Radar militaire et émissions électromagnétiques excessives

Émissions électromagnétiques d’un radar militaire à Sommepy-Tahure

Des analyses de l’armée de l’air pointent du doigt les émissions électromagnétiques du radar de Sommepy-Tahure

France 3 Champagne-Ardenne s’est procuré les documents : analyses de la direction générale de l’armement en mai dernier et lettre du colonel de la BA 113 responsable de la zone. Il y reconnait le risque d’exposition.

Sommepy-Tahure. Un village situé dans la Marne, à quelques pas : le camp militaire de Suippes. Ici, les habitants cohabitent depuis très longtemps avec l’armée. Alors, quand nous arrivons avec notre caméra pour parler d’un radar à risque, personne ne veut répondre.

Pourtant, les documents qui sont parvenus à la rédaction de France 3 Champagne-Ardenne sont sans appel. Sommepy-Tahure abrite un radar dit « Satam ». En mai dernier, la direction générale de l’armement a mesuré son rayonnement électromagnétique (à l’époque, le radar était encore sous la responsabilité de la Base aérienne 112 aujourd’hui dissoute). Dans le rapport « non officiel », il est souligné que « les valeurs mesurées ce jour sur les installations et à leurs abords montrent que la zone rouge est plus grande que la zone grillagée ». Autrement dit : les émissions électromagnétiques sont non seulement excessives, mais en plus, elles dépassent la zone strictement militaire et menacent potentiellement les civils.

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L’antenne-relais fait polémique à Saint-Suplice

Antenne-relais de Saint-Suplice

L'antenne-relais édifiée derrière l'ancien bâtiment de la RAGT
L’antenne-relais édifiée derrière l’ancien bâtiment de la RAGT. /Photo DDM. P.B.

Durant l’été, sur l’ancien site de la RAGT, racheté par la commune, a été édifiée une antenne-relais pour la téléphonie mobile. Une antenne-relais (ou station de base) de téléphonie mobile est un émetteur-récepteur de signaux électriques de communication mobile qui convertit des signaux électriques en ondes électromagnétiques (et réciproquement). Le résultat esthétique n’est pas des plus heureux et la discrétion laisse à désirer. Mais, le plus important ne se situe pas là. L’installation des antennes-relais est un sujet particulièrement discuté. Évoquant le principe de précaution, des associations s’opposent à l’implantation de certaines antennes-relais, notamment près des écoles.

De même, depuis quelques années déjà, de nombreux scientifiques, se basant sur des études réalisées, ont interpellé les pouvoirs publics sur les dangers éventuels que font courir à la population l’émission des ondes électromagnétiques. Il est vrai aussi que les institutions officielles internationales telles que l’OMS, ou en France l’Académie de Médecine, ne voient pas de raison pour prendre des précautions plus particulières par rapport à certains lieux, étant donné que le danger de celles-ci est, d’après ces mêmes instances, inexistant. Bernard Vergnaud, adjoint au maire, chargé du cadre de vie et de la voirie, en dit un peu plus : « Nous souhaitions la sortir du château d’eau afin que seul le Syndicat des Eaux de la Montagne Noire intervienne sur le site. Nous ne faisons que déplacer le problème si problème il y a, j’en conviens. Pour des raisons de couverture, Bouygues ne souhaitait pas l’édifier loin du centre ville. Si nous refusions son implantation sur un terrain communal, il y avait le danger qu’elle soit installée sur le terrain d’un particulier où nous ne maîtrisions rien. Bouygues paie un loyer de 3250€ annuel à la commune. L’antenne entrera en fonction à la fin de l’année. Des tests de mesure des ondes électromagnétiques seront effectués dès la mise en service ».

 

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Conseils pour se proteger des ondes WI-FI

Se proteger des ondes WI-FI

Eteindre le wifi

Pour se proteger des ondes WI-FI, Pensez à éteindre votre réseau wifi. L’intensité qu’il émet est 6 fois moins important que les téléphones portables. Cependant sa fréquence est  proche de celle de votre four à micro-ondes. Je vous rappelle que le réseau filaire est la meilleure protection de vous proteger contre les ondes. Si vous utilisez le WI-FI, pensez à l’éteindre même lorsque vous ne l’utilisez pas.

Les boxs sont fournies avec le wifi activé par défaut. Pensez à le désactiver même si vous ne l’utilisez pas, sans oublier d’éteindre également le wifi communautaire (hot bot).

Si vous habitez en appartement, l’idéal est bien sûr de convaincre vos voisins de faire de même afin de vous prémunir des émissions d’ondes.

Se proteger passe en premier par une prise de conscience personnelle puis collective!

Lire notre article sur se proteger des ondes du télephone portable

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Une vidéo pour comprendre la mesure du DAS

La mesure du DAS

La mesure du DAS ou Débit d’Absorption Spécifique calcule la quantité d’énergie émise par un téléphone portable. vous découvrirez dans cette vidéo les différents tests au banc de mesure du laboratoire du Mans.

Ici, notre lien pour comprendre le DAS des GSM

 

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Risque ondes wi-fi et maintenant risque ondes li-fi

Après les ondes Wi-fi ?

Une alternative au wi-fi ? C’est la Visible light communication ou communication par lumière visible (VLC). La transmission des informations à distance se fait par des impulsions lumineuses . Encore une nouvelle technologie, appelée Li-Fi.

Harald Haas, professeur de Communication mobile à l’Université d’Edimbourg a démontré comment mettre en place un réseau de télécommunication sans fil grâce à des LEDs lors de son intervention à la conférence TED Global 2011.

Les LEDs peuvent changer d’état très rapidement et donc avoir un débit suffisant pour la transmission d’information. La fréquence des LEDs est si rapide que l’oeil humain ne perçoit pas le clignotement et ne voit qu’une lumière fixe.

Selon Harald Haas, l’objectif final étant la création d’une spin-out universitaire en 2012 pour sa commercialisation.

Des équipes de chercheurs des Universités d’Oxford et d’Edimbourg travaillent sur la transmission de données parallèles via des panneaux de LEDs. D’autres travaux s’intéressent à l’utilisation de LEDs de couleurs différentes pour pouvoir utiliser différents canaux de fréquence. Une équipe de l’Institut Heinrich Hertz à Berlin est récemment parvenue à atteindre un débit de 800 Mbit/s en utilisant une LED blanche. Les LEDs développées au sein du projet D-LIGHT devraient quant à elles être capables de transmettre des informations à 100 Mbit/s, soit un débit plus rapide que la plupart des offres haut débit actuelles.

Une fois mise en place, cette technologie pourrait résoudre les problèmes de bande passante disponible sur les ondes radio. En effet en 2009, la Commission fédérale des communications des Etats-Unis (US Federal Communications Commission) a émis un avertissement concernant la réduction des fréquences radio disponibles. En effet, la transmission de volumes toujours plus grands de données via les téléphones mobiles pourrait bientôt dépasser la capacité disponible en bande passante sur l’ensemble du spectre d’ondes radios. La technologie VLC pourrait donc être une alternative, d’autant que les infrastructures sont déjà en place et que le spectre de lumière visible soit le nombre de fréquences disponibles est dix mille fois supérieur à celui des ondes radios.

Il y a approximativement 14 milliards d’ampoules utilisées pour l’éclairage public dans le monde. Le réseau Li-Fi coûterait dix fois moins cher que le Wi-Fi et utilise des ondes lumineuses plutôt qu’électromagnétique. Quid des risques ondes wi-fi? La technologie aura en plus d’autres utilisations dans les avions ou bien intégrée à des appareils médicaux, voire sous l’eau, là où le Wi-Fi ne fonctionne pas.

Cependant la réception du signal n’est pas optimale lorsque l’émetteur et récepteur ne sont pas alignés. Un obstacle fin empêchera la transmission du faisceau de lumière. La lumière du soleil peut être également un facteur de perturbation. Pour Mark Leeson, de l’Université de Warwick au Royaume-Uni doute que cette technologie puisse supplanter totalement le Wi-Fi.

Le projet D-LIGHT

D-LIGHT (Data Light) est un projet de recherche de l’Institute for Digital Communications (Institut pour la communication numérique) de l’Université d’Edimbourg, sur deux ans et financé par l’Engineering and Physical Sciences Research Council (EPSRC, Conseil de recherche pour l’ingénierie et les sciences physiques). Après une première année de travaux, l’équipe du D-LIGHT est parvenue à concevoir un prototype de LED capable de diffuser de l’information à 100 Mbit/s. Les LEDs développées devront pouvoir remplacer les éclairages classiques.

A terme, beaucoup d’applications sont envisagées comme le remplacement du Wi-Fi dans les maisons, accès à Internet via les éclairages publics, dans les avions, équipement d’appareils dans les hôpitaux, communication pour sous marins…

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Désinstallation de l’antenne-relais SFR dans les Pyrénées-Orientales

Cour d’appel de Montpellier ordonne à SFR la désinstallation de l’antenne-relais sur Montesquieu-des-Albères

La maire de la commune de Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales) s’est déclarée mardi « ravie » de la décision de la cour d’appel de Montpellier d’ordonner à SFR d’enlever une antenne-relais installée sur sa commune.
« Je suis ravie, je me réjouis » que le collectif de 26 riverains, qui avait saisi fin 2009 le juge des référés du TGI de Perpignan, « se soit fait entendre », a déclaré Huguette Pons (UMP), jointe au téléphone.

Le pylône de 12 mètres, équipé d’une antenne, avait été installé par l’opérateur en 2010, à quelque 80 mètres de deux maisons de plaignants et à une centaine de mètres de trois autres.
Le collectif des riverains estimait que cette proximité présentait « un risque grave pour leur santé et celle de leurs enfants » en raison des ondes électromagnétiques.

La municipalité, a précisé Mme Pons, avait donné son autorisation à l’installation de l’antenne-relais uniquement parce qu’elle ne pouvait pas faire autrement, le dossier déposé par SFR « correspondant aux normes imposées ».
Mais, a-t-elle ajouté, la mairie a soutenu l’action du collectif, l’aidant même financièrement.

Selon l’arrêt de la cour d’appel de Montpellier, daté du 15 septembre, la société SFR se devait de respecter le principe de précaution et doit démonter sa station dans un délai de six mois.


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3G et internet mobile, de nouvelle source de pollution électromagnétique

Les 3G et Internet mobile, c’est une bombe à retardement. Attention pollution électromagnétique !

La mémoire est encore vive de ce qui s’est passé à Coutiches, un village du Douaisis surplombé à partir de 1989 d’une ligne à haute tension de deux fois 400 kilovolts. Alertés par les habitants, des scientifiques avaient mesuré des champs magnétiques alarmants pour la santé, faisant de Coutiches au début des années 90 la première cause célèbre des combats antirayonnements. …

C’est en 1994 que le rapport au Parlement du professeur lillois Paul Pèlerin fit état d’hypernervosité, de vertiges, de nausées, d’hypotension, de troubles visuels et surtout d’insomnies. La haute tension rime avec hautes fréquences. Mais qu’en est-il des basses fréquences, celles des fameux 50 hertz du réseau électrique, la norme en France ?

Cancers

Jean-Bernard Morez, médecin dans la région, est sensibilisé aux problèmes d’ondes depuis quinze ans et estime à 3 % le nombre de personnes électrosensibles aux basses fréquences en France. « Faute d’études, nous n’avons que des ressentis mais de plus en plus nombreux. Les hypersensibles sont des sentinelles que je soigne avec l’homéopathie et l’auriculothérapie, une acupuncture d’oreilles, pour rendre la vie moins perturbée.

Pour les autres, qui ne ressentent rien a priori aujourd’hui, on peut s’attendre à des réveils difficiles dans une génération. Les 3 G et Internet mobile, c’est une bombe à retardement car les ondes peuvent gêner à long terme le décodage de certains brins de l’ADN de nos cellules pour fabriquer des protéines. Le nombre de cancers a été multiplié par quatre en quarante ans, notamment avec des causes environnementales comme les radionucléides, les pollutions chimiques. Et à présent les ondes partout… » C’est peu de dire que les opérateurs de télécommunications n’ont pas stimulé la recherche sur les effets des ondes de leurs téléphones portables sur la santé. Les études indépendantes sont si rares et on cite souvent l’étude internationale BioInitiative d’août 2007.

En attendant, le principe de précaution est inscrit noir sur blanc dans la Constitution française.


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Abaissement d’émission d’ondes électromagnétiques à Varades

Abaissement sur tout le territoire de la commune des émissions d’ondes électromagnétiques à 0,6 volts par mètre

Ouvrier travaillant sur une antenne-relais de téléphonie mobile, le 28 novembre 2008 à Paris  

La commune de Varades (Loire-Atlantique) a voté une résolution demandant l’abaissement sur tout le territoire de la commune de l’ émission d’ondes électromagnétiques à 0,6 volts par mètre, une première en France selon l’association Robin des Toits.

AFP/Archives – JACQUES DEMARTHON

« Nous avons choisi d’appliquer sur la commune la résolution du conseil de l’Europe du 27 mai 2011, qui préconise l’abaissement du niveau d’exposition à 0,6 volt par mètre, selon le principe de précaution », a expliqué jeudi à l’AFP le maire de Varades, Dominique Tremblay, également conseiller régional socialiste des Pays-de-la-Loire.

« Je devais répondre à beaucoup d’interrogations des parents d’élèves sur ce sujet et, en tant que maire, j’ai une responsabilité en matière de principe de précaution », a souligné le maire de Varades, qui compte 3.700 habitants sur son territoire, situé à 50 km à l’est de Nantes.

« A partir de cette délibération, votée à l’unanimité mardi par le conseil, nous allons faire mesurer le niveau réel d’exposition et nous nous tournerons vers les émetteurs si les mesures sont au-dessus du seuil de 0,6 v/m », a-t-il expliqué.

« C’est une première en France », a de son côté affirmé Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des Toits, qui dénonce notamment les dangers du portable et des antennes relais. « On salue le courage de ce maire et on espère que beaucoup d’autres collectivités vont suivre l’exemple », a-t-il ajouté.

Le conseil de l’Europe a voté le 27 mai 2011 une résolution préconisant de « fixer un seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 volt par mètre, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre ».

A titre de comparaison, un rapport faisant suite au « Grenelle des ondes de 2009 », publié le 31 août dernier, relève en France « des niveaux d’exposition entre 0,1 et 5 Volt/mètre ». Mais les ministères de l’Ecologie et de l’Industrie soulignent dans leur communiqué commun sur ce rapport que « les valeurs limites réglementaires sont de 41V/m ou supérieurs ».

Ils reconnaissent cependant l’existence de quelques points « atypiques, où l’exposition est sensiblement plus élevée que la moyenne, tout en restant inférieure aux valeurs-limites ».

De nouvelles expérimentations de diminution de la puissance de plusieurs antennes de certains sites des quartiers pilotes sont prévues à l’automne.

© 2011 AFP


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Protection onde antenne-relais

Projet d’une antenne-relais : les opposants interpellent le conseil – Feneu

Depuis le milieu du mois d’août, quinze familles fanouines se mobilisent pour empêcher l’arrivée, à proximité de leurs maisons, d’une antenne-relais réservée aux téléphones mobiles du réseau SFR.

Vendredi, elles ont interpellé les conseillers sur ce projet. Retour sur les étapes précédentes.

Jeudi 4 juillet le permis a été accordé par le maire, Bernadette Coiffard.

Mercredi 17 août, sans avoir été ni informés ni consultés, les riverains apprennent l’existence de ce projet en découvrant la pose du panneau de permis de construire à l’entrée de la parcelle retenue.

Samedi 20 août, Paul Zveguinzoff et David Landry deviennent les porte-paroles de cette mobilisation ; ils lancent une pétition contre la construction de l’antenne. En quelques jours seront recueillies plus de 220 signatures. Paul Zveguinzoff explique : « Le collectif des familles n’est pas hostile au développement de la téléphonie mobile. Nous exigeons seulement que toute antenne relais soit implantée à distance raisonnable de toute habitation. 1 500 études menées dans le monde attestent la nocivité de ce type d’édifice sur la santé humaine et animale. »

Lundi 22 août, lors d’une réunion accordée aux familles, le maire s’engage à écrire à SFR. Dans ce courrier, Bernadette Coiffard exige que lui soit adressée dans un délai de huit jours une garantie d’innocuité sanitaire, un engagement écrit de respecter le seuil limite de 0,6 volt par mètre et la liste d’exclusion de la police de responsabilité civile de la société.

Vendredi 2 septembre, 20 h. C’est sur la place de la Mairie que le collectif se donne rendez-vous. Dans le même temps, le conseil municipal s’est réuni.

20 h 30. Les membres du conseil rejoignent le collectif et c’est sur les marches de la mairie que le maire prend la parole. « Je vous informe que le courrier que j’ai adressé à SFR reste à ce jour sans réponse. »

20 h 45. C’est après un moment d’échange et d’écoute que le conseil décide de se retirer afin de prendre sa décision.

Samedi 3 septembre, 0 h 30 fin du conseil. Les membres du collectif ont attendu sa sortie. Bernadette Coiffard informe : « En conseil, nous avons pris la décision d’envoyer un recommandé à SFR, leur demandant de suspendre leur projet en attendant que nous organisions une réunion publique. » Le conseil incite et soutient les 350 pétitionnaires dans une procédure à mener auprès du tribunal administratif de Nantes.

Devant l’urgence des démarches à entamer, le collectif craint le début des travaux dès lundi et reste mobilisé.

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Pollution électromagnétique au quotidien

Pollution électromagnétique dans le foyer

L’éco-électricité existe, biocompatible avec la préservation de l’environnement et de la santé publique. C’est nouveau. En juin, un atelier du congrès Environord avait invité Alain Lefranc à Lille, électricien de formation, passé formateur de ses pairs dans l’art de supprimer les rayonnements électromagnétiques dans les habitats. Salle comble. « La maison est comme un condensateur, ça rayonne partout !, s’était-il exclamé. On parle alors de pollution électromagnétique ou de electrosmog.

Les taux d’absentéisme au bureau, les pertes de productivité sur un poste de travail ? Pas étonnant avec 150 volts par mètre mesurés au bas du ventre à cause des nids de câbles électriques… ». Alain Lefranc explique la norme à 5 volts/mètre. Et l’absence de formation des électriciens, le manque de sensibilisation des architectes et d’information des particuliers. Le débat récent sur les antennes relais et le classement officiel des ondes des téléphones mobiles en « potentiellement cancérogènes » ont certes refocalisé l’attention de l’opinion. Mais Alain Lefranc pense à autre chose, de bien plus sournois.

Champs électromagnétiques ambiants

Chaque morceau de fil électrique enfoui dans un mur émet un champ électrique, même hors tension, appareils éteints. Ce champ devient aussi magnétique en tension, appareils allumés. Un babyphone ou une simple lampe de chevet au lit du bébé et l’on s’interroge alors : faute de certitudes scientifiques (lire ci-contre) doit-on appliquer le principe de précaution ? Et si oui, comment agir ? Bénédicte Thiriez dirige la crèche 1 2 3 Soleil à Euralille, la première en France à avoir équipé son réseau électrique d’un système antirayonnements. Les travaux ont été réalisés par Flament, électricien à Roubaix. « De plus en plus de particuliers nous posent des questions, ça bouge ! », assure François Ducret, gérant de l’entreprise intervenue depuis dans les crèches de Béthune et d’Isbergues. « C’est dans le vent, dit-il, c’est l’électricité de demain car l’électrosensibilité est un vrai problème. » Les câbles électriques de la crèche ont été blindés d’un feuillard en aluminium qui englobe le fil conducteur et emprisonne les rayonnements. Chaque prise et chaque interrupteur sont encastrés dans une boîte faradisée, avec une peinture métallisée qui piège le champ. Un biorupteur est installé sur le tableau électrique pour couper l’alimentation automatiquement si l’appareil ne fonctionne pas, ce qui évite de refaire tout le câblage dans une maison ancienne.

Pollution électromagnétique et électrosensibilité

« Cet appareil coûte entre 25 et 200 E et il est utile dans les pièces de vie et les chambres à coucher notamment », dit Frédéric Szofinski, le premier électricien de la région à avoir suivi la formation d’Alain Lefranc. Innovelec, son entreprise, est associée à Wormhout à Conception Bois pour promouvoir des habitats plus durables. « Je travaille de plus en plus à la demande de clients électrosensibles, des gens qui ont besoin de se sentir bien chez eux. » Le surcoût de son intervention est compris entre 10 et 30 %, selon les cas, un prix acceptable pour Philippe Haudegond, gérant de Œil pour Œil, agence digitale à Lille, particulièrement exposée aux rayonnements. « Mes vingt salariés sont férus de smartphones, Wifi et tablettes électroniques. J’avais des doutes sur l’innocuité des ondes et j’ai voulu prendre des précautions. » Les appareils ont été mis aux normes d’émission, les multiprises gainées et la wifi écartée. Quant à repasser au téléphone filaire, pas si simple, la culture du sans-fil est déjà profondément ancrée dans les esprits… •

YANNICK BOUCHER


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