Radiofrequency electromagnetic fields as possibly carcinogenic

IARC CLASSIFIES RADIOFREQUENCY ELECTROMAGNETIC FIELDS AS POSSIBLY CARCINOGENIC TO HUMANS

IARC CLASSIFIES RADIOFREQUENCY ELECTROMAGNETIC FIELDS AS POSSIBLY CARCINOGENIC TO HUMANS

Conclusions
Dr Jonathan Samet (University of Southern California, USA), overall Chairman of the Working Group, indicated that « the evidence, while still accumulating, is strong enough to support a conclusion and the 2B classification. The conclusion means that there could be some risk, and therefore we need to keep a close watch for a link between cell phones and cancer risk. »

« Given the potential consequences for public health of this classification and findings, » said IARC Director Christopher Wild, « it is important that additional research be conducted into the long‐ term, heavy use of mobile phones. Pending the availability of such information, it is important to take pragmatic measures to reduce exposure such as hands‐free devices or texting.  »

The Working Group considered hundreds of scientific articles; the complete list will be published in the Monograph. It is noteworthy to mention that several recent in‐press scientific articles4 resulting from the Interphone study were made available to the working group shortly before it was due to convene, reflecting their acceptance for publication at that time, and were included in the evaluation.

A concise report summarizing the main conclusions of the IARC Working Group and the evaluations of the carcinogenic hazard from radiofrequency electromagnetic fields (including the use of mobile telephones) will be published in The Lancet Oncology in its July 1 issue, and in a few days online.

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Interphone, Une étude frustrante, qui porte sur une époque révolue

Etude interphone

Les résultats de l’étude Interphone sur le risque de cancers cérébraux lié à l’utilisation du téléphone mobile sont sortis en 2010, alors que leur publication était originellement attendue pour… 2004. Lancé en 2000 sous l’égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), cet ensemble d’études cas-témoins conduites dans treize pays était censé permettre d’y voir plus clair et disposait de moyens conséquents.

Interphone était dotée d’un financement national et européen de 19,2 millions d’euros, dont 5,5 millions provenant des industriels du secteur, mais avec un « pare-feu » : les fonds transitaient par l’Union internationale contre le cancer (UICC) afin de maintenir l’indépendance des chercheurs.

Comment expliquer un si long retard ? Certains résultats nationaux, comme ceux des Suédois, allaient dans le sens d’un accroissement du risque de gliome, quand ceux des Britanniques ne trouvaient pas d’augmentation du risque. Les 21 membres du groupe d’étude se sont donc déchirés au moment de conclure, une partie des experts estimant que l’accroissement du risque n’était dû qu’à des biais statistiques, une autre qu’il s’agissait là d’un effet néfaste des ondes de radiofréquence, tandis que le dernier tiers jugeait qu’il était impossible de conclure.

Des atermoiements qui ont alimenté les rumeurs, tant il est vrai que les querelles d’épidémiologistes autour de la méthodologie et des biais statistiques passent au-dessus de la tête du commun des mortels. Etablir l’existence d’une association entre l’exposition à un facteur et la survenue d’un événement n’est pas synonyme de lien de causalité. Néanmoins, les résultats d’Interphone ne peuvent suffire à rassurer.

Le temps a joué contre les responsables de l’étude. Le nombre d’utilisateurs depuis au moins dix ans d’un téléphone mobile s’est considérablement accru, les appareils ont changé et exposent à une dose moindre de radiofréquences, mais l’usage intensif, notamment par les jeunes, exclus d’Interphone, est plus répandu.

L’étude documente une période révolue de la téléphonie mobile. Il n’est pas évident qu’une entreprise d’une telle ampleur voie de nouveau le jour de sitôt, même si l’Union européenne finance le projet Mobi-Kids sur le risque de tumeurs cérébrales lié à l’utilisation de téléphones mobiles dans l’enfance et l’adolescence. Il faudra faire avec les limitations d’Interphone et les frustrantes « zones grises » de l’épidémiologie.

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Trois cancers sur quatre sont liés à l’environnement selon le Professeur Belpomme

Professeur Belpomme : Un professeur pas comme les autres

Le professeur Belpomme, cancérologue, a évoqué les risques que peut représenter l’environnement sur la santé.

 Le professeur Belpomme face aux élèves du lycée Max-Linder.  photo Isabelle leparoux
Le professeur Belpomme face aux élèves du lycée Max-Linder. photo Isabelle leparoux

Le professeur Belpomme, a animé mercredi dernier une conférence sur le cancer, au lycée Max-Linder.

Le cancérologue de renommée internationale est aussi le fondateur de l’Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse, Artac, créée en 1984. Cette association indépendante regroupe chercheurs et scientifiques, son financement provenant majoritairement de dons. Des chiffres impressionnants, Paul Kocialkowski et Jérémy Poumes, deux élèves de seconde, ont été frappés par les chiffres donnés par le cancérologue. « Cette conférence portait sur l’implication du facteur environnemental dans l’augmentation du nombre de maladies et particulièrement le cancer, expliquent les deux jeunes gens. Trois cancers sur quatre sont en effet liés à l’environnement et un cancer sur quatre au tabagisme. Dans le monde, on compte 350 000 nouveaux cas par an et, à l’heure actuelle, une personne sur deux atteinte de cancer ne survit pas, malgré les traitements que l’Artac contribue à développer ». C’est dans un objectif de prévention que le professeur Belpomme se rend ainsi à la rencontre des élèves. « Il nous a aussi expliqué que les facteurs aggravants tels que les substances chimiques que l’on trouve dans l’eau (utilisation massive de pesticides dans l’agriculture) et donc dans l’alimentation (en plus des additifs alimentaires, conservateurs, etc.), dans les produits cosmétiques ou les ondes électromagnétiques, sont de plus en plus présents dans notre vie », poursuivent les deux jeunes gens. Il a ainsi souligné que « vivre à moins de 200 mètres d’une ligne à haute tension multiplie le risque de cancer par deux », alors que l’exposition aux ondes émises par nos téléphones portables multiplierait le risque de tumeur cérébrale par cinq. Facteurs à risque, Le matériel électronique que l’on utilise peut également être un facteur à risque : c’est particulièrement le cas des écrans cathodiques qui émettent dix fois plus de radiations que les écrans plats. Ces menaces seraient sérieusement à prendre en compte pour les femmes enceintes car ils augmenteraient les risques de malformations des nouveau-nés. « Durant ce débat, nous avons appris beaucoup, ce qui nous fera certainement réfléchir et nous conduira à agir pour notre santé, surtout au vu des chiffres impressionnants dont il est question », insistent les élèves. Une nouvelle intervention du professeur Belpomme est prévue en janvier 2012 au lycée Max-Linder.

Pour plus d’informations, visitez le site de l’ARTAC : http ://www.artac.info



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Que signifie réelement « Principe de précaution  » ?

Usages et mésusages du principe de précaution

Alors que le rapport parlementaire d’évaluation du principe de précaution doit être remis mardi 18 mai, retour sur la façon dont ce principe est mis en oeuvre en France à travers des exemples récents de l’actualité

Principe de précaution par-ci, principe de précaution par-là. Le principe s’est popularisé dans les discours. En son nom, il faut agir ou interdire. Il est invoqué tel le remède suprême ou décrié comme le pire des travers des sociétés contemporaines. Le principe de précaution est atteint du « syndrome OGM ». Les positions se crispent, les débats s’enflamment.

Les députés qui ont, depuis la révision constitutionnelle de 2008, mission d’évaluer les politiques publiques, se sont saisis de ce sujet sensible. Le rapport d’évaluation du principe de précaution doit être remis mardi 18 mai par les deux rapporteurs, Alain Gest (UMP) et Philippe Tourtelier (PS), au comité de contrôle et d’évaluation de l’Assemblée nationale, avant d’être rendu public et de faire l’objet d’un débat parlementaire le 1er juin prochain. Petit tour d’horizon des questions pour éclairer le débat.

Précaution et prévention : y a-t-il une différence ?

« La première des confusions entre précaution et prévention vient du fait que le terme « précaution » est devenu à la mode. On l’utilise dans le langage courant pour signifier que l’on est prudent et agit précautionneusement. Ce qui n’est pas la même chose que le sens juridique donné au principe de précaution », estime Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement et maître de conférence à Sciences-Po.

Deuxième source de confusion : « Il n’y a pas de frontière nette mais un continuum entre la précaution et la prévention, c’est l’incertitude sur le risque qui fait qu’un problème relève de la précaution. Dès lors que le risque est avéré, il entre dans le registre de la prévention. », explique Jean Salençon, président de l’Académie des sciences.

La précaution a été inventée pour gérer le risque en amont, dès lors qu’un faisceau d’indices fait émerger un risque plausible (et non pas une peur) aux conséquences potentiellement graves, sans encore disposer des preuves scientifiques formelles.

Parfait exemple de ce continuum précaution-prévention, le cas de l’amiante. « On aurait pu agir au nom du principe de précaution dès 1910 au moment où commencent à être évoqués les risques liés à son usage. À partir des années 1960, le lien de cause à effet étant établi entre l’exposition aux fibres et la survenue de cancers et pathologies respiratoires, on en sait assez sur le risque pour prendre des mesures de prévention », explique Denis Bard, épidémiologiste à l’école des hautes études en santé publique et vice-président du Comité de la prévention et de la précaution (CPP), instance de conseil du ministère de l’écologie.

Selon cette grille de lecture, les trois derniers événements débattus, virus H1N1, tempête Xynthia ou cendres du volcan Eyjafjöll, ne relèvent pas du principe de précaution mais de la prévention. Le risque d’inondation en zone inondable et ses conséquences sont connus, tout comme le fait que les cendres volcaniques soient à même d’endommager des réacteurs d’avion.

Quant au virus H1N1, Alain Grimfeld, médecin, président du comité d’éthique et du CPP, expliquait devant les parlementaires le 1er octobre dernier, lors d’une audition sur le principe de précaution : « La cause est connue, elle est virale ; la prévention est vaccinale. Le risque concernant la prévention va dépendre du pouvoir pandémique du virus (…), on entend beaucoup parler du principe de précaution dans l’application du vaccin, ce qui est un non-sens. »

Rien à voir avec la gestion dite de la crise de la vache folle. « Le prion était un véritable ovni scientifique , rappelle Olivier Godard. Qu’une protéine puisse être un agent infectieux dépassait l’entendement. Cette énigme scientifique fut à l’origine d’un immense champ de recherche. »

Le principe de précaution, principe d’action ou d’inaction ?

Dans les textes, le principe de précaution est clairement un principe dynamique qui impose de faire progresser la connaissance, comme ce fut le cas sur le prion, et de prendre des mesures provisoires, révisables. « Les juges ont défini ses contours, par petites touches, en quinze ans de jurisprudence, émanant notamment de la Cour de justice des communautés européennes. Il se dessine ainsi un vade-mecum, un guide à l’usage des administrations », explique Christine Noiville, juriste et directrice du Centre de recherche en droit des sciences et des technologies (CNRS-université Paris 1).

« Les juges ont bien confirmé qu’il n’était pas un principe anti-science, qu’il réclamait au contraire d’adopter une démarche scientifique, de développer la recherche et l’expertise pour évaluer le risque et accompagner toute décision ; le principe ne conduit pas à vouloir s’affranchir du moindre risque et à rechercher le « risque zéro » », poursuit la juriste.

Est-il pour autant utilisé à bon escient ? « Les pouvoirs publics s’affolent en matière de gestion du risque. Le traumatisme de l’affaire du sang contaminé est tel qu’il conditionne les comportements. La question est de savoir si les politiques ne sont pas trop prudents », estime Arnaud Gossement. La peur de la condamnation est pourtant mauvaise conseillère.

« La condamnation pour mise en danger d’autrui suppose que le danger soit avéré et immédiat, c’est l’inverse même du principe de précaution », justifie Olivier Godard. « Pour l’amiante ou le sang contaminé, la responsabilité de l’État est retenue uniquement à partir du moment où les risques sont parfaitement connus, il n’y a pas de condamnation pour les périodes plus anciennes », confirme Christine Noiville.

« Le principe est brandi comme un parapluie, ou comme un joker, sur le thème « en matière de sécurité on n’en fait jamais trop » », regrette Olivier Godard. Pour ajouter à la confusion, une mouvance maximaliste cherche à inverser la charge de la preuve, le principe viserait ainsi à apporter la preuve de l’innocuité et de l’absence de risque avant d’agir.

Le principe de précaution est-il dévoyé ?

Pensé pour l’environnement, le principe s’est étendu aux enjeux de sécurité sanitaire, à tel point que ces derniers sont devenus prépondérants. « Pourquoi personne n’a fait valoir le principe de précaution pour la taxe carbone ?, interroge Olivier Godard. Les incertitudes sur l’impact des changements climatiques, potentiellement graves et irréversibles, devraient inciter à agir par l’adoption de mesures proportionnées : la taxe en était une », justifie-t-il.

Mais dans la liste des ratés du principe, les derniers jugements imposant le démontage d’antennes-relais de téléphonie mobile font la quasi-unanimité : la mesure paraît disproportionnée. Ainsi la cour d’appel de Versailles a, dans son arrêt du 4 février 2009, justifié sa décision en évoquant le « trouble anormal de voisinage » et la « crainte légitime » liée à l’impossibilité de « garantir une absence de risque sanitaire ».

« Le raisonnement selon lequel l’incertitude génère le risque qui crée le danger est en totale contradiction avec quinze ans de jurisprudence. Cela sème le trouble dans les esprits, ravive les vieilles querelles sur un principe prétendument anti-science et ramène le principe de précaution à l’âge de pierre alors que l’on croyait être parvenu à maturité », s’attriste Christine Noiville. La décision de la Cour de cassation est attendue avec impatience.

Qu’est-ce qu’une mesure proportionnée ?

« Le principe de précaution ne supprime pas la logique de bon sens et impose de remettre le risque dans son contexte », précise Christine Noiville. Pour étayer son propos, elle rappelle une décision de la Cour de justice européenne de 2003 qui a imposé de proportionner les décisions. Il s’agissait en l’occurrence de prendre en compte le calcul bénéfices-risques dans l’appréciation d’un médicament anorexigène contre l’obésité. La découverte d’un risque cardiaque associé ne suffisait pas à justifier le retrait du marché du médicament. Ainsi la proportionnalité d’une mesure peut être de décider de recherches pour mieux évaluer le risque, de retirer provisoirement un produit, ou de l’interdire.

Ce fut le cas pour les farines animales qui ont été proscrites de l’alimentation des ruminants pour éviter toute contamination par l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). C’est aussi le cas du vote des députés de l’interdiction des biberons au bisphénol A dans la loi Grenelle 2. « On a de plus en plus de signaux sur les risques associés au bisphénol A ; l’interdiction est une mesure proportionnée puisqu’il existe une alternative, d’autres biberons sans bisphénol A ou en verre, à un coût raisonnable », précise Denis Bard.

En revanche, des mesures plus « douces » ont été proposées « dans le domaine de la téléphonie mobile, en vertu du principe de précaution, des recherches sont menées sur les risques associés aux ondes lorsque l’on téléphone, et il est recommandé d’éviter l’usage précoce chez les enfants du téléphone portable et d’utiliser une oreillette pour téléphoner », poursuit le spécialiste.

Bizarrement, à ses yeux, le principe de précaution qui s’applique aux OGM et a débouché sur la création saluée du Haut Conseil aux biotechnologies, a laissé de côté l’usage des gènes de résistance aux antibiotiques (utilisés comme marqueurs de la transgénèse dans les plantes OGM). Ces gènes de résistance avaient pourtant défrayé la chronique dans les années 1990 en raison du risque qu’ils faisaient courir, en cas de dissémination, de multiplication de germes multirésistants aux antibiotiques.

Marie VERDIER

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Téléphone portable : un danger pour le cerveau et la fertilité ?

Une conférence tenue en Turquie a rassemblé lundi des scientifiques internationaux dont les résultats semblent confirmer les risques pour la santé des téléphones portables.

Comme souvent, ces résultats menés sur de petits échantillons devront être confirmés à plus large échelle. Ne jetez donc pas encore votre mobile !

Téléphone portable : un danger pour le cerveau et la fertilité ?

À une époque où le téléphone portable est devenu inévitable, même chez les enfants, plusieurs études ont d’ores et déjà tenté de déterminer les risques réels de son utilisation. L’une d’elles, Interphone, réalisée dès les débuts de la généralisation de la téléphonie mobile, avait finalement échoué à conclure au terme de plusieurs années de suivi de nombreux utilisateurs, hésitant entre une innocuité totale et un risque important de développer un cancer

Pour mieux répondre aux interrogations, des scientifiques tentent quotidiennement, à plus petite échelle, de déterminer les effets des mobiles sur la santé d’animaux modèles, voire sur la santé humaine. Alors qu’une réunion concernant les dangers des téléphones portables, organisée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a démarré mardi à Lyon et devrait apporter de nouvelles conclusions le 31 mai, une autre conférence intitulée « Science update: cell phones and health » (« Mise à jour de la science : téléphones portables et santé ») s’est quant à elle achevée à Istanbul le 23 mai.

La question des ondes électromagnétiques

Les organisateurs, dont l’Environemental health trust (une organisation indépendante qui tient à connaître et à diffuser au grand public les effets des téléphones portables sur la santé) et les Universités de Gazi (Turquie) et d’Athènes (Grèce), avaient réuni des spécialistes internationaux. Présentées à la conférence, les découvertes faites au cours des dernières années par plusieurs équipes semblent accabler les téléphones mobiles, dont les effets seraient particulièrement visibles au niveau du cerveau et de la fertilité.

Ce sont les ondes électromagnétiques émises par les téléphones et les antennes relais qui sont au centre des débats. Avec des fréquences comprises entre 900 et 1.800 mégahertz, et bien qu’elles soient cousines des ondes de moyenne fréquence utilisées pour la diffusion de la radio considérées comme n’ayant aucune conséquence sur la santé (de 300 à 3.000 kilohertz), elles sont tout aussi proches des dangereuses microondes de nos fours capables de cuire rapidement des aliments (de 1 à 300 gigahertz).

Faudra-t-il réduire notre utilisation des téléphones portables ?
Faudra-t-il réduire notre utilisation des téléphones portables ? © Stockvault

Dangereux pour le cerveau…

Ainsi, une équipe de l’Université de Gazi menée par Nesrin Seyha a exposé des lapins blancs de Nouvelle-Zélande à des ondes de 1.800 mégahertz quotidiennement pendant 15 minutes. L’observation d’une augmentation significative de radicaux libres dans le cerveau des animaux exposés (le malondialdéhyde et le 8-hydroxy-2’-déoxyguanosine) indique que les ondes électromagnétiques provoquent une élévation du stress oxydatif, ce qui pourrait endommager les lipides et surtout l’ADN cérébral.

Selon une deuxième étude également menée par Nesrin Seyha, la barrière hémato-encéphalique qui permet de filtrer les molécules ou les agents pathogènes dangereux pour le cerveau serait aussi affectée, car rendue plus perméable chez des rats mâles (mais pas chez les femelles), après seulement 20 minutes d’exposition à des ondes de 900 ou 1.800 mégahertz. Ces effets constatés à l’échelle cellulaire entraînent-ils des conséquences sur le fonctionnement cérébral ?

Il semblerait que la réponse soit positive ! Une troisième étude présentée à la conférence, et réalisée par une équipe grecque, montre en effet une diminution de l’efficacité de la mémoire spatiale chez la souris. Après une exposition à des ondes de 900 mégahertz à raison de 2 heures par jour, des souris placées dans un bassin ont plus de mal à se diriger (grâce à leur mémoire et à un repère visuel) vers la plateforme dissimulée sous quelques millimètres d’eau et qui leur permet de se reposer.

…et pour la fertilité

D’autres études ont quant à elles démontré la présence de dommages au niveau des chromosomes des lymphocytes humains ou de l’ADN des cellules situées au niveau des racines des cheveux. La fertilité serait aussi mise à mal par les ondes électromagnétiques, qui réduiraient la reproduction chez la drosophile et augmenteraient la quantité d’espèces réactives de l’oxygène dans les spermatozoïdes humains étudiés in vitro.

De plus, selon une étude rendue publique par l’Université du Queens au Canada, ces fréquences réduiraient la fertilité humaine masculine, en augmentant le taux de testostérone mais en réduisant celui de l’hormone lutéinisante (la LH, qui permet à la testostérone d’être plus active). Ces résultats, bien qu’inquiétants, demandent à être confirmés par des études plus larges. L’une d’elles, baptisée Cosmos, est aujourd’hui en cours et porte sur le suivi de 250.000 personnes… mais ne livrera ses résultats que dans vingt ou trente ans.

Par Claire Peltier


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Les micro-ondes liées à la fatigue chronique ?

Et si les micro-ondes, ces fameuses ondes électromagnétiques de longueur d’onde intermédiaire entre l’infrarouge et les ondes de radiodiffusion, s’avéraient être le facteur causal principal dans les SFC/EM, ou syndromes de fatigue chronique/encéphalomyélite myalgique ?

Telle est la question, certes pertinente, à laquelle a tenté de répondre un certain Pr Paul Doyon, de l’Université Kyushu au Japon. Pour lui, la réponse semble ne faire aucun doute : c’est oui. En 31 points, il avance ainsi une série de preuves. En voici quelques-unes.

Il fait ainsi remarquer que les manifestations de SFC se sont répandues au milieu des années 80, époque à laquelle des réseaux de téléphonie cellulaire s’installaient aux Etats-Unis puis un peu partout dans le monde. C’est d’ailleurs dans les pays où il y a pléthore de réseaux et où plane le nuage électromagnétique (« électrosmog ») de téléphonie cellulaire que le SFC est le plus répandu. Dans des pays tels le Népal ou le Bhutan où l’équipement fut plus tardif, la pathologie serait quasi inexistante, d’après l’auteur de l’article paru sur www.next-up.org. Tout aussi rare se ferait le syndrome parmi les Amish, cette communauté qui refuse l’usage de l’électricité.

Au niveau physiologique, « il est de notoriété que l’exposition aux micro-ondes et autres champs électro-magnétiques (CEM) affecte anormalement le flux de calcium dans et hors des cellules« , affirme encore ce professeur, soulignant que cette anomalie se retrouve également chez les personnes souffrant de SFC/EM, de même qu’un dysfonctionnement des mitochondries, dont il a été démontré qu’il pouvait être induit par les micro-ondes.

« Des globules rouges sont altérés et leur nombre diminué par l’exposition au rayonnement des micro-ondes, avance encore le Pr Doyon, les globules rouges sont responsables du transport de l’oxygène. […] Or un manque d’oxygène au cerveau ainsi qu’à d’autres organes peut avoir des conséquences comme le brouillard mental, l’incapacité à se concentrer, le vertige, les nausées… autant de symptômes trouvés dans le SFC. »

Et ce n’est pas tout. Toujours selon l’auteur de l’article, « il a été démontré que l’exposition aux CEM favorise l’augmentation des virus, des bactéries, des moisissures, des parasites et des levures dans le sang de l’hôte humain, microbes pathogènes fréquents chez ces patients« . Il s’en réfère également à des études ayant démontré que » l’exposition aux micro-ondes induit le stress ‘subliminal’ provoquant l’excrétion par les glandes surrénales de plus de cortisone et d’adrénaline conduisant par la suite à l’épuisement de l’adrénaline, facteur important du SFC« .

De même, la production de mélatonine serait altérée par l’exposition aux micro-ondes. « Or cet antioxydant est nécessaire au sommeil« , souligne l’auteur, et l’on pense que la mélatonine est altérée chez les patients souffrant de fatigue chronique. Malgré ces problèmes de sommeil, il semblerait en outre que ces derniers se sentent mieux la nuit alors que l’usage des téléphones portables est réduit. Et dire que ce ne sont là que quelques-unes des preuves avancées…

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Le DAS des GSM… Une donnée pour votre santé

Depuis de nombreuses années, il n’est de cesse de voir dans les médias une série de débats autour de la question de savoir si les ondes GSM sont nocives pour l’être humain ou pas.

La question mérite d’être posée du fait que depuis bien des années nous vivons submergés par des ondes, que celles-ci émanent de bornes WiFi, de pylônes de relais GSM, de nos propres téléphones mobiles ou bien encore de nos fours à micro-ondes.

J’avoue n’y avoir jamais vraiment prêté attention, car nombreuses étaient les fois où une nouvelle technologie suscitait de nombreuses réactions négatives. Ainsi, quand la radiophonie a débuté, au début du XXe siècle, nombreux étaient les gens qui hurlaient à qui voulait l’entendre que ces ondes allaient tous nous tuer, que cela représentait un danger pour nos enfants, etc. Nous voilà plus de 100 ans après et nous n’avons à déplorer aucun problème avec cette technologie. Alors pourquoi ce ne serait finalement pas la même chose, mutatis mutandis, pour le réseau GSM.

De fait, les études scientifiques sur le sujet sont relativement nombreuses, mais aucune ne s’accorde sur le sujet. Des études révèlent qu’il n’y aucun danger à utiliser intensivement un téléphone mobile et d’autres tirent la sonnette d’alarme en estimant que certaines ondes peuvent aller jusqu’à briser des brins d’ADN dans notre organisme, ce qui serait susceptible de produire des pathologies graves. Seulement, le problème avec ces études est que les premières se voient discréditées parce que les scientifiques qui les mènent ont souvent des liens avec l’industrie du mobile et que les secondes sont menées par des scientifiques indépendants, mais qui ne disposent pas de l’aura des stars du milieu, ni du matériel le plus évolué que les compagnies de téléphonie sont les seules à fournir à l’œil.

Bref, l’opinion publique nage dans la purée de pois.

A cela, s’ajoute l’armée des paranoïaques qui brouillent encore plus les pistes. Un ami qui travaille pour Belgacom (principale société de téléphonie en Belgique) m’a confié lors d’un déjeuner que la dernière « WTF affair » qu’ils avaient eue, était le cas de plusieurs familles qui avaient déposé plainte auprès de la compagnie de téléphone au sujet de la nouvelle installation d’antenne relais à proximité de leur habitation. Ces familles se plaignaient de céphalées importantes, d’étourdissements, etc., tout ça depuis que l’antenne avait été mise en place… Seulement voilà, si l’antenne était bien physiquement en place, cette dernière n’avait néanmoins toujours pas été activée et n’émettait absolument aucune onde. « Epic Fail » diraient certains…

De la même façon, il est arrivé plus d’une fois en France que des familles se plaignent auprès de compagnies téléphoniques après l’apparition de maladies graves chez leurs enfants, survenues quelques mois après l’installation de pylônes relais à proximité de la maison. Seulement, les compagnies de téléphone, qui ne peuvent prouver dans l’état actuel des choses que leurs pylônes n’y sont pour rien (et cela relève de la probatio diabolica), préfèrent démonter leur relais ou racheter la maison des plaignants, plutôt que d’avoir une armée de journalistes qui vont monter tout cela en épingle et hurler que les compagnies sont des empoisonneurs. Seulement, en agissant ainsi, ils donnent matière également à faire croire qu’on essaye d’enterrer l’affaire, alors qu’il s’agit uniquement d’une question de communication, de volonté de ne pas se faire de la mauvaise publicité, alors même qu’ils n’ont peut-être rien à se reprocher !

La psychosomatique et la psychologie sociale viennent donc encore plus brouiller les cartes, et il est difficile de prendre position de façon rationnelle.

Par ailleurs, ne nous voilons pas la face : quand bien même on démontrerait qu’effectivement les ondes GSM sont susceptibles de produire des effets néfastes à long terme, et encore, de façon relativement hypothétique, cela n’arrêtera pas notre utilisation de cet outil qui a complètement changé notre façon de rentrer en contact avec autrui. Ayant eu une fois ma ligne coupée pendant 4 jours, je peux vous assurer qu’on fait un bon en arrière monumental. L’abandon pour diverses raisons serait inenvisageable et ce n’est pas un problème de santé qui changerait la donne… si vous ne me croyez pas, regardez la consommation de tabac : même avec une étiquette où il est marqué que ce produit tue, les gens dépensent énormément d’argent pour s’en procurer…

Alors si nous ne pouvons raisonnablement pas nous en affranchir, nous pouvons par contre minimiser les risques.

En effet, le seul point sur lequel tout le monde s’accorde c’est sur l’impact négatif de l’effet thermique des ondes : les études démontrent que les ondes GSM ont une tendance à augmenter la température des tissus organiques pouvant à long terme créer des lésions. Pour éviter l’impact nocif de l’effet thermique, on a estimé qu’il y avait lieu de limiter la quantité d’énergie émise par nos terminaux mobiles.

Une donnée très peu connue du public belge est la notion de Débit d’Absorption Spécifique (D.A.S.) ou encore Specific Absorption Rate (S.A.R.). Le DAS est un indice de la quantité d’énergie émise par le rayonnement RF (radiofréquence) qui est absorbé par l’organisme pendant une communication téléphonique via votre terminal mobile. En d’autres termes, il s’agit d’évaluer un taux de radiation sur une partie de votre corps produit par votre téléphone.

Ce débit d’absorption est exprimé en W/kg et la limite à ne pas dépasser est actuellement fixée aux Etats-Unis à 1,6 W/kg et à 2W/kg.

La différence dans cette limitation ne tient pas en ce que l’Union Européenne serait plus laxiste que les Etats-Unis, mais plutôt en ce que l’indice est calculé différemment. L’effet néfaste des ondes dépend en effet de la masse de tissus qui est soumise à l’exposition (pour prendre un exemple trivial, nous avons tous pu remarquer que dans un micro-ondes, vous prendrez plus de temps à chauffer un gros steak qu’une petite tranche de rôti). De ce fait, pour être précis il faut dire que les Etats-Unis fixent le DAS à 1,6 W/Kg par 1g de tissu organique et l’Union le fixe à 2W/Kg par 10g de tissu organique. D’où une différence des indices. Ceci est très important, car la confusion est régulièrement faite sur des sites qui ne distinguent pas l’indice US de l’indice UE, faussant totalement les données. Donc faites attention si vous naviguez sur un site américain, les données ne vous aideront pas forcément.

En France, l’affichage du DAS sur les étalages de GSM est une obligation légale, mais peu de vendeurs pourront vous renseigner sur ce qu’est le DAS, en quoi cela consiste et pourquoi c’est important d’y faire attention. En Belgique, je n’ai jamais vu cette donnée dans les boutiques, seul le « safety user manual » qui se trouve dans la boîte du terminal (comme c’est con) ou une étiquette sous le code barre de la boite peut vous renseigner là-dessus.

Heureusement, les sites des constructeurs regorgent d’information sur le DAS de leurs terminaux, à condition de savoir rudement bien naviguer, parce que je n’ai pas réussi à les trouver via une navigation standard, mais grâce à des petites astuces de recherche google (comme la recherche par mot clé ciblée sur une seule URL, ce que personne ne fait jamais). Pour être honnête, seuls Sony-Ericsson, Samsung et Nokia ont des bases de données facilement utilisables pour trouver les DAS ; par contre, les mauvais élèves de la communication de DAS sont HTC (ce qui est dommage vu leurs résultats) et Blackberry, et plus particulièrement Blackberry qui oblige l’ouverture d’un document pdf pour chaque terminal, ces pdf étant bien sur à des endroits perdus, différents pour chaque mobile : bonjour la galère.

Pour vous éviter ce problème, j’ai pris la peine de recompiler les DAS par rapport à la norme européenne exprimée en W/kg par 10g de tissu organique et en prenant les terminaux mobiles populaires disponibles à la vente sur un site de vente en ligne comme Pixmania. Il faut également savoir que les DAS varient selon différents paramètres comme l’atmosphère, l’humidité, etc. et qu’ils varient même un peu d’un GSM à l’autre alors qu’il s’agit du même modèle (mais la variation est minime) ; les chiffres présentés ici sont les valeurs les plus hautes observées par modèle. Des statistiques suivent la récolte des données.

tableau des DAS

DAS Blackberry, Apple, HTC, Nokia, Samsung, Sony-ericsson Vous remarquerez après tout cela que certains taux sont véritablement affolants (même si légaux) par rapport à d’autres, surtout chez Blackberry dont la moyenne des DAS est assez élevée par rapport aux autres constructeurs (1,10 W/kg pour Blackberry contre 0,70 W/kg pour Samsung). Mention spéciale à Samsung qui ne produit aucun terminal dépassant 1 W/kg de DAS, bravo aux ingénieurs.

Personnellement, je téléphone avec un Nokia E71 et je me rends donc compte que j’ai le terminal le plus trash de toute la gamme Nokia (trop cool -_-).

Je ne peux que vous recommander de faire attention à ce DAS ; pas tant que vous risquez véritablement quelque chose avec un DAS légal mais élevé (personne ne peut vous le dire), mais parce que l’on se rend bien compte que les constructeurs sont capables de faire des terminaux avec des DAS très faibles et pourtant ils ne le font pas systématiquement. Et qu’ils ne viennent pas nous dire que ce sont les réquisits technologiques qui veulent ça, parce que le tableau montre que des terminaux high-tech possédant toutes les connectiques possibles et imaginables sont capables d’avoir des DAS très faibles comme le Galaxy S i900 de Samsung ou le Xperia Play de Sony-Ericsson, sans qu’il y ait des problèmes de transmission. L’inverse existe également, puisque l’iPhone 4 avait des problèmes de transmission à son lancement pourtant sont DAS est loin d’être faible, ce qui démontre que le DAS n’est pas une fatalité nécessaire pour une bonne communication.

En orientant nos choix de consommateur vers des terminaux à DAS faible, nous pouvons pousser les constructeurs à faire plus attention à ce paramètre et diminuer ce débit d’absorption spécifique pour diminuer l’impact thermique nocif des GSM.

Reste encore la question de savoir si au-delà de l’impact thermique d’autres éléments nocifs doivent être pris en compte… mais ça, personne ne peut encore nous le dire en toute certitude…

Pour d’autres modèles, n’hésitez pas à consulter ce site : En cliquant ICI

Mes chiffres viennent directement de la source, mais ce site dont je ne connais pas les sources peut vous faire gagner du temps.

20 mai 2011 par Y. Leiva

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Ondes électromagnétiques et cancers, le CIRC invectivé par la société civile

Dans une lettre adressée au directeur du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), plusieurs acteurs de la société civile – dont le Réseau Environnement Santé (RES) ou l’Environmental Health Trust – demandent que la réunion de le Monographie du CIRC portant sur l’évaluation du risque cancérogénique des ondes électromagnétiques soit menée avec la plus grande attention. Cette rencontre aura lieu à Lyon du 24 au 31 mai 2011et devra aboutir à une classification des champs électromagnétiques (et de leurs usages) en trois groupes : cancérogène reconnu, probable ou possible. Une telle classification pourrait servir au législateur pour de futures réglementations.

Les cosignataires de la lettre s’interrogent sur la date choisie pour cette réunion. En effet, elle devrait avoir lieu avant que l’ensemble des résultats de la plus grande étude jamais réalisée sur ce sujet, l’étude INTERPHONE, ne soient publiés et analysés. Cette étude « qui compte plus de 6600 cas de cancers et encore plus de référents, recrutés entre 1999 et 2004 dans 13 pays […] n’a pas encore livré tous ses secrets » souligne la missive envoyée au CIRC qui demande à ce dernier de « tout mettre en oeuvre pour pousser les nombreux-ses investigateur-rice-s à publier au plus tôt (avant fin 2011 ?) les résultats qui font encore cruellement défaut ».

