux porteurs d’implant électronique de type simulateur cardiaque de maintenir une distance minimale de 15 cm entre le mobile et l’appareil implanté afin d’éviter tout risque d’interférence. Il est également préconisé aux femmes enceintes d’éloigner le mobile du fœtus. Cette rubrique donne également des conseils pour réduire les niveaux d’exposition. Il faut d’abord utiliser le téléphone mobile dans de bonnes conditions de réception, lorsque l‘indicateur de réception est à son maximum. Il est également conseillé d’utiliser le kit mains libres ou une oreillette afin de réduire les radiofréquences reçues par l’organisme.
Les stations de base émettent de façon continue avec une puissance de quelques watts à plus de 100 W, selon la taille de la cellule qu’elles desservent. Leur niveau de rayonnement est également contrôlé et réglementé. L’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) a établi un protocole de mesure in situ pour évaluer le niveau d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les stations émettrices fixes. Cette agence publie la carte de France des antennes relais sur le site Cartoradio.fr. Un clic sur les points de mesure alentour permet d’accéder à l’ensemble des résultats des différents champs mesurés : GSM, FM, TV, radars…
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Après la publication, en octobre 2009, d’un rapport très attendu sur l’impact sanitaire des ondes radiofréquences et de la téléphonie mobile, l’Afsset vient de rendre un avis sur les effets sanitaires des champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences, émis par les lignes électriques notamment. Elle recommande de ne pas installer de lignes à très haute tension à moins de 100 mètres des établissements accueillant des populations fragiles, comme les hôpitaux ou écoles.
A la demande des ministères en charge de la santé et de l’environnement, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) a rendu un avis le 29 mars dernier, faisant la synthèse des travaux d’expertise internationale sur les champs électromagnétiques « extrêmement basses fréquences », émis par les lignes électriques, ou tout appareil électrique. Cette synthèse fait globalement état du manque d’outils de mesure de ces champs électromagnétiques et de données permettant de caractériser l’exposition des populations. La principale recommandation de l’agence concerne les risques éventuels de leucémie infantile et l’exposition des populations les plus fragiles. L’Afsset préconise donc « de ne pas installer ou aménager de nouveaux établissements accueillant des enfants (écoles, crèches…) à proximité immédiate des lignes à très haute tension, et de ne pas implanter de nouvelles lignes au-dessus de tels établissements ». L’agence recommande une distance minimum de 100 mètres entre des lignes à très haute tension et ces établissements et confirme ses précédentes conclusions : il faut encadrer l’exposition du public. S’agissant des risques en milieu professionnel, elle souhaite également des études ciblant les travailleurs, exposés à de plus forts niveaux, et recommande d’apporter une aide technique aux entreprises.
« Risque envisageable, voire probable »
Les conclusions de l’étude restent toutefois très nuancées, contrairement à son rapport sur les ondes radiofréquences et la téléphonie mobile, dans lequel l’Afsset avait estimé qu’il convenait d’agir « sans perdre de temps » pour diminuer l’exposition du public aux radiofréquences. Un avis qu’ont suivi plusieurs tribunaux, après avoir été saisis par des riverains réclamant le démontage d’antennes-relai. SFR et Bouygues ont été ainsi condamnés en 2009 à démonter des antennes-relais en raison du danger potentiel qu’elles représentent pour la santé des riverains. Le tribunal de Carpentras, dans l’affaire opposant SFR à un couple d’exploitants agricoles, avait ainsi estimé qu’ «il existe un questionnement tout à fait sérieux portant sur le danger potentiel présenté par ce type d’installation, risque qui peut être qualifié de tout à fait envisageable, voire probable». Dans le cas de Bouygues, c’est le tribunal correctionnel de Nanterre qui a condamné l’opérateur à démonter l’une de ses antennes-relais, en vertu du principe de précaution. Une première. Bouygues a fait appel de cette décision, mais la cour d’appel de Versailles a confirmé la condamnation en première instance…Les riverains de l’antenne s’étaient plaints de maux de têtes, nausées, palpitations cardiaques, liés selon eux à la présence à quelques mètres de leurs habitations de cette antenne-relai.
Le 2 avril dernier, l’opérateur a annoncé qu’il abandonnait finalement l’idée de se pourvoir en cassation. Bouygues Telecom a justifié son renoncement en indiquant que depuis cet arrêt de la cour d’appel « plusieurs autorités ont confirmé l’innocuité des antennes relais » et donc qu' »il n’est plus nécessaire d’aller en cassation ».
Les associations Agir pour l’environnement et Priartem estiment au contraire qu’il s’agit d’une « victoire« . « En se désistant, l’opérateur reconnaît la jurisprudence de l’arrêt de la cour d’appel de Versailles », estiment-elles. Et ajoutent qu’ « un an après le Grenelle des ondes, aucun changement d’ordre législatif, réglementaire ou administratif n’est venu combler le vide autorisant un opérateur à installer une antenne à quelques mètres des lieux d’habitation. C’est donc à la justice de se substituer aux responsables politiques qui ont orchestré leur irresponsabilité depuis de trop nombreuses années« .
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CHRISTINE 45 ans, en visite à l’hôpital Beaujon, à Clichy (Hauts-de-Seine)
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Un champ électromagnétique est le couplage d’un champ électrique et d’un champ magnétique. Un champ électrique est produit par une différence de potentiel électrique (ddp) entre deux points : plus la ddp est élevée, plus le champ qui en résulte est intense. Ce champ électrique survient même s’il n’y a pas de circulation de courant. A l’inverse, le champ magnétique n’apparait que lorsque le courant circule : plus l’intensité du courant est élevée, plus le champ magnétique est important.
Les champs électromagnétiques dont la fréquence de situe entre 0 et 300 GHz comportent trois types de champs :
• les champs statiques,
• les champs basses fréquences,
• les radiofréquences.
Les champs statiques d’origine naturelle.
L’homme est constamment exposé à des champs électriques et magnétiques statiques naturels d’une valeur d’environ 50 micro tesla (μT). Cependant, le champ électrique naturel varie beaucoup selon les conditions météorologiques : de quelques volts par mètre (V.m-1) à plusieurs dizaines de milliers de V.m-1 par temps d’orage. Dans ces conditions, un courant électrique peut être créé et atteindre plusieurs centaines de milliers d’ampères durant un temps très court. C’est le cas de la foudre responsable d’accidents graves surtout dans certaines régions montagneuses particulièrement exposées comme le sud des Alpes. On dénombre chaque année une quinzaine d’accidents mortels, souvent collectifs, notamment chez des groupes de randonneurs. Ce nombre est en fait très mal estimé. La foudre est également responsable de blessures nombreuses laissant parfois des séquelles importantes (déficits neurologiques périphériques ou centraux, troubles psychiques, cardio-vasculaires, oculaires, auditifs).
Les champs statiques d’origine artificielle.
Pour la population générale, les plus fortes expositions sont celles des champs statiques artificiels lors d’examens d’imagerie médicale par résonance magnétique (IRM). Dans l’IRM la densité du flux magnétique est de l’ordre de 0,15 à 2T et la durée d’exposition, généralement inférieure à une demi-heure.
En l’état actuel des connaissances scientifiques rien n’indique que l’exposition transitoire à des flux magnétiques statiques, jusqu’à 2T, produise des effets nocifs sur les principaux paramètres de développement, de comportement et physiologiques des organismes supérieurs. Pour des applications de diagnostic médical, la tendance actuelle est à l’utilisation de champs plus intenses.
Des interactions peuvent exister entre les champs magnétiques et les appareils électroniques, notamment les dispositifs médicaux implantables actifs (stimulateurs cardiaques)1-2. Il est recommandé que les lieux où la densité du flux magnétique dépasse 0,5 mT soient indiqués par une signalisation appropriée.
Les champs basses fréquences (BF) sont ceux dont la fréquence est comprise entre quelques Hz (dès que la fréquence du champ électromagnétique est supérieure à 0, le champ n’est plus statique) et environ 10 kHz. Les extrêmement basses fréquences concernent les champs dont la fréquence est inférieure à 300 Hz. Le courant électrique domestique (fréquence 50 Hz en France) et de nombreux systèmes et appareils utilisés quotidiennement émettent des champs BF. Les sources d’exposition aux champs BF sont nombreuses :
à l’extérieur : lignes de transports et de distribution d’électricité, transformateurs, câbles souterrains, voies ferrées, éclairage public, etc. ;
à la maison : installations électriques, lampes, appareils électroménagers, etc. ; au bureau : photocopieurs, fax, écrans d’ordinateurs, etc.
Barbaro V et coll. Evaluation of static magnetic field levels interfering with pacemakers. Physica Medica. 7, 73-76. 1991
Les champs électromagnétiques radiofréquences (RF) sont ceux dont la fréquence est comprise entre 10 kHz et 300 GHz. Ils ont pour principale origine les antennes de radio, de télévision, de radar et de communication mobile mais également les fours à micro-ondes. Ces champs servent à transmettre des informations à distance par voie hertzienne. Ils sont à la base des télécommunications en général et notamment des systèmes radioélectriques sur toute la planète.
La partie du spectre des radiofréquences comprise entre 300 MHz et 300 GHz est également appelée hyperfréquence ou micro-onde. Cette distinction vient essentiellement des domaines d’applications : le terme radiofréquence est surtout utilisé par les électroniciens et électromagnéticiens, alors que le terme micro-onde vient plutôt de l’optique, où l’on parle surtout de longueur d’onde. Les fours à micro- ondes utilisent des fréquences de l’ordre de 2450 MHz (soit des longueurs d’onde de 12 cm environ).
Fonctionnement d’un téléphone mobile.
Le téléphone convertit la voix en un signal électrique émis sous forme d’ondes RF qui se propagent par l’intermédiaire de l’antenne du téléphone jusqu’à une antenne relais (station de base). Le signal est ensuite transmis par le réseau (filaire, hertzien, satellite…) jusqu’au correspondant. Cependant, l’information à transmettre (voix, image, son, texte, etc.), une fois convertie en signal électrique, occupe un spectre de fréquences trop basses pour être directement émise au moyen d’une antenne. Une onde dite porteuse, de fréquence suffisamment élevée pour être efficacement rayonnée par une antenne est donc utilisée : elle est « marquée » par des techniques numériques complexes agissant sur sa fréquence, sa phase et / ou son amplitude. Ce marquage est appelé modulation. Ainsi la voie transformée par le téléphone se présente sous la forme d’une onde porteuse modulée. La démodulation désigne l’opération inverse de la modulation permettant de récupérer l’information contenue dans une porteuse modulée. Un téléphone portable est donc composé à la fois d’un modulateur associé au microphone et d’un démodulateur intervenant en amont du haut- parleur.
Chaque antenne relais couvre une portion de territoire constituant une cellule, d’où le nom de téléphonie cellulaire. Les champs utilisés dans la téléphonie mobile sont standardisés selon différents systèmes en fonction des régions et des pays. En France, les 3 systèmes actuels sont le GSM 900 (fréquence porteuse entre 872 et 960 MHz), le GSM 1800 (fréquence porteuse de 1 710 à 1 875 MHz) et le système UMTS qui utilise une bande de fréquence située autour de 2 100 MHz. La puissance moyenne d’émission des téléphones est limitée au maximum à 250 mW pour le GSM 900 et 125 mW pour le GSM 1800. Cette puissance est de plus régulée en fonction de la distance à l’antenne relais: elle est inversement proportionnelle à la qualité de la communication (250 mW au maximum à plusieurs km de l’antenne, 10 mW ou moins à proximité). Lors de la connexion de l’utilisateur du mobile avec son correspondant, la puissance émise est ajustée à un niveau élevé permettant d’avoir une communication immédiate optimale, puis le contrôle de puissance la réduit par paliers en quelques secondes, jusqu’à se stabiliser au niveau minimum compatible avec une bonne qualité de la communication.
