Cultiver l’avenir : la bioprotection au service de l’environnement
Actuellement, énormément de dangers menacent la planète comme le réchauffement climatique et les différentes formes de pollutions. L’agriculture se retrouve justement parmi les secteurs les plus exposés. En effet, le sol subit considérablement de pollutions à cause de la méthode de culture conventionnelle. Une technique de la protection de culture s’impose alors pour améliorer l’état du sol et les produits agricoles. L’une des solutions les plus rentables et les plus efficaces est la bioprotection. De quoi s’agit -il ? Pourquoi est-elle de plus en plus populaire et efficace ?
Comprendre la bioprotection : les fondements d’une agriculture écologique
La bioprotection sert à protéger toute la biodiversité autour d’un champ agricole
Le sol est la base de l’agriculture qui est l’un des piliers de la subsistance vitale des animaux. Son entretien constitue le précepte de la bioprotection. Cette dernière regroupe l’ensemble des stratégies de protections visant à reformer et à protéger les terres agricoles pour une production plus importante et plus saine. Elle rend aussi la culture plus rentable pour les agriculteurs. En d’autres ternes, cette solution bioprotection est efficace et bénéfique à triple tranchants : pour l’environnement, pour la fertilité du sol et pour les agriculteurs.
La bioprotection se manifeste par la solution biocontrôle se basant sur l’utilisation des substances naturelles, des alternatives aux produits chimiques. Ces produits bios se dégradent plus facilement laissant le minimum de résidu toxique, ce qui est bénéfique pour la terre et l’environnement.
Pour être plus précis, la bioprotection implique :
- la réduction des cuivres ;
- l’éradication des maladies des plantes;
- la réduction de la contamination du sol ;
- la multiplication des productions.
Comment fonctionne le biocontrôle ?
Le biocontrôle comprend des agents naturels et se base sur des mécanismes naturels afin de protéger les plantes et l’environnement contre les ennemis de la culture. En d’autres termes, il s’appuie sur l’interaction des espèces vivantes dans ce milieu. C’est une lutte biologique qui vise à la protection de la culture et de la biodiversité en général. Dans cette optique, les agents du biocontrôle sont divisés en 2 grandes catégories :
- Les macro-organismes : ce sont des insectes invertébrés qui sont lâchés dans le sol ;
- Les produits phytopharmaceutiques : qui comprennent les micro-organismes, les médiateurs chimiques (ex : phéromone, kairomone) et les substances naturelles de toute origine.
Dans le cadre de la protection des cultures, ces agents servent à :
- conserver la population des agents qui sont déjà sur le lieu ;
- augmenter les groupes d’individus (micro et macro-organisme) pour enrichir le sol ;
- améliorer la défense des plantes dans certains cas ;
- lutter contre la croissance des parasites et l’installation des maladies (ex : par confusion de phéromone).
L’impact positif : comment la bioprotection protège notre environnement ?
La bioprotection se base sur l’utilisation des substances naturelles qui agissent sur le milieu afin de protéger la culture
La lutte biologique contribue au recyclage des nutriments du sol et au maintien de la biodiversité. Dans cette optique, elle aide à :
- atteindre l’indépendance aux produits chimiques ;
- diminuer la pollution ;
- restaurer l’écosystème ;
- protéger les êtres vivants dans le milieu qui ne sont pas ciblés par les pesticides bios ;
- améliorer la qualité des produits agricoles.
A l’inverse, les pesticides chimiques, principalement utilisés pour la culture conventionnelle causent des dégâts énormes sur la biodiversité. En effet, ils polluent l’eau, la terre et l’air, affectant les animaux comme les végétaux, perturbant ainsi le cycle de la vie.
Les engrais chimiques ainsi que les autres agents du même type impactent aussi négativement le sol et la production sur le long terme. En effet, à force d’utiliser ces produits, les nutriments ainsi que la biodiversité dans le sol peuvent se dégrader rapidement. C’est pour cette raison que la production agricole diminue d’année en année. Les produits cultivés par méthode conventionnelle peuvent aussi affecter la santé de ses consommateurs sur le long terme.
Est-ce que cette solution est déjà répandue ?
Selon Mélanie Béranger, une Animatrice du réseau bio des Chambres d’agriculture, leurs conseillers agriculteurs reçoivent de plus en plus de demandes concernant la bioprotection. Cela se fait grâce à l’efficacité de cette méthode partagée sur les réseaux sociaux par les agriculteurs qui l’ont expérimenté surtout sur les grandes cultures.
On peut dire que la bioprotection a dépassé le stade de l’expérience puisque son efficacité est déjà prouvée même si des améliorations sont encore nécessaires. En effet, Mélanie Béranger continue que le déploiement de la bioprotection s’est manifesté par des essais sur leurs propres terrains. Les résultats, qui sont évidemment positifs, sont alors proclamés au niveau national. Des essais sont encore réalisés sur les terres des agriculteurs volontaires au moyen des micro-parcelles pour renforcer l’efficacité de ces méthodes.
D’un autre côté, de nombreux cultivateurs sont encore méfiants à l’égard de ces méthodes et de ces produits. Cela s’explique généralement par leur méconnaissance de la technique ainsi que par leur peur de changer leurs habitudes. En effet, la bioprotection implique la reconsidération du choix variétal à cause des agents biocontrôle.
Agir ensemble : engagez-vous dans la bioprotection pour un futur vert
Les cultures sont dorénavant plus que menacées par la pollution et le réchauffement climatique. Cela est en partie dû à l’utilisation de produits chimiques pour optimiser les produits agricoles. Or, si l’agriculture se dégrade, l’avenir de la race humaine est en danger.
Retrouvez les points clés du rapport du GIEC
https://www.carbone4.com/rapport-giec-points-cles
Travaux du GIEC
https://www.ecologie.gouv.fr/travaux-du-giec
Comprendre le GIEC
https://www.ecologie.gouv.fr/comprendre-giec
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