Point encore plus délicat, les signataires de cette lettre soulignent le manque de transparence concernant les experts sélectionnés pour participer au Groupe de travail. « Nous aurions donc souhaité pouvoir consulter sur le site des Monographies du CIRC les déclarations d’intérêt (Declaration of interest for WHO experts) que ces expertes ont rempli et qui doivent être dans les mains du CIRC » déclarent-ils en relevant la présence de personnes dont les relations avec des groupes d’intérêts sont loin d’être anecdotiques. Par exemple, la lettre souligne que le Professeur Anders Alhbom, président du Groupe de travail du CIRC, « serait le frère de Gunnar Ahlbom, un lobbyiste connu à Bruxelles pour son travail pour le principal opérateur de téléphonie mobile suédois TeliaSonera et les deux frères auraient en 2010 ouvert un cabinet de consultants, Gunnar Ahlbom AB, avec adresse à Bruxelles ». Lors de la finalisation de la lettre, le CIRC annonçait que ce dernier se retirait du Groupe de travail.

Les signataires se disent choqués par les propos de Jack Siemiatycki, professeur à l’université de Montréal, qui, selon ses déclarations à la presse, aurait été choisi pour diriger le sous-groupe Epidémiologie. Selon eux, ce dernier aurait affirmé « qu’il n’y a pas de risques liés à la téléphonie mobile et que si le principe de précaution avait été mis en place il y a deux mille ans, nous en serions encore à l’âge des cavernes ».

Devant une telle situation, il reste à espérer que le président de CIRC saura ouvrir le débat et clarifier les réseaux relationnels de ses experts afin d’éviter qu’un travail partial et discutable serve de base à une éventuelle législation sur ces question de risques liés aux ondes électromagnétiques.

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Free Mobile va déployer ses antennes à Périgueux

Free Mobile a présenté aux membres de la commission consultative relative aux antennes-relais de téléphonie mobile de Périgueux (composée d’associations de consommateurs et de comités de quartiers) ses 3 projets d’implantation dans la ville : situés sur la résidence privée du 2 bis cours Saint-Georges (quartier St Georges), sur la résidence SNCF du 66 boulevard du Puyrousseau (quartier du Toulon), et sur la résidence privée du 167 avenue du Maréchal Juin (quartier du bassin).
Ces trois emplacements ont été définis après plusieurs réunions de travail menées en concertation avec la commission et la société Free Mobile. Ils ont été choisis parmi plusieurs propositions afin de limiter au maximum l’exposition de la population à des ondes électromagnétiques supplémentaires, tout en permettant la couverture de Périgueux par ce nouvel opérateur.
Ainsi les antennes ont été systématiquement orientées, afin de ne pas émettre d’ondes vers les écoles ou vers les habitations proches et aucune antenne ne sera installée à proximité des écoles ou des crèches. Les associations de consommateurs et les comités de quartier, membres de la commission, ont tous donné un avis favorable aux trois projets d’implantation de Free Mobile à Périgueux.
La société Free Mobile devrait déclarer prochainement de manière officielle ses projets d’installation à la Mairie de Périgueux. Les nouvelles antennes devraient commencer à fonctionner en début d’année 2012.
Par ailleurs, la Ville de Périgueux indique qu’elle « reste vigilante et effectue des mesures continues. Les dernières, réalisées dans tous les quartiers et dans toutes les crèches, les écoles maternelles et primaires de la Ville datent de décembre 2010. Ainsi, 41 mesures du niveau d’exposition ont été réalisées sur Périgueux aux frais des opérateurs et sous le contrôle de la Ville de Périgueux. Les résultats obtenus sont très rassurants : 100% sont en dessous des valeurs limites réglementaires, le taux mesuré le plus haut étant 15 fois inférieur au seuil d’exposition le plus restrictif. »

publié le 23 mai 2011 à 16h35 par Olivier Viaggi


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Cell phone use may reduce male fertility

Men who have been diagnosed with poor sperm quality and who are trying to have children should limit their cell phone use. Researchers have found that while cell phone use appears to increase the level of testosterone circulating in the body, it may also lead to low sperm quality and a decrease in fertility.

« Our findings were a little bit puzzling, » says Rany Shamloul, a postdoctoral fellow in the Department of Pharmacology and Toxicology and lead researcher on the project. « We were expecting to find different results, but the results we did find suggest that there could be some intriguing mechanisms at work. »

The research team discovered that men who reported cell phone use had higher levels of circulating testosterone but they also had lower levels of luteinizing hormone (LH), an important reproductive hormone that is secreted by the pituitary gland in the brain.

The researchers hypothesize that electromagnetic waves (EMW) emitted by cell phones may have a dual action on male hormone levels and fertility. EMW may increase the number of cells in the testes that produce testosterone; however, by lowering the levels of LH excreted by the pituitary gland, EMW may also block the conversion of this basic circulating type of testosterone to the more active, potent form of testosterone associated with sperm production and fertility.

More in-depth research is needed to determine the exact ways in which EMW affects male fertility.

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