Le déplacement de l’utilisateur provoque la prise de relais successifs par plusieurs stations de base, chacune démarrant sa communication à un niveau élevé puis diminuant sa puissance. C’est donc lors de l’utilisation d’un mobile en situation de déplacement que l’exposition aux RF est la plus élevée ou bien lors d’une conversation dans un lieu de médiocre réception qui astreint l’antenne relais et le mobile à rester à des niveaux de puissance élevés.
La puissance d’émission d’un mobile est nettement inférieure à celle d’une station de base. Cependant le téléphone n’étant qu’à quelques millimètres de l’oreille, la puissance absorbée par l’organisme lors d’une conversation est beaucoup plus importante que celle due à une station de base, même la plus puissante.
Qu’est ce que le DAS (débit d’absorption spécifique) ?
Le débit d’absorption spécifique est une mesure de l’exposition de l’homme aux champs électromagnétiques radiofréquences. Il représente la quantité d’énergie absorbée par les tissus par seconde lors d’une exposition aux radiofréquences. Cette mesure est exprimée en Watts par kilogramme (W/kg).
En France, deux arrêtés (du 8 octobre 2003) encadrent l’utilisation de cette mesure :
• l’un fixe les valeurs limites de DAS pour les équipements terminaux radioélectriques : pour les téléphone mobiles, le DAS local « tête et tronc » a été fixé à 2W/Kg ;
• l’autre prévoit l’information des utilisateurs : le DAS doit figurer de façon lisible et visible dans la notice d’emploi des équipements terminaux radioélectriques, et notamment des téléphones portables.
La mesure du DAS est une procédure très complexe, encadrée par des normes internationales, et nécessite des compétences et un matériel très performant. Le niveau maximum admissible en France pour le DAS d’un téléphone mobile de 2 W/kg correspond à un échauffement des tissus très faible (de l’ordre du dixième de degré Celsius) et il n’existe pas aujourd’hui de sonde de température assez sensible pour mesurer cet échauffement. La mesure du DAS se fait donc par le biais de l’acquisition de la répartition du champ électrique dans un mannequin qui possède des propriétés électromagnétiques semblables à celles du corps humain.
Les systèmes d’identification par radiofréquence (RFID)
Le terme « RFID » est un acronyme de Radio Frequency Identification que l’on peut traduire par: identification (à l’aide d’ondes) radiofréquences. Il désigne un vaste ensemble d’applications permettant l’identification au sens large d’« objets » au moyen d’une communication sans contact (« sans fil ») par ondes radiofréquences.
Aujourd’hui, ce moyen d’identification est en plein essor. Certaines applications bien maitrisées sont déjà très répandues et concernent différents domaines allant de la télédétection (identification d’animaux, etc.) aux transactions de la vie courante (cartes bancaires, titres de transport en commun, etc.) et à la traçabilité des produits et des marchandises.
Quatre bandes de fréquences, correspondant à des applications spécifiques, sont principalement utilisées par les dispositifs RFID : elles vont de fréquences basses (125 kHz) aux hyperfréquences (5,8GHz). Dans la majorité des cas, seuls les «interrogateurs»
possèdent un émetteur radiofréquence. Les étiquettes, alors dites « passives », utilisent l’énergie électromagnétique transmise par l’interrogateur pour réémettre l’information contenue dans leur puce.
Comment mesurer l’exposition des champs radiofréquences
Il faut noter que la mesure de champs RF est une procédure complexe. Elle est généralement réalisée par des organismes de contrôle technique accrédités dans un cadre normatif et réglementaire.
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) recueille l’ensemble des mesures de champs électromagnétiques (près de 2 000 chaque année) réalisées par ces laboratoires et publie ces résultats sur Internet (www.cartoradio.fr). Ces mesures, le plus souvent réalisées à la demande de collectivités locales ou de particuliers vivant à proximité d’émetteurs de téléphonie mobile, permettent de caractériser l’exposition du public sur les lieux des mesures.
Du fait principalement de l’origine des mesures (demandes spécifiques), les données disponibles ne permettent pas de décrire l’exposition de la population. Cependant les résultats montrent que les valeurs mesurées sont très inférieures aux valeurs limites d’exposition du public fixées par décret pour chaque application : dans plus de 97% des cas, elles n’atteignent pas 10% des valeurs limites.
© Afsset 1ère édition : juillet 2006. Rédaction : Mounia El Yamani. Relecture : Christophe Goeury (ENSP) et René de Seze (Ineris).
Mise à jour en octobre 2008 par Clara Galland et Olivier Merckel (Afsset). Relecture Jean-Claude Debouzy (CRSSA) et François Gaudaire (CSTB)
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Dangers sanitaires des antennes-relais de téléphonie mobile.
Publié le 12/04/2010 – dern. modification:18/04/10 – Auteur : Lilian Brunel
SYMPTOMES
|
GROUPE
EXPOSE
|
GROUPE
CONTROLE
|
Troubles de mémoire
|
28,2%
|
5%
(soit 5 fois moins environ )
|
Troubles de
sommeil
|
23,5%
|
10%
|
Céphalées
|
23,5%
|
10%
|
Symptômes
dépressifs
|
21,7%
|
8,8%
|
Vertiges
|
18,8%
(soit plus de 3 fois plus )
|
5%
|
Tremblements
|
9,4%
|
0%
|
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Regardez cette émission, elle pourrait être d’hier !
Encore le même thème, vous me direz !!
Et pourtant, c’était le 9 décembre 2005 sur france2, 6 ans ont passés … Et toujours la même langue de bois ! Un pas en avant et deux en arrière. Comme quoi, il y a 6 ans on en parlait déjà, les premières études étaient déjà sortis depuis au moins 2 ou 3 ans. Quel terrible constat pour nous, nos enfants et petits enfants !!!
Attention aux enfants, encore une fois, il est préférable qu’un enfant de moins de 12 ans ne se servent pas d’un téléphone portable !!!!!
http://www.youtube.com/watch?v=MER–w0p6Jc
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Très bon article de nos amis de alerte-environnement sur les militants anti-ondes :
A lire et à relire !!!
Alors que les militants anti-ondes poursuivent inlassablement leur actions et démontrent chaque jours leurs qualités de communicants, les entreprises du secteurs semblent jouer la sourde oreille et ignorer la stratégie des Robins des Toits, Priartem, Agir pour l’environnement et autres spécialistes auto-proclamés du principe de précaution.
C’est ce que Christian Harbulot, Directeur de l’Ecole de Guerre Economique, a développé dans un article rappelant que « le buzz nuit gravement à la réputation des entreprises ». Une analyse que les entreprises feraient bien de méditer rapidement car elle démontre que si les activistes sont motivés, ils sont bien aidés par leurs cibles qui ne semblent pas prendre conscience du danger qui les guette. Pour une fois, elles pourraient s’inspirer du « principe de précaution » pour réagir… avant qu’il ne soit trop tard.
« Une dépêche tombée le 2 avril 2010, rappelait à ce propos que Bouygues Telecom avait finalement décidé de renoncer à se pourvoir en cassation, après avoir été condamné en appel à démonter des antennes relais de Tassin-la-Demi-Lune (Rhône). La polémique sur la nocivité des risques électromagnétiques est déjà ancienne et a débuté avec le problème des lignes électriques à haute tension. S’agissant des antennes relais, le débat s’est intensifié lorsque les tribunaux français ont condamné des opérateurs mobiles à des amendes et des démontages d’antennes en se basant sur le principe de précaution. L’origine de la secousse médiatique provient de la publication en août 2007 d’un rapport rédigé par le consortium scientifique Bioinitiative qui met directement en cause la nocivité des ondes électromagnétiques sur le système immunitaire, neurologique et comportemental des personnes. Il sert désormais d’argumentaire principal aux détracteurs des opérateurs téléphoniques. Pour l’association Robin des toits, le rapport BioInitiative apporte « les preuves scientifiques définitives des dangers pour la santé de la téléphonie mobile ». Pour l’association Priartem, ce rapport est « un pavé dans la mare trop tranquille des experts officiels».
Une absence de légitimité scientifique sans conséquences
Le rapport BioInitiative se présente sous la forme d’un volumineux rapport de 610 pages, organisé en 21 sections. Présenté comme une expertise collective par les ONG qui s’en font l’écho, le rapport BioInitiative n’a en réalité rien d’une expertise collective. Rappelons à ce propos que l’expertise collective est une procédure d’évaluation des connaissances scientifiques initiée en France par l’INSERM en 1993 qui vise à s’appuyer sur les compétences d’un réseau regroupant de nombreuses équipes de recherche travaillant dans les champs de la biologie, de la médecine et de la santé afin d’analyser l’ensemble de la littérature disponible sur un sujet. Or le rapport ne regroupe que quatorze contributeurs d’origine américaine, européenne ou asiatique. Aucune information n’est donnée sur la méthode de travail, ni même si un quelconque travail collectif a été organisé. Les différents chapitres reflètent les opinions ou convictions personnelles de leurs auteurs, souvent sans réelle confrontation avec les données scientifiques disponibles. Le manque de fiabilité scientifique de ce travail collectif est souligné par le programme européen de recherche et de développement technologique (réseau EMF-Net), le Danish National Board of Health, l’Office Fédéral Allemand de Radioprotection, le Conseil de santé des Pays-Bas.
Un conflit d’intérêt ?
Le rapport BioInitiative est coédité par David Carpenter, Directeur de l’Institute for Health and the Environment de l’Université d’Albany (New York), et Mme Cindy Sage, propriétaire de Sage EMF Design une division de Sage Associates, entreprise basée en Californie. L’américaine Cindy Sage gère en fait ‘un cabinet de consultants spécialisés dans les domaines de la protection contre les champs magnétiques. Le site Internet de Cindy Sage propose une série de huit pour remédier aux dangers des champs électromagnétiques. L’activité professionnelle de cette consultante la place dans une situation potentielle de conflit d’intérêt puisque les conclusions de son rapport vont dans le sens de la commercialisation de ses services auprès de clients potentiels. On peut s’étonner au regard de cette évidence que le rapport BioInitiative soit présenté par les médias et les ONG comme une source indépendante. Les associations qui attaquent les opérateurs ne s’inquiètent pas de cette particularité et préfèrent incriminer les autres rapports officiels qui seraient, selon elles, financés par les industriels. L’OMS a même été accusée de biaiser les résultats des rapports pour que les opérateurs puissent continuer à vendre des téléphones portables.
La résonance du dénigrement
Malgré ses approximations scientifiques et le conflit d’intérêt qui pourrait être soulevé, le rapport BioIniative est monté jusqu’à l’Agence européenne de l’environnement qui l’a validé ainsi qu’au Parlement Européen pour lequel il a servi de support scientifique lors de ses délibérations. Outre le fait que les associations qui s’opposent aux opérateurs se positionnent tels des chevaliers blancs (le nom Robin des Toits n’a pas été choisi au hasard), l’image vendeuse de la victime leur donne un poids considérable. La principale force des opposants aux antennes relais est d’avoir su manœuvrer sur les terrains porteurs de la société civile (Internet, blogosphère, Youtube etc…) en n’hésitant pas à faire l’amalgame avec les risques du tabac ou de l’amiante. Les opérateurs ne peuvent pas contre attaquer sur la question de la santé car il leur est impossible de prouver le risque zéro, donc l’absence d’effets.
En évoquant le principe de précaution, les détracteurs des antennes-relais n’ont pas besoin d’étayer leur argumentation. La conviction intime des plaignants suffit à justifier leurs revendications pourtant contraires aux positions de l’OMS et du Ministère de la Santé. De leur côté, les opérateurs abandonnent le terrain de la guerre de l’information à leurs contradicteurs, tout en concentrant leur riposte sur les aspects juridiques. Cette posture privilégie la valeur de l’impact financier. Que représente le coût du déplacement de quelques antennes ou d’indemnités à verser à des plaignants par rapport à une marge à deux chiffres ? En minimisant à ce point les enjeux informationnels, les entreprises prennent le risque d’abandonner le terrain à des forces de la société civile dont le professionnalisme ne cesse de croître et qui deviendront d’autant plus agressives que personne ne leur conteste la légitimité et le bien fondé de leurs propos. »
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Une exposition tournante en semi remorque donne tous les renseignements sur les dangers des ondes du téléphone portable.
Téléphonez avec modération…
Les médias locaux donne l’information avec plus de clarté !
http://www.youtube.com/watch?v=gvOa0StJ8FI&feature=related
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Pour connaitre le réel impact de la téléphonie mobile et la nocivité du mobile sur la santé des individus, des chercheurs européens se sont lancés dans une vaste étude internationale. Pendant 30 ans, ils vont suivre pas moins de 250 000 utilisateurs à travers cinq pays européens pour connaitre les effets des ondes sur le corps humain.
Le téléphone portable est-il nocif pour la santé ? Pendant des années, des recherches ont été menées pour essayer d’apporter une réponse définitive à cette question. Seulement, pour chaque étude révélant un lien entre les ondes radioélectriques et l’apparition d’un cancer, il y avait au minimum une étude contradictoire qui venait affirmer le contraire. Ce conflit scientifique était en partie causé par le choix des paramètres de l’étude.
Bien souvent, l’expérimentation n’était menée que pendant quelques mois, voire quelques années. Difficile dès lors d’obtenir des réponses fiables et incontestées, d’autant qu’avec l’évolution de la technologie mobile, les anciennes conclusions ne sont peut-être plus aussi valables qu’autrefois. D’aucuns estimeront sans doute que ce qui était inoffensif auparavant est assurément devenu nocif aujourd’hui.
Comment donc obtenir des données convenables sur l’impact de la téléphonie mobile sur la santé humaine ? En lançant tout simplement une vaste étude qui pourrait s’étaler sur une période de 20 à ans. Selon la BBC, le projet COSMOS (COhort Study MObile Communications) doit suivre pas moins de 250 000 utilisateurs à travers cinq pays européens : le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède.
Financée par des organismes indépendants, l’étude doit fournir une réponse claire sur les doutes entourant la nocivité du mobile. Jusqu’à présent, il était difficile de constater l’impact d’un tel appareil. D’une part, parce que la technologie mobile est finalement assez récente, et d’autre part parce que les technologies ont considérablement évoluées, notamment en ce qui concerne les normes de communication (bluetooth, Wi-Fi, Edge, 3G…). Sans parler de la brièveté des études précédentes.
L’enquête va donc chercher à savoir si un lien de causalité existe entre une utilisation intensive d’un mobile et le développement d’un cancer. Toutefois, les chercheurs ont d’ores et déjà indiqué qu’ils s’intéressaient à d’autres contrariétés plus ou moins graves, comme les migraines, les acouphènes, les dépressions, les troubles du sommeil ou encore les maladies dégénératives du cerveau.
De plus, le projet COSMOS s’intéressera aux émissions générées par d’autres appareils, en particulier ceux pouvant intervenir dans l’environnement d’un nourrisson : citons les téléphones sans fil dans une maison, le Wi-Fi de la box ou encore les fameux interphones pour bébés. Les scientifiques se veulent cependant rassurants. « Nous ne pouvons pas encore exclure totalement le fait qu’un téléphone portable provoque le cancer » note le professeur Lawrie Challis. « La prépondérance de la preuve laisse entendre que ce n’est pas le cas, mais nous voulons en être certain« .
Toutefois, un doute subsiste. Si l’étude COSMOS va s’intéresser à une très longue période de temps, quid de l’utilisation passée du téléphone ? Car la téléphonie mobile existait déjà dans les années 2000. Certains possédaient même un téléphone portable dans les années 90. Dès lors, on se demande si cela ne va pas fausser d’une façon ou d’une autre le résultat de l’étude. Quoiqu’il en soit, la BBC souligne que les chercheurs souhaitent publier une première analyse dans cinq ans.
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