Téléphonie mobile et les jeunes

Encore une énième étude qui se contredit sur la téléphonie mobile et les jeunes !

Une nouvelle et énième étude a été réalisée entre 2004 et 2008 dans 4 pays qui sont la Norvège, Le Danemark, La Suède et La Suisse. Les résultats de cette étude parus en ligne fin juillet sur le Journal of the National Cancer Institute (JNCI).

Les enfants et les adolescents utilisant le téléphones portables ne sont pas plus exposé aux risques de tumeur cérébrale que les autres.


Mais quelle crédibilité scientifique peut on donner à cette dernière ?

Si cette nouvelle étude sortie fin juillet me parait un peu vielle car elle est a été réalisée il y a plus de 7 ans, ce n’est pas un hasard !.

Cette nouvelle étude sur les risques de la téléphonie mobile servirait à discréditer le rapport rendu par les experts de l’OMS sur les champ électromagnétiques émis par les téléphones mobiles comme « pouvant être cancérigènes chez l’homme »  ?

Il y a une pression des lobbies sur les parutions scientifiques, permettant une dilution de l’information. Et comme l’a souligné David servan-Schreiber, 15 années d’antériorité pour le tabac ne mettrait pas en évidence les risques de cancers des poumons.

Une étude soit disant sans appel mais sans intérêt majeur. Mais prouvant bel et bien que le combat des lobbies de la téléphone mobile ne fait que commencer avec pour armes des études scientifiques sur les risque des ondes du mobile, du WIFI, antennes relais. Plus l’information sera démentie et éparse, voir diluée, et plus les bénéfices seront gros !!!

 


Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans Dangers des ondes et les enfants | Marqué avec , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Téléphonie mobile et les jeunes

Petition antenne free au 99 rue amedee st germain à Bordeaux

http://www.petitionenligne.fr/petition/petition-contre-linstallation-dantennes-free-au-99-rue-amedee-st-germain-a-bordeaux/1471

Lien vers l’article de bio-protection qui parle du combat de ce collectif : http://www.bio-protection.com/collectifs-ou-associations/trublion-des-telecoms/

Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans Pétition sur les ondes | Marqué avec , , , , , | Commentaires fermés sur Petition antenne free au 99 rue amedee st germain à Bordeaux

Cell Phone Dangers

EMF Cell Phone Dangers Interview « Dr. George Carlo « 

 

Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans Electrosmog english link | Marqué avec , , , , | Commentaires fermés sur Cell Phone Dangers

Expositions aux champ electromagnétique en Pays basque

Avancée dans le débat sur les antennes-relais

Après trois années de négociations, la ville de Bayonne est parvenue à un accord avec les opérateurs de téléphonie. Toute  nouvelle implantation d’antenne-relais ne peut se faire sans la concertation avec les instances locales, et l’acceptation de la charte relative à l’implantation d’antennes sur le territoire.

Dès juillet 2008, un groupe de travail mené par Martine Bisauta et réunissant élus et services référents de la ville avait été constitué dans l’optique d’arriver à une vision plus précise des dispositifs existants et des voies d’amélioration nécessaires. Un Grenelle des ondes en 2009 ayant attiré l’attention sur l’ exposition aux champs electromagnétiques aux abords des antennes-relais avait initié la mise en place d’une expérimentation sur 27 communes du territoire français. Parmi les onze villes sélectionnées en mars 2010 pour tester la mise en place de modalités de concertations autour des antennes-relais, Bayonne.

Un travail qui porte ses fruits, puisque dorénavant, “tous les projets d’antennes-relais sont soumis à la concertation, y compris ceux des antennes qui ne dépassent pas les 12 mètres”, explique Martine Bisauta. La transparence en matière de santé publique apparaissant primordiale, deux instances ont vu le jour pour porter une réflexion sur la réglementation des implantations des antennes-relais, et auxquelles tous les projets seront soumis. L’adjointe à l’environnement Martine Bisauta revient sur l’utilité de l’instance communale, “qui réunit les opérateurs de téléphonie mobile, la Ddas, les associations PRIARTéM et Agir pour l’environnement, qui luttent pour réglementer les implantations d’antennes, et la ville de Bayonne”. La délégation citoyenne est également un point capital en matière de transparence. Elle joue le rôle de garante du processus de concertation. La municipalité ainsi que l’opérateur s’engagent à mettre à la disposition des citoyens toute information relative à un nouveau dispositif d’antennes-relais ainsi que toute évolution concernant un dispositif déjà existant.

Mais malgré tous les dispositifs de réflexion, un avis défavorable de l’instance de concertation ne peut pas empêcher un opérateur de mettre une antenne-relais sur un bâtiment privé.

Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans législation ondes et antennes relais | Marqué avec , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Expositions aux champ electromagnétique en Pays basque

Téléphone mobiles et risques de cancer

Téléphone mobile et risques de cancer : état des connaissances

INCa Institut National du Cancer – 27/07/2011 10:28:11

La fiche repère « Téléphone mobile et risques de cancer » publiée par l’INCa vient d’être mise à jour. Elle prend en compte la récente classification par le CIRC des ondes électromagnétiques émettant dans le champ des radiofréquences y compris ceux émis par les téléphones portables et sans fil, dans le groupe 2B, c’est-à-dire « peut-être cancérigènes pour l’homme ».

CE QUE L’ON SAIT

1.1 Champs électromagnétiques dans notre environnement et technologie de la téléphonie mobile Les champs électromagnétiques (CEM) sont des rayonnements non ionisants dont la fréquence se situe entre 0 et 300 GHz.

Dans cet intervalle, on différencie trois types de champs : les champs statiques, les champs d’extrêmement basse fréquence, les radiofréquences. Les téléphones mobiles communiquent sur les radiofréquences (RF).

La puissance d’émission des téléphones mobiles (GSM), nettement inférieure à celle d’une station de base, est limitée au maximum à 2W(250 mWen valeur moyenne) pour le GSM 900, 1 W (125 mW en valeur moyenne) pour le GSM 1 800 et 250 mW pour le système UMTS.

Le téléphone transforme la voix en champs RF qui se propagent jusqu’à une antenne-relais (station de base) couvrant une portion de territoire (cellule). Un total d’environ 70 000 stations de base en France permet de couvrir l’ensemble du territoire pour les 3 opérateurs de téléphonie mobile (Bouygues Telecom, Orange et SFR) et pour les réseaux existants (GMS et UMTS). Un quatrième opérateur (FreeMobile) a obtenu une licence début 2010.

Le déplacement de l’utilisateur provoque la prise de relais successifs par plusieurs stations de base. La puissance d’émission est régulée en fonction de la distance à l’antenne relais.

Lors de la connexion, la puissance émise est ajustée à un niveau élevé permettant d’avoir une communication immédiate optimale, puis se stabilise à un niveau minimum. C’est donc lors de l’utilisation d’un mobile en situation de déplacement que l’exposition aux RF est la plus élevée ou bien lors d’une conversation dans un lieu de mauvaise réception qui astreint l’antenne-relais et le mobile à rester à des niveaux de puissance élevés. Il est à noter que pour les systèmes UMTS, correspondant aux technologies les plus récentes, la régulation de la puissance commence avant la communication et le contrôle de puissance permet des ajustements très rapides jusqu’à 1 500 fois par seconde.

Toutefois, mis à part les signaux sporadiques utilisés pour garder le contact avec les stations de base les plus proches, le téléphone mobile ne transmet de l’énergie RF que lors des communications, alors que les stations de base transmettent continuellement des signaux avec une puissance pouvant aller de quelques watts à plus de 100 watts selon la taille de la cellule qu’elles desservent. Cependant, le téléphone n’étant qu’à quelques millimètres de l’oreille, la puissance absorbée par l’organisme lors d’une conversation est beaucoup plus importante que celle due à une station de base, même la plus puissante.
1.2 Impact sanitaire : des difficultés méthodologiques et des résultats débattus L’impact sur la santé des champs électromagnétiques présents dans l’environnement et en milieu professionnel est controversé et les risques potentiels de cancers induits par les téléphones mobiles font l’objet de nombreuses études dont certains résultats sont exposés ci-dessous.

Les champs électromagnétiques d’extrêmement basse fréquence (0 à 300 Hz) ont été classés en 2002 par le CIRC comme «peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2 B) sur le fondement d’arguments épidémiologiques relatifs au nombre de leucémies aiguës chez l’enfant.

Plus récemment, les radiofréquences, utilisées pour la téléphonie mobile et sans fil ont également été classées en mai 2011 par le CIRC comme « peut-être cancérogenes pour l’homme » (groupe 2 B) sur la base d’une augmentation de risque de gliomes (tumeurs cérébrales) et de neurinomes de l’acoustique associé à l’utilisation de téléphone sans fil. Le lien entre exposition au téléphone mobile et tumeurs cérébrales est faible (car il ne s’appuie que sur des études épidémiologiques suggérant des excès de risques),mais a été considéré comme crédible.

Les champs RF pénètrent dans les tissus exposés à une profondeur qui dépend de la fréquence, jusqu’à un centimètre pour celles utilisées par les téléphones mobiles. L’énergie est absorbée par l’organisme et produit de la chaleur qui est normalement dispersée par les mécanismes normaux de thermorégulation du corps. Il est clairement établi que tous les effets prouvés de l’exposition aux radios fréquences sont en relation avec cet échauffement. Si l’énergie des RF peut agir sur les tissus de l’organisme à des niveaux trop faibles pour provoquer un échauffement significatif, aucune étude n’a mis en évidence d’effets indésirables pour des expositions situées en dessous des valeurs limites d’exposition fixées par les recommandations internationales.

L’ensemble des études actuelles portant sur les champs électromagnétiques (basses fréquences ou radiofréquences) et les tumeurs cérébrales montrent des résultats souvent divergents et l’absence d’élévation majeure du risque. Cependant, les difficultés méthodologiques liées au manque de mesures individuelles des expositions, et le manque de recul sur certaines expositions (téléphones mobiles notamment) ne permettent pas de conclusion définitive…


Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans risques lié aux onde éléctromagnétiques | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Téléphone mobiles et risques de cancer

Association anti-antennes

L’Association Stop Antennes (ASA)

L’ASA veut réunir les habitants des quartiers ouest de La Neuveville ainsi que ceux du quartier est du Landeron pour lutter contre une antenne de téléphonie mobile qui sera implantée près de la frontière entre les deux communes. L’ASA s’est opposée à ce projet pour diverses raisons, notamment le lieu d’emplacement et les problèmes de santé provoqués par ce genre d’antenne.
L’Organisation mondiale de la santé a publié un rapport, le 31 mai de cette année, sur les possibles risques de cancer dus aux champs de radiofréquences électromagnétiques utilisés pour transmettre des informations.

L’ASA met également le nombre d’antennes en cause: «Il y a actuellement une pléthore d’antennes de téléphonie mobile au Landeron et alentours». D’autres oppositions, notamment de particuliers, ont été déposées à la commune du Landeron: «Les raisons en sont principalement la santé, l’esthétisme, l’emplacement trop proche d’autres antennes», explique Alain Sommer, responsable de l’urbanisme au Landeron.
Le propriétaire du terrain loué par Sunrise pour l’emplacement de l’antenne a reçu quelques lettres de particuliers mais sans y répondre: «Ce ne sont pas mes affaires, je ne fais que louer le terrain. Il y a des endroits pour régler ce genre de problèmes: les tribunaux.»

Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans Collectifs ou associations | Marqué avec , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Association anti-antennes

Trublion des télécoms

Free Mobile pâtit aussi de pétitions anti-antennes

L’opérateur free boit rouge à Bordeaux

 

Si on entend parler des difficultés d’Orange, SFR ou Bouygues à déployer leurs antennes relais, c’est désormais au petit nouveau, Free Mobile, de se frotter à la résistance de riverains particulièrement remontés. C’est notamment le cas à Bordeaux

En entrant sur le terrain des opérateurs mobiles, Free goûte aux joies inhérentes à ce secteur d’activité. Et en guise de bizutage, quoi de mieux qu’un collectif de riverains s’opposant à son arrivée, par pétition et collectif interposés ?

Sud-Ouest nous apprend que le quatrième opérateur rencontre quelques difficultés à installer ses antennes à Bordeaux, et ce en deux points différents.

À la recherche de « points hauts » pour ses antennes-relais, Free a arrêté son choix sur le toit d’une résidence sociale ICF (Immobilière du chemin de fer)… où la mobilisation anti-Free n’a pas tardé à se manifester. Vingt-sept des trente résidents de l’habitation ont lancé une pétition. Un collectif à l’encontre de l’opérateur a également été créé, et des tracts distribués aux riverains…

Affilié à l’association Robin des Toits, le collectif demande l’interdiction de l’installation de l’antenne de Free Mobile, au nom du « principe de précaution », et mettant notamment en avant la présence d’enfants dans l’immeuble. Le groupe de riverains a été reçu par la mairie, qui lui a simplement confirmé que Free Mobile agissait en conformité avec la loi en vigueur : les règles d’urbanisme sont respectées, et une « commission de concertation réunissant élus, opérateurs, associations de consommateurs et services municipaux a statué favorablement au projet », conformément à un arrêté municipal. Des mesures seront en outre réalisées sitôt l’antenne mise en place…

Même son de cloche dans le quartier bordelais de Caudéran ; ici, Free prévoit l’installation d’une antenne sur pylône, à plus de 27,5 mètres de hauteur. Le projet, installé à proximité d’une zone urbaine, respecte à nouveau les règles en vigueur… ce qui n’empêche pas quelques riverains de s’y opposer, notamment en raison de la présence de l’antenne d’un autre opérateur à 250 mètres. Si la crèche La Coccinelle semble bien au-delà des 100 mètres réglementaires, ils font valoir la présence d’antennes relais d’un autre opérateur sur un immeuble à 250 mètres. « Nous sommes très sensibles à ce problème d’ondes, dit un jeune couple avec un bébé, récemment installé, et on recense plusieurs assistantes maternelles dans le quartier. » Là encore, un tract et une pétition ont été mis en place contre le trublion des télécoms…

Si le trio d’opérateurs historique est habitué à de telles situations, c’est en revanche un tout nouveau métier à apprendre pour Free, qui devra faire son apprentissage… sur le tas 😉

Ouverture du blog : http://www.collectif-icf-st-germain.blogspot.com


Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans Collectifs ou associations | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Trublion des télécoms

L’Etat ne peux plus ignorer la problématique des risques liés aux ondes électromagnétiques

Mesures relatives aux ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais

13 ème législature

Question écrite n° 19522 de Mme Marie-Thérèse Bruguière (Hérault – UMP)

publiée dans le JO Sénat du 21/07/2011 – page 1912

Mme Marie-Thérèse Bruguière attire l’attention de Mme la secrétaire d’État chargée de la santé sur les effets des ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais sur la santé et en premier lieu celle des enfants.
Plusieurs cas d’implantation d’antennes relais à Montpellier et dans le département de l’Hérault posent de sérieuses difficultés.
La population n’est pas rassurée, d’autant que les zones concernées sont souvent des zones d’habitat denses avec l’existence d’équipements publics fréquentés par les enfants.
À la lumière de la résolution 1815 de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe du 27 mai 2011, qui recommande notamment de prendre des mesures d’urbanisme prescrivant une distance de sécurité à respecter entre les lignes à haute tension et autres installations électriques et les habitations, elle souhaiterait connaître précisément quelle est actuellement la position du Gouvernement à ce sujet.

En attente de réponse du Secrétariat d’État chargé de la santé En attente d’une réponse ministérielle


Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans législation ondes et antennes relais | Marqué avec , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur L’Etat ne peux plus ignorer la problématique des risques liés aux ondes électromagnétiques

L’Association taiwanaise de contrôle et de protection contre les dangers liés aux radiations électromagnétiques veulent interdire les portables à l’école.

Des associations demandent l’interdiction des téléphones portables dans les écoles.

Des associations demandent l’interdiction des téléphones portables dans les écoles. Pas de portables à l’école, demandent plusieurs associations taiwanaises.

Plusieurs groupes de protection de l’environnement et de la santé des consommateurs ont demandé hier au ministère de l’Education, lors d’une conférence de presse organisée à Taipei, d’interdire l’usage des téléphones portables pour les mineurs dans les établissements scolaires.

L’Association taiwanaise de contrôle et de protection contre les dangers liés aux radiations électromagnétiques, des organisations d’enseignants et des associations de parents d’élèves suggèrent ainsi de s’inspirer des mesures prises en France et en Malaisie. Elles basent leur demande sur un rapport publié en mai dernier par l’Agence internationale de recherche sur le cancer (AIRC), lequel n’écarte pas la possibilité du caractère cancérigène des ondes électromagnétiques dégagées par ces appareils électroniques. Or, selon des statistiques publiées cette année par la Fondation King Car pour l’éducation, 80% des jeunes Taiwanais âgés de 10 à 20 ans ont un téléphone portable. Le ministère de l’Education a fait savoir qu’il organisera prochainement une réunion à ce sujet avec tous les acteurs concernés, et en lien avec le ministère de la Protection de l’environnement.

Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans Dangers des ondes et les enfants | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur L’Association taiwanaise de contrôle et de protection contre les dangers liés aux radiations électromagnétiques veulent interdire les portables à l’école.

Les décrets les plus litigieux sont votés au mois de juillet et aout en toute discrétion

Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C’est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. C’est sans doute pour cette raison que le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations.

Celui-ci fixe les modalités d’application au niveau national de la condition prévue au premier point de l’article R.141-21 du code de l’environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l’environnement dans le cadre de certaines instances.

Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d’utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d’un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre.

Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d’être représentées. De plus, l’Etat s’octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s’assurer « de leur indépendance ».

Les assos les plus gênantes pour les lobbies handicapées

Ce texte est liberticide au regard de la liberté d’association ou plus précisément du droit des associations à se faire entendre. Il exclut en particulier toutes les associations d’experts qui ont fait l’essentiel du travail en termes d’alerte au cours des dernières années.

Mouvement des générations futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf’OGM, pour n’en citer que quelques-uns – n’auront aux termes de ce texte plus le droit de participer, voire plus le droit d’être agréés puisque c’est l’agrément au titre de l’environnement lui-même qui est touché par ce décret scélérat.

Autrement dit, non seulement aucun texte de protection des lanceurs d’alerte n’a jamais été pris par ce gouvernement, du temps de monsieur Borloo comme a fortiori du temps de madame Kosciusko-Morizet, mais plus encore, c’est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause. En effet, sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles.

De la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir qu’elles ne remplissent pas les conditions.

Ainsi le gouvernement s’est-il attaqué avec efficacité, une fois encore, aux modestes contre-pouvoirs que notre pays compte encore.

► Référence concernant l’arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d’application au niveau national de la condition prévue au 1° de l’article R. 141-21 du code de l’environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l’environnement dans le cadre de certaines instance (JORF n°0161 du 13 juillet 2011, page 12 154).

Commentaire

commentaire

Powered by Facebook Comments

Publié dans législation ondes et antennes relais | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Les décrets les plus litigieux sont votés au mois de juillet et aout en toute discrétion