Opposition à une installation pour une antenne relais
Dans un arrêté du 14 juin, le maire d’Hérouville Saint-Clair, Rodolphe Thomas, s’oppose, « pour la première fois », à l’implantation d’une antenne relais de téléphonie qui devait être située sur un immeuble d’habitation dans le quartier des Belles Portes, affirme-t-il dans un communiqué, diffusé ce mercredi.
Pour justifier son opposition face à Bouygues Telecom, le maire s’appuie sur « le principe de précaution ». En novembre 2009, déjà, la Ville avait voté un moratoire sur l’installation de nouvelles antennes relais de téléphonie mobile déjà très présentes sur la commune. Elle avait également supprimé le Wi-Fi dans les écoles primaires. S’inspirant de l’étude « Bioinitiative », menée par un collectif international de quatorze scientifiques en 2007, les élus d’Hérouville-Saint-Clair s’inquiétaient de la nocivité de ces ondes.
Des mesures ont été réalisées sur la commune
Des mesures d’ondes électromagnétiques ont depuis été réalisées par un organisme indépendant, le Criirem (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques). « Les résultats ont confirmé que des antennes relais situées sur la commune dépassaient le taux d’émission de 0,6 volt par mètre, qui est pourtant le seuil maximal d’exposition du public préconisé par un grand nombre de médecins et de scientifiques », souligne la Ville.
Cette décision d’Hérouville Saint-Clair intervient quelques jours après l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui, pour la première fois, a jugé que l’usage du téléphone portable « pouvait-être cancérogène ». L’OMS plaide pour l’utilisation du kit mains libres et la pratique des SMS.
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