Protéger ses collaborateurs des ondes électromagnétiques
Téléphones portables, wifi, ordinateurs… Tous ces équipements sont chargés d’ondes électromagnétiques dont les effets négatifs sur la santé ne sont plus à démontrer. Du côté des employeurs, des mesures de prévention s’imposent !
Admettre les risques liés aux ondes électromagnétiques (protection ondes)
L’impact des ondes électromagnétiques sur la santé et les conditions de travail n’est pas à négliger. En 2007 déjà, le rapport international Bio-Initiative, validé par l’Agence européenne de l’environnement, a confirmé les risques liés aux émissions de certains équipements tels que les téléphones portables, les antennes relais, les ondes Wifi et les téléphones sans fil DECT. Un pas vient d’être franchi : le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences comme pouvant être cancérigènes (groupe 2B).
Identifier les troubles possibles
Fourmillements, maux de tête, nausées, rougeurs, fatigue, vertiges, problèmes de vigilance, perte de mémoire, dépression… Tels sont les problèmes auxquels peuvent être confrontés les salariés exposés aux champs électromagnétiques. En tant qu’acteur de la santé au travail, se montrer à l’écoute de leurs plaintes et les transmettre à la Direction est donc essentiel. Certains individus seraient même extrêmement fragilisés par ces émissions à tel point que des chercheurs parlent de « syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques » (SICEM). Une pathologie que les employeurs doivent prendre très au sérieux, compte tenu de l’augmentation du nombre de plaintes de salariés devant les tribunaux.
Cerner sa responsabilité en tant qu’employeur
La problématique des ondes électromagnétiques sur le lieu de travail est encore assez mal connue des Directions. Pourtant, à partir du moment où les collaborateurs sont équipés de matériels à risques, les employeurs sont directement responsables de leur santé physique et psychique. Il existe un cadre légal assez contraignant : une directive de 2004, des normes européennes et françaises et un décret qui limite à 3 volts/mètre le seuil d’exposition aux ondes électromagnétiques dans les bureaux. Conformément aux principes de prévention et de protection du personnel, les entreprises doivent donc faire réaliser un état des lieux du fonctionnement de leurs équipements et, le cas échéant, engager une réflexion ergonomique, avec tous les acteurs de la prévention. Cette démarche est d’autant plus conseillée si l’entreprise emploie des salariés a priori plus sensibles aux champs électromagnétiques (femmes enceintes, personnes portant des implants électroniques).
Prendre des mesures efficaces
Le premier réflexe conseillé consiste à faire réaliser par un expert un état des lieux électromagnétique de tous les équipements à risques (bornes wifi, téléphones portables ou à base fixe, transformateurs, télécommandes de systèmes de climatisation, fours à micro-ondes…). Un rapport d’expertise peut être sollicité auprès de cet expert, préconisations à l’appui. Des dispositions peu onéreuses sont souvent efficaces, comme, par exemple, déplacer les bornes wifi, remplacer les téléphones DECT par des téléphones filaires ou encore, s’assurer que les ordinateurs disposent bien de la norme « low radiation » et qu’ils ne soient pas placés devant une porte blindée, un radiateur ou une armoire métallique, car cette disposition augmente considérablement la puissance des ondes électromagnétiques.
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