Valeurs limites plus strictes exigées pour la protection contre les ondes
Dès 2001, le CIRC considérait que les champs magnétiques issus des lignes de courant pourraient être cancérigènes. Et une étude suisse de 2008 postule un risque plus élevé de contracter la maladie d’Alzheimer pour les riverains des lignes à haute tension. D’autres études portant sur le risque de tumeur cérébrale établissent également un risque plus élevé pour cette pathologie en cas d’usage du téléphone portable. C’est pourquoi le CIRC, rattaché aux Nations Unies, considère en 2011 que les ondes de téléphonie mobile sont « éventuellement cancérigènes ».
Fondée il y a 25 ans, l’association des Médecins en faveur de l’environnement (MfE) regroupe environ 1.500 médecins en Suisse. Ils réclament des valeurs limites plus strictes en matière de protection contre les ondes et notamment les rayonnements de la communication sans fil.
L’exposition du foyer familial explose en terme de rayonnement de sources tels que babyphones, téléphonie mobile, wifi, wimax, antenne 3G, antenne 4G. Pourtant les études sont de plus en plus nombreuses à mettre en garde contre les graves conséquences sanitaires de la pollution électromagnétique pour les êtres humains et les animaux, a rappelé jeudi le MfE.
« D’un point de vue médical, il est urgent d’imposer le principe de précaution pour la téléphonie mobile, le wifi, les lignes à haute tension, etc. », constate le président du MfE. D’ailleurs, la Chambre médicale autrichienne vient d’ailleurs de formuler la même exigence à propos des compteurs intelligents (« smart meters »).
Dans un courrier au Conseil fédéral et à l’Assemblée fédérale, le MfE demandent de diviser les valeurs limites par dix. Et le Dr. Yvonne Gilli, conseillère nationale, a repris les revendications des MfE en demandant au Conseil fédéral s’il est disposé à protéger la population, à appliquer le principe de précaution et à abaisser les valeurs limites.
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