Le rayonnement des ondes des antennes relais

Rayonnement des ondes des antennes relais à Bruxelles

Les gsm et les antennes qui émettent des rayonnements mettent le monde scientifique en ébullition. De plus en plus de scientifiques s’accordent sur leur nocivité, même si on ne connait pas encore précisément leurs effets à long terme. Dans ce contexte, le patron de Mobistar affirme que, dans les années à venir, on va avoir besoin de 400 antennes gsm en plus à Bruxelles.

Selon le patron de Mobistar, cette nécessité est due à la législation bruxelloise. En termes d’émission, la loi belge autorise des antennes d’une puissance de 20 volts par mètre, mais le gouvernement bruxellois s’est voulu plus strict et a fixé la limite à trois volts par mètre. L’idée, c’est de mieux protéger la population.

Pour Mobistar, c’est un mauvais argument, car, non seulement, il va falloir implanter davantage d’antennes, mais, en plus, ces antennes dont la puissance est limitée n’ont pas que des avantages. Selon l’entreprise de téléphonie mobile, si le signal est faible, les gsm doivent compenser et travailler davantage pour se connecter. Ils émettent donc un rayonnement important.

Ludwig de Brakeleer, spécialiste des ondes gsm pour Bruxelles Environnement, estime que c’est un faux raisonnement. « Non, je ne le crois pas, réfute-t-il. Pour la population générale qui est exposée au champ des antennes gsm, c’est un bénéfice. Ils sont exposés à un champ qui est nécessairement inférieur. Pour la population qui utilise les téléphones portables, il n’y a aucun accroissement du risque, puisque le signal n’a pas à être augmenté entre le téléphone et l’antenne émettrice. »

Bref, ce spécialiste réfute tous les arguments de Mobistar. Contrairement à ce qu’avance l’opérateur, la couverture du réseau gsm à Bruxelles ne va pas diminuer significativement, si ce n’est dans les cages d’escaliers ou les ascenseurs, par exemple.

Florence Hainaut – Delphine Wilputte


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électrosensibles – Appel à rassemblement en Ile de France

Appel à rassemblement en Ile de France – 28 aout 2011

Chers compagnons d’infortune (électrosensibles) franciliens et des départements limitrophes,

Vous avez pu constater le silence du gouvernement face à nos demandes (zone blanche et prise en compte de notre handicap) et de la passivité du ministère de la santé à mettre en place l’étude qu’il a promis (Cochin).
Il est urgent que l’on se manifeste d’avantage pour obtenir le déblocage de notre situation.

Nous vous proposons donc de nous retrouver TOUS ENSEMBLE en pleine forêt de Dourdan (Sud ouest du 91).
L’objectif est de se rencontrer pour voir comment s’organiser pour agir prochainement en Ile de France.

Si tout le monde attend que les autres se bougent, nous n’avancerons pas !

C’est pourquoi nous organisons ce rassemblement le dimanche 28 aout 2011 :
– à 11h pour un pique-nique

– à 14h pour une discussion productive

– en fin de journée, une ballade peut être envisagée.

Merci de passer l’invitation à tous vos contacts et de faire le nécessaire (covoiturage) pour être présent.

Au plaisir de vous rencontrer …

L’équipe du collectif.

www.electrosensible.org

Lieu du rassemblement : sur la D836 au milieu de la forêt prendre à gauche (en venant de l’autoroute) la route forestière « route de la jumelle » – panneau vert : parking à 900 m
Rendez-vous au parking

Lien vers Google Map

A noter :
Sortie autoroute A10 à Dourdan – Folie Bessin : 1.60€ en venant de Paris
La forêt est dense et protège efficacement.
Photo de l’entrée dans le PDF ci-joint.


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Etude sur les ondes életromagnétiques de 2001 à 2010

Historique des études rendus sur le sujet des ondes électromagnétiques sur les dix dernières années et jusqu’au mois de mai 2010. Hors depuis, il y a eu le rapport de l’OMS mettant en demi teinte toutes ses etude sur les ondes. L’OMS a d’ailleurs placé les ondes electromagnetiques dans la catégorie ‘Potentiellement cancérigènes ».

Alors, pour qui nous prend-on ? Nous sommes manœuvrés par un consensus qui parait sur le papier un peu perdu, mais la vérité ne serait elle pas plus triste à entendre comme certain le disent ?

Lisez et réfléchissez, soyez un peu critique et actif !!!

Janvier 2001 : le rapport Zmirou, rédigé par un groupe d’experts, innocente les antennes relais, mais recommande, en vertu du principe de précaution, que les bâtiments « sensibles » (hôpitaux, crèches et écoles) situés à moins de 100 mètres d’une station de base (là où est installée l’antenne relais), ne soient pas atteints directement par le faisceau de l’antenne.

Mai 2002 : rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques concernant le risque accru de cancer par les téléphones mobiles. Il conclut que huit études n’ont pas eu de résultats significatifs, et que certaines études qui ont eu un résultat positif sont sujettes à controverse de par leur méthodologie.

Novembre 2002 : un rapport de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) pour l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) invalide l’hypothèse de risque sanitaire pour les riverains des antennes relais.

Mars 2003 : Paris signe une charte de bonne conduite avec les opérateurs de téléphonie mobile exigeant que les habitants ne soient pas exposés à plus de 2 volts/mètre en moyenne sur 24h, un seuil très inférieur à la norme européenne de 41 V/m.

Avril 2003 : un rapport de l’Agence Française de sécurité sanitaire environnementale (Afsse) sur les effets de la téléphonie mobile sur la santé établit que « le risque n’est pas quantifiable ».

2004
Janvier : un rapport du Groupe consultatif sur les radiations non ionisantes britannique qui a passé en revue les études menées dans le monde depuis 2000 conclut à l’innocuité des téléphones portables et des antennes relais.
Avril : l’Association des maires de France et l’Association française des opérateurs mobiles (Afom) élaborent un guide des bonnes pratiques entre maires et opérateurs pour une plus grande transparence dans l’implantation des antennes relais.
Octobre : une etude sur les ondes scientifique suédoise établit qu’une exposition de plus de dix ans aux téléphones portables de la première génération double le risque de développer une tumeur bénigne.

2005
Janvier : la recrudescence de cancers pédiatriques observée à Saint-Cyr-l’Ecole (Yvelines) durant les années 90 résulte d’une simple « variation liée au hasard » selon le rapport des experts dépêchés par le ministère de la Santé.
Mai : une etude sur les ondes suédoise établit que les utilisateurs de portable dans les régions rurales auraient plus de risques de développer une tumeur au cerveau que les citadins, les portables fonctionnant avec une puissance d’émission plus élevée qu’en ville, pour compenser l’éloignement des antennes relais.
Juin : l’Afsse recommande de systématiser la délivrance de kits mains libres, et d’afficher du taux d’émission (DAS) sur les téléphones et les lieux de vente. Elle préconise de renoncer provisoirement à la fabrication et à la distribution d’appareils destinés aux enfants.
Etienne Cendrier de l’association Robin des toits est condamné par le Tribunal de grande instance de Paris à verser 5000 euros de dommages intérêts à Bouygues Télécom pour des propos diffamatoires. La décision est confirmée en avril 2007.
Août : les résultats préliminaires du programme international de recherches Interphone, lancé en 2000, indiquent qu’il n’y a pas de risque substantiel de tumeur durant les 10 premières années mais qu’un risque accru ne peut être exclu à plus long terme.

2006

Mai : poursuivi pour diffamation par Orange et SFR, Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des toits, est relaxé par le tribunal correctionnel de Paris.
Septembre : un rapport mis en ligne sur le site du ministère de l’Écologie pointe le manque de rigueur et d’indépendance des experts de l’Afsset.

2007

Janvier : les résultats des recherches sur l’effet biologique des téléphones portables sont biaisés par leurs financements, selon une équipe de chercheurs suisses de l’université de Berne.
Septembre : les résultats français de l’enquête Interphone, menée dans 13 pays, pointent le risque cancéreux pour les gros utilisateurs de téléphone mobile.
Octobre : une étude suédoise indique qu’au-delà de dix ans d’utilisation d’un cellulaire, le risque de développer une tumeur cérébrale maligne serait multiplié par deux.
Novembre : le comité hygiène et sécurité de la Ville de Paris vote le principe d’un moratoire sur le Wi-Fi dans les bibliothèques municipales parisiennes. Elles seront remises en service un an plus tard.

2008
Juin : 20 cancérologues lancent un appel pour alerter les Français sur les dangers du portable. L’Académie de médecine s’insurge contre cet appel jugé dramatisant.
Une étude belge montre une augmentation de la mortalité chez le rat exposé aux ondes utilisées dans les technologies mobiles.
Juillet : le responsable de l’institut de recherche contre le cancer de l’Université de Pittsburgh recommande à ses 3000 employés de limiter leur usage du portable, en s’appuyant sur des données non encore publiées.
Septembre : la publication de l’étude épidémiologique Interphone est une nouvelle fois reportée.

Octobre : Bouygues Télécom est condamné par le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) à démonter une antenne relais dans la banlieue de Lyon au nom du principe de précaution. Cette décision inédite est confirmée par la cour d’appel de Versailles en février 2009.
Décembre : après la découverte de plusieurs cas de cancers suspects près d’une école à Draveil (Essonne), le maire demande une enquête épidémiologique.

2009

Mars : SFR est condamné par le tribunal de grande instance de Carpentras à démonter une antenne relais à Châteauneuf-du-Pape. L’Académie de médecine dénonce ce jugement qui selon elle ne repose sur aucun fait scientifique solide et réaffirme que les antennes relais ne présentent pas de danger pour la santé.
Avril : ouverture du « Grenelle des ondes » au ministère de la Santé. Il ne débouchera que sur de simples pistes, comme l’interdiction des téléphones portables à l’école. L’Etat renonce à faire abaisser, comme le demandaient les associations, les seuils d’émission tolérés.
Mai : Bouygues Télécom annonce renoncer à toute nouvelle implantation en attendant une clarification du débat.
Juillet : Paris décide d’expérimenter l’abaissement du seuil d’exposition aux ondes à 0,6 v/m au lieu du seuil de 2 v/m en vigueur dans la capitale.
Nouvelle réunion du Grenelle des ondes qui décide la création d’un comité opérationnel sur les antennes relais, de groupes de travail sur les protocoles de mesures des ondes et sur les conditions de mise en oeuvre d’une recherche indépendante.
Août : la justice interdit à Orange l’installation d’une antenne relais à Paris. Orange annonce son intention de faire appel.
Septembre : un an après la condamnation de Bouygues Telecom à démonter une antenne-relais dans les Yvelines, la justice lyonnaise rejette la demande d’un collectif de parents d’élèves exigeant le démantèlement d’une antenne près d’une école.
Octobre : le Sénat interdit l’usage des téléphones portables dans les écoles maternelles, primaires et collèges.
Le rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) sur les radiofréquences conclut qu’il n’existe aujourd’hui « aucune preuve convaincante d’un effet biologique » de ces ondes, mais recommande de réduire les expositions.
Novembre : le député UMP Alain Gest rend un rapport parlementaire préconisant plus de transparence lors de l’installation des antennes et des études plus poussées sur l’impact sanitaire du portable pour les enfants.
Décembre : une enquête parue dans le Journal of The National Cancer institute analysant l’évolution du nombre des tumeurs cérébrales entre 1974 et 2003 au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède, ne montre pas d’augmentations significatives.

2010

Mai : les résultats de l’étude Interphone, commencée en 2000 et discutée par les scientifiques depuis 2006, publiés dans la revue International Journal of Epidemiology, concluent à l’absence de risque accru de cancer pour les utilisateurs de portables.

 

2011

JUIN : L’OMS déclare les ondes électromagnétiques potentiellement cancérigène.

AOUT : Etude scandinave sur les dangers des ondes électromgnétiques

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Risques des fours micro-ondes

Les ondes électromagnétiques s’échappent parfois des portes des fours micro-ondes.

Un très vieux article de 1989 sur les risques des fours micro-ondes et les fuites des ondes électromagnétiques! Un article intéressant pas si lointain que cela. Je suis surpris sur la qualité d’information donné à l’époque alors qu’aujourd’hui il y a très peu d’information car ces équipements électroménagers sont rentrés dans les mœurs.

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En dépit d’une rumeur persistante, et qui, elle, passe les portes des maisons, le risque présenté est quasiment nul.

Le trajet des ondes

Le magnétron – uniquement accessible aux techniciens des services après-vente transforme l’énergie électrique qu’il reçoit en micro-ondes qui seront réparties dans l’ensemble de la cavité du four grâce au brasseur d’ondes. Les ondes atteignent alors l’aliment de différentes façons : soit directement, propulsées par le brasseur d’ondes ; soit indirectement, par réflexion sur les parois, la porte ou le solde l’enceinte. Malgré les systèmes de sécurité mis au point par les industriels, certaines ondes peuvent s’échapper par la porte, surtout si le joint est endommagé ou s’il est sale (dépôt de graisse).

Les Français sont-ils plus conscients que les Américains ou les Japonais du danger des ondes électromagnétiques émises par les fours à micro-ondes ? Ou bien seraient-ils hostiles à un mode de cuisson non traditionnel ? Toujours est-il que ce marché, florissant Outre-Atlantique, démarre à peine en France, après une période pourtant longue, 8 ans, de mise à l’épreuve.

Lorsque la société Philips lança les premiers fours en 1977, les autres constructeurs restèrent dans l’expectative. Beaucoup d’entre eux ont attendu, pour lui emboîter le pas, que Philips « essuyât les plâtres ». Et pour cause : en 1981, 24 000 fours seulement ont été vendus en France. Mais sept ans plus tard, c’est plus de 1 600 000 fours qui ont été achetés (soit un taux d’équipement de 17 % pour 1 988). On peut espérer mieux, au regard du taux d’équipement de la Grande-Bretagne (38 %).

Les ménagères françaises ont donc consenti à un mariage de raison avec cette nouvelle technologie.

Mais ces perspectives fastes risquent d’être freinées par une rumeur, une de plus : il y aurait danger de fuite d’ondes par les portes des fours. L’alerte est bien réelle puisque certains constructeurs, interrogés là-dessus, se cantonnent à des réponses laconiques… se souvenant que les soupçons sur le risque de se faire cuire la main ou d’« attraper le cancer » dans sa cuisine ont longtemps gelé ce marché. Heureusement, la majorité d’entre eux, la conscience tranquille, jouent la transparence.

Il faut donc rappeler ce que sont la nature physique des rayonnements émis et la technologie de fonctionnement des fours. Les micro-ondes font partie de la famille des ondes électromagnétiques, dont le spectre de rayonnement est constitué de six autres types d’ondes : les ondes radioélectriques (radios, télévisions), les infrarouges (appareils de chauffage et de cuisson), la lumière, les ultraviolets (lampes à bronzer), les rayons x (appareils de radiographie) et les rayons gamma (appareils de soins médicaux). Toutes ces catégories d’ondes se déterminent par deux paramètres : la fréquence (nombre d’oscillations par seconde) et la longueur d’onde (distance parcourue pendant la durée d’une oscillation). Aux deux extrémités du spectre, on trouvera donc les radiofréquences de l’ordre du millier de hertz pour des longueurs kilométriques et les rayons gamma de l’ordre de l’exahertz (1018 hertz) pour des longueurs d ‘ondes mesurées en millimètres ou fractions de millimètre.

Celle qui nous intéresse est prise entre l’infrarouge et les radiofréquences, plus exactement à 2 450 Mhz pour une longueur d’onde de 12,2 cm : les deux valeurs caractéristiques de l’onde émise par le coeur du système de chauffage de tous les fours à micro-ondes du monde entier, le magnétron.

Ce générateur convertit l’énergie électrique qu’il reçoit, par l’entremise d’un transformateur branché sur le réseau EDF, en micro-ondes (1). Celles-ci seront alors canalisées par un guide d’onde (conduit métallique dans lequel les ondes rebondissent pour former un faisceau à peu près homogène) qui débouche dans l’enceinte du four ; là, les ondes irradient les aliments et donc, les chauffent (voir dessin ci dessus). Le contact entre l’onde et la nourriture produit, en effet, une transformation de l’énergie électrique véhiculée en énergie mécanique, puis en énergie calorifique.

Cette transformation repose essentiellement sur la polarité de chacune des milliards de molécules d’eau contenues dans les premiers centimètres de l’aliment. En effet, dans cette molécule (H2O) les charges électriques ne sont pas uniformément réparties. Il existe un excès de charges négatives au voisinage de l’atome d’oxygène et une charge positive auprès des deux atomes d’hydrogène (molécules dit espolaires). Au repos, elles sont orientées dans tous les sens, mais, sous l’effet du champ électrique – un des deux champs de l’onde électromagnétique – elles auront tendance à s’orienter dans la direction de ce dernier. L’irradiation par micro-ondes revient en fait à inverser 2450 fois par seconde le sens du champ électrique. Les molécules tentent alors de suivre ces vibrations en tournant sur elles-mêmes, à la manière des deux pointes de l’aiguille d’une boussole autour de laquelle on déplacerait, un aimant. Résultat, cette agitation désordonnée des molécules échauffe le milieu par des frottements, d’autant plus nombreux qu’elles sont 125 milliards de milliards par millimètre cube d’aliment. L’énergie calorifique ainsi produite sera alors transmise par conduction à l’ensemble de l’aliment.

Cet effet thermique, mis à profit dans la cuisson, peut donc se reproduire sur les tissus biologiques humains imbibés d’eau, comme les muscles (30 à 80 %). Mais il faut savoir qu’à l’intérieur du four, la puissance d’émission est de l’ordre du watt par centimètre carré tandis qu’à l’extérieur de l’enceinte, les fuites accidentelles ne peuvent s’exprimer qu’en dixième de milliwatt par centimètre ca rré (0,15 mW/cm2), compte tenu des systèmes d’isolation des fours.

Une telle puissance ne peut pas provoquer l’agitation d’un nombre suffisant de molécules d’eau, pour déclencher l’échauffement des tissus biologiques d’une personne se trouvant près du four.

De plus, lors du contact avec la peau, 70 % de la puissance de l’onde incidente résiduelle sont réfléchis puisqu’il s’agit d’un tissu vivant. On pourrait croire alors que les 30 % restant suivent leur petit bonhomme de chemin pour atteindre des organes vitaux et déclencher d’autres types de symptômes. Là encore, de multiples expériences (2) ont prouvé qu’à la fréquence de 2450 MHz, la pénétration des tissus ne dépasse pas 0,3 cm, écartant de nouveau tout danger.

Pas d’effet thermique, c’est donc sur. Les chercheurs ont alors tenté d’évaluer d’autres risques éventuels, plus insidieux, qui intéresseraient l’infrastructure cellulaire ou tissulaire (voir tableau). Ils ont trouvé que ces tests d’irradiation, pratiqués à faible puissance (inférieure à 10 mW/cm2), ne déclenchent pas d’effet mutagène, ni de troubles enzymatiques. Par contre, des mécanismes physiologiques tels que les échanges ioniques où la respiration cellulaire peuvent être affectés, sans que l’on puisse toutefois évaluer leurs conséquences sur le fonctionnement des organes. Mais ces troubles biologiques théoriques apparaissent a près des temps et à des puissances d’exposition largement supérieurs aux conditions de la vie courante. Surtout, ils n’apparaissent pas aux valeurs autorisées par la norme.

Pour affiner leurs expériences et éviter des extrapolations trop rapides, les biologistes ont fabriqué des modèles humains (les fantômes). Ce sont des mannequins qui reconstituent assez fidèlement les propriétés biologiques d’absorption des différents tissus (muscles, os…) que rencontre l’onde électromagnétique. On observe alors que les fréquences facilement absorbées, donc les plus dangereuses, se rencontrent dans une gamme allant de 30 à 400 MHz, avec un pic de risque maximum à 70 MHz. Dans cette fenêtre de fréquences, l’ensemble du corps réagit comme une antenne en captant les ondes, augmentant du même coup l’énergie absorbée ( voir courbe). Par exemple, à 400 MHz, la tête sera plus atteinte puisque sa taille, comparable à la longueur d’onde d’une telle fréquence, focalisera les rayonnements vers le cerveau, créant des points chauds pouvant endommager le système nerveux.

Là encore, les micro-ondes sont donc dangereuses pour l’homme, mais pas à la fréquence de nos fours (2 450 MHz). Pour cette valeur, le coefficient d’absorption est dix fois moins important. Ce coefficient confirme donc que la marge de sécurité des fréquences à usage industriel est bien efficace.

De plus, l’ensemble des effets biologiques observés se place dans le cas extrême où l’animal est irradié pendant des périodes allant d’une minute à 9 jours et à des puissances de 100 mW/cm2. Mais dans quelles proportions sommes-nous irradié s par les fours ? Il s’en faudrait que le chauffage d’un plat surgelé nous expose à l’irradiation de ce type ! La norme C 73 601 en vigueur autorise un niveau de fuite de 5 mW/cm2. Mais les constructeurs ont appliqué un deuxième coefficient de sécurité qui multiplie le premier par 30. En effet, un four sortant de l’usine présente des fuites de 0,15 mW/cm2 maximum. Il est évident qu’une telle puissance n’est en aucune mesure comparable aux valeurs à effets biologiques.

En fait, s’il y avait danger, il serait le plus souvent provoqué par le consommateur lui-même. Il faut savoir qu’on n’utilise pas un tel four sans respecter un minimum de mesures de sécurité qui sont bien expliquées sur les notices d’emploi . Mais il est vrai que certaines marques suscitent la confusion et multiplient les chances d’erreurs d’utilisation, en basant leur publicité sur la possibilité d’utiliser même des plats en fer dans un micro-onde. Or même si le magnétron est équipé d’un dispositif de protection contre le retour des ondes réfléchies par n’importe quel métal, il n’est pas conseillé de tenter le diable… De plus, de petits appareils vendus dans le commerce pour mesurer les fuites d’ondes (Microtek…) entretiennent la psychose du danger. Appliquée contre les parois de la porte, l’aiguille passe dans la zone rouge dès que la fuite dépasse les 1mW/cm2. Or, il faut être technicien pour savoir qu’à cette puissance, il n’existe plus aucun rayonnement à 26 cm du four. Ce petit gadget fonctionne donc selon la loi du tout ou rien. Non seulement, il ne permet pas d’évaluer la puissance exacte de la fuite, mais en plus il alarme inutilement les consommateurs les plus anxieux, ceux qui croient encore que les fours à micro-ondes sont dangereux…

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(1) Il s’agit d’un tube à vide constitué d’une cathode cylindrique entourée d’une anode circulaire. Le tourbillon d’électrons entraînés par la conjugaison des champs électriques et magnétiques y entrent en résonance et atteignent ainsi la fréquence de 2 450 MHz.

(2) Critère d’hygiène de l’environnement 16 Fréquences radioélectriques et hyperfréquences, OMS. Effets biophyssiques et biologiques associés à l’utilisation des micro-ondes, A.J Berteaud. Etude des effets biologiques des micro-ondes à faibles et forts niveaux de puissance chez les micro organismes et les cellules de mammifères, Michèle Dardalhon.

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Comment les constructeurs combattent les fuites

La plupart des constructeurs utilisent des combinaisons de plusieurs systèmes de sécurité que l’on peut regrouper en deux catégories : les sécurités mécaniques et les sécurités électriques. Contrôlant l’ensemble de l’appareil, ces systèmes se concentrent tout de même en son point stratégique, la porte. Outre les contrôles de résistance à la contrainte, par application d’une force sur les bords libres de la porte, des essais d’endurance de ses éléments constitutifs (charnière, joint…) permettent de vérifier l’usure, après un total de 100000 cycles de fonctionnement.

Cependant, les deux pièges à ondes sont les systèmes les plus efficaces. Le premier est constitué par de la ferrite (Fe304) noyée dans un joint en plastique (polyéthylène) collé entre la porte et l’enceinte. Ce mélange d’oxyde métallique capte les ondes puis s’agite à leur contact en dissipant du même coup leur énergie. Le deuxième est une cavité appelée piège « quart d’onde » dans laquelle l’onde entrant par la partie supérieure de la porte revient un instant plus tard à son point de départ par réflexion sur le métal. Au retour, elle se trouvera en opposition de phase avec la suivante provenant du four, et les deux s’annuleront.

Actuellement, les recherches des constructeurs se polarisent sur ces deux astuces afin d’augmenter leur efficacité puisqu’il reste tout de même quelques fuites sur les fours neufs, de l’ordre de 0,15mW/cm2.

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Les effets des micro-ondes

Les effets biologiques.

Ce tableau résume les résultats publiés par 88 publications. Pour toutes ces expériences de laboratoire, les puissances et les temps d’exposition sont largement supérieurs aux conditions rencontrées dans la vie courante. Ainsi, l’embryon de souris, même s’il a été soumis à des micro-ondes dont la fréquence est identique à celle des fours – 2450 MHz -, a été exposé 3 heures par jour pendant 3 jours à des puissances de 30 mW/cm2 alors que les fuites au niveau de la porte d’un four sont 200 fois moins importantes.

L’absorption des micro-ondes par le corps humain varie en fonction de la fréquence d’émission. Pour un homme de 70 kg soumis à une puissance de 1 mW/ cm2 (contre 0,15 mW/ cm2 pour les fuites de la porte) elle est maximale – et dangereuse – à 70 MHz, tandis qu’aux fréquences industrielles de 27 MHz, 434 MHz et 2450 MHz, elle est dix fois moins importante.

 

Didier DUBRANA

Science & Vie N°860, Mai 89, page 124

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Comment tester l’étanchéité d’un four à micro-onde ?

EkoTonick – DETECTEUR de FUITES pour FOUR A MICRO-ONDES

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Opposition sur l’installation d’antenne relais Free Mobile

Colmar ne veut pas des antenne relais de Free Mobile

Coup dur pour Free Mobile. En écho à la pétition déposée par plusieurs centaines d’habitants craignant pour leur santé, Gilbert Meyer, le maire de Colmar, bloque l’installation d’une antenne relais sur l’église de la ville.

Déployer son réseau de téléphonie mobile n’est pas de tout repos pour Free Mobile. L’opérateur se heurte au refus de Gilbert Meyer, le maire de Colmar, dans le Haut-Rhin, d’installer une antenne relais au sommet de l’église Saint-Joseph.

Conséquence de pressions populaires, cette décision municipale intervient surtout à la suite de protestations qui ont mené à la signature, par 260 Colmariens, d’une pétition dont les Dernières Nouvelles d’Alsace se font l’écho.

Ledit document fait mention des conclusions délivrées au printemps dernier par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

L’institution dépendante de l’ONU avait alors qualifié de « potentiellement cancérigènes » les ondes radio émises et reçues par les téléphones portables.

Sous l’égide de la dénommée Edith Le Bras, des manifestations se sont tenues au pied de l’église Saint-Joseph. Quelques centaines de riverains y évoquaient le principe de précaution et scandaient des refrains aux allures de plaidoyer écologiste.

« Il y a déjà sur cet édifice des antennes [de téléphonie mobile}, mais aussi pour la TV et la radio. Nous n’en voulons pas plus« , expliquaient alors les protestataires.

Free Mobile est censé implanter dans l’Hexagone une quarantaine d’équipements similaires pour lancer ses premières offres mobiles en 2012.

Contrarié dans sa démarche, l’opérateur n’oublie pas que le verdict de Gilbert Meyer est loin de faire l’unanimité. Les pro-Free ont aussi une carte à jouer

Leur argument est simple et relève de l’entrave à la libre concurrence : les futurs concurrents de Free Mobile, à savoir Orange et Bouygues Telecom, disposent déjà d’une antenne relais sur cette même église. Affaire à suivre.

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Logement anti pollution électromagnétique et personne électrosensible

Pollution électromagnétique : Forteresse anti-ondes sans natel ni Wifi

Situé dans un lieu inaccessible aux téléphones portables, une ancienne école accueillera les récalcitrants aux technologies sans-fil.

Le taux d’électrosmog mesuré par Hans-Ulrich Jakob est très faible. (photo: MAR) 

«C’est malheureux, le nombre de personnes en Suisse qui doivent déménager au fin fond des vallées pour fuir les effets nocifs des irradiations», déplore Hans-Ulrich Jakob, de Gigahertz. Cette association s’est fixée comme but de protéger la population des conséquences néfastes de la pollution électromagnétique. Elle prévoit ainsi l’aménagement d’un bâtiment qui en soit pratiquement exempt à Schwarzenburg (BE), une région pauvre en électrosmog, située à moins d’une heure du centre-ville de Berne, relate «20Minuten.ch».

La société a déniché un ancien établissement scolaire qui abritera huit appartements, dont certains seront loués à des vacanciers. «L’emplacement est idéal. J’ai rarement mesuré des taux d’électrosmog aussi bas qu’ici», détaille Jakob. «Beaucoup d’électrosensibles seraient heureux de venir se ressourcer ici, ne serait-ce que pour quelques semaines». Dans les logements, natels et wifi sont bannis. Les installations électriques seront elles pourvues de câbles blindés et le courant sera coupé durant la nuit.

Dangereux pour la santé

La commune pourrait participer au financement du projet. Ce dernier, estimé à 1,2 million, est déjà assuré. Selon le site electrosmog.info, l’exposition aux champs électromagnétique représente un risque de santé pouvant engendrer problèmes de cœur, insomnies ou douleurs dans les articulations.

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Augmentation des ondes électromagnétiques à Guingamp

Sept ans que Castel-Pic attendait les mesures des ondes produites par l’antenne. Les riverains ont eu leur réponse.

Ils étaient une quinzaine réunie au pied de l’antenne située à Castel-Pic, hier après-midi. Riverains, membres du collectif Antennes touche pas à ma santé et deux élus (Mona Bras et Yannick Kerlogot), venus assister aux mesures des ondes électromagnétiques, effectuées par un technicien d’une entreprise spécialisée. Une première depuis 2 002. « Il y a 7 ans, le relevé avait indiqué une moyenne de 0,56 volt par mètre. Avec les nouvelles technologies, trois opérateurs aujourd’hui contre un à l’époque, et les mesures que j’ai personnellement effectué, nous savons que ça a augmenté », explique Jean-Yves Lorinquer du collectif.

Les faits lui donnent raison. Après différentes mesures autour de l’antenne, les nouvelles données varient entre 1,5 et 3 V/m. « Le parlement européen a récemment exhorté tous ses pays membres à réduire les ondes émises à 0,6 V/m », rapporte Mona Bras, élue et membre du collectif.

Préoccupant

Le seuil est largement dépassé. Alors même que les conditions de ces mesures n’étaient pas satisfaisantes « Effectuées au mois d’août, à une heure ou les ondes ne sont pas à leur maximum », le constat est donc préoccupant. Dans une pétition adressée à la mairie en juin, les membres du collectif ont prévenu : « Si les mesures dépassent les 0,6 V/m, les opérateurs devront s’engager par contrat à atteindre ce seuil en moins d’un mois. Sinon, l’antenne devra être retirée. »

Léo LECOMTE

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Stérilité masculine provoquée par le téléphone portable

Mobilité, partabilité et stérilité masculine !

Vous me direz qu’il  n’y a aucun lien entre ces mots. Et bien si, un effet potentiel de la téléphonie mobile est la stérilité chez les hommes qui en font usage de façon prolongée. Déjà en 2007, la Cleveland Clinic, un hôpital de référence mondial avait observé parmi ses patients une proportion élevée de stérilité chez les hommes qui communiquaient avec le téléphone portable pendant plus de 2 heures par jour par rapport à ceux qui l’utilisaient moins de deux heures quotidiennement. Depuis lors, de nombreux chercheurs se sont employés à éclaircir cette question.

Comme les modèles chez les mammifères peuvent être parfois extrapolés à l’homme, diverses expériences ont été menées sur des rats et des lapins dans des laboratoires dans de nombreux pays. La majorité de ces investigations (mais pas toutes) ont donné la même conclusion : les ondes émises par le téléphone portable perturbent la formation des spermatozoïdes chez ces animaux. Plus précisément, elles réduisent leur nombre, leur mobilité, leur viabilité et affectent leur forme normale. En gros, un spermatozoïde est constitué d’une tête, d’une partie intermédiaire, et d’une queue (appelée flagelle) qui l’aide à se déplacer dans l’organe génital de la femelle vers l’ovule pour la féconder. Pour que la fécondation soit un succès, il faut que les spermatozoïdes soient bien formés.

Certains spermatozoïdes de ces animaux soumis aux ondes électromagnétiques du portable avaient de petites têtes, d’autres de grosses têtes, d’autres encore des queues courtes ou enroulées, etc. Ce qui les rend inaptes à féconder l’ovule de la femelle. La façon dont s’opère l’effet des ondes sur les spermatozoïdes est mal connu : certains évoquent l’effet de chaleur de ces ondes sur les testicules, d’autres les possibles dommages qu’ils font subir à l’ADN de ces cellules, d’autres encore leur possible action sur d’autres parties spécifiques du spermatozoïde. Il n’y a pas encore de consensus dans la communauté scientifique.

Les mêmes malformations ont été observées chez les spermatozoïdes des hommes qui utilisaient le portable plus de deux heures dans la journée. Il ne s’agit pas d’une impuissance sexuelle. L’érection se fait normalement. Les rapports sexuels avec la partenaire se passent sans difficulté particulière. L’éjaculation se fait normalement et le sperme paraît normal à l’ œil nu. Mais c’est la qualité de ce sperme qui ne permet pas à la femme de tomber enceinte. Quatre caractéristiques principales des spermatozoïdes normaux sont affectées :

Le nombre : un sperme normal contient au moins 20 millions de spermatozoïdes par millilitre. Si le nombre est moins élevé (oligospermie), cela peut compromettre la fécondation de l’ovule. Une oligospermie a été parfois observée chez ceux qui étaient beaucoup exposés aux ondes du portable.

La forme normale : Il peut avoir trop de spermatozoïdes malformés (têtes irrégulières, allongées, grosses, queues courtes, enroulées etc.) et ceux-ci ne peuvent pas réaliser le travail souhaité : monter jusqu’à l’œuf de la femme et accomplir la fécondation.

La mobilité : le spermatozoïde doit « nager » dans le liquide spermatique qui l’environne et se déplacer dans l’appareil génital de la femme. Cette aptitude à se déplacer peut être affectée sous l’effet prolongé des ondes émises par le portable.

La viabilité : il existe un grand nombre de spermatozoïdes déjà morts à l’éjaculation.

Souvent hélas, dans certains contextes, c’est la femme que l’on va pointer du doigt. Rappelons que dans 50% des cas de couples infertiles, la stérilité vient de l’homme.

Bonne nouvelle !

La bonne nouvelle, c’est que selon les données actuelles (encore partielles), cette stérilité masculine provoquée par le téléphone portable n’est pas permanente. Dès que les spermatozoïdes malformés ou affectés sont évacués, on peut avoir une nouvelle vague de sperme de meilleure qualité. A condition que l’on arrête l’exposition prolongée aux ondes du téléphone portable. Il faut 74 jours en moyenne chez l’homme pour former une génération de spermatozoïdes. En théorie, il faudrait donc un délai minimum de 74 jours en moyenne après l’arrêt de cette exposition pour obtenir la première « génération » de spermatozoïdes de bonne qualité. Mais si les lésions vont au-delà des spermatozoïdes (testiculaires par exemple), le délai pourrait être plus long.

Précaution :

Pour éviter que les spermatozoïdes ne soient pas exposés de façon abusive aux ondes électromagnétiques du portable, il faut :

- limiter son temps de communication (moins de 2 heures par jour)

- éviter de mettre le portable dans les poches et de le porter dans un étui autour de la hanche

Au lieu de le porter sur le corps, on peut le mettre dans le sac, sur la table, le bureau etc.

En conclusion, l’effet des ondes émises par le téléphone portable sur la qualité du sperme chez l’homme n’est pas encore confirmé de façon définitive par la communauté scientifique. Cependant, il serait sage d’appliquer le principe de précaution : limiter le temps de communication et éloigner le portable du corps toutes les fois où cela est possible.

Pascal NiTIEMA : Médecin et Épidémiologiste / nitiemapascal@gmail.com

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Collectif Les alliés sans antennes

Reportage France3 sur le collectif  » Les alliés sans Antenne » à Grenoble

Au 141-143 de la rue des Alliés à Grenoble, immeuble privé, des parents co-propriétaires, « Les alliés sans antennes », s’inquiètent des effets des ondes sur la santé de leurs enfants.

Encore des questions sur la santé après l’installation de nouvelle antenne relais sur un toit d’immeuble habité par de nombreuses familles à Grenoble.

Pour lire la vidéo du reportage FRANCE 3 sur les alliès sans antenne

 

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Emission sur le danger du téléphone portable

Un reportage Australien traduit en français sur le danger du téléphone portable. Une émission claire sur les effets du rayonnement électromagnétiques des téléphones portables.

http://www.youtube.com/watch?v=OypboP4hJU0

De quoi se poser de sérieuses questions sur les réels risques du téléphone portable.

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