L’année 2023 a été très fructueuse pour l’énergie renouvelable sur le continent européen, atteignant 43 % de la production d’électricité totale contre 36,5 % en 2022. Il s’agit d’un record puisque c’est la première fois que l’EnR a atteint un tel chiffre, selon le rapport de l’observatoire européen du climat Copernicus publié en avril. De ce fait, une part des objectifs de la Commission européenne a été accomplie sur la transition énergétique. Cependant, Copernicus annonce que l’une des principales causes de ce succès est due aux conditions climatiques extrêmes. Ce qui fait de cette réussite, un record triste, puisque cela a engendré des désastres sur l’Europe et sur la population, une mauvaise nouvelle pour la CE. Mais alors, comment se manifeste cette météo extrême ? Découvrez tout dans cet article.
Des aléas climatiques au service des énergies renouvelables
La production des énergies renouvelables sur l’année 2023 a vraiment augmenté grâce à ou à cause de 4 facteurs de 2 groupes qui sont indépendants l’un de l’autre. Les voici :
· Le premier groupe : – La politique d’incitation, d’engagement et de gestion des EnR et la multiplication des infrastructures (éolien, barrage, panneaux photovoltaïques…) dédiées à la production des EnR.
· Le deuxième groupe : les aléas climatiques de 2023 et le réchauffement climatique.
En effet, les aléas climatiques ont énormément contribué aux développements des énergies vertes qui sont principalementl’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Mais, ils ont aussi provoqué des désastres, dont l’évacuation de certaines populations, de la mort de 63 personnes et de la perturbation de l’écosystème.
L’augmentation de la température
À cause du réchauffement climatique, la Scandinave et la partie sud de l’Europe (Italie, Grèce…) ont battu des records concernant la température avec une augmentation de 0,93 % à la moyenne. Selon Copernicus, l’ensoleillement du mois de septembre a contracté des anomalies de longue durée. Ce qui a entraîné une production massive de l’électricité photovoltaïque plus que la moyenne.
Une bonne nouvelle pour l’énergie solaire contrairement pour l’environnement qui a été ravagé, puisque la chaleur intense a provoqué des feux de forêt un peu partout sur la partie sud de l’Europe, dont le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la Grèce. Mais le plus grave, c’est que l’augmentation de la température va être une tendance pour les prochaines années.
Des tempêtes puissantes et des inondations inédites
L’énergie éolienne et l’hydroélectricité aussi a eu une période de production massive entre le mois d’octobre et décembre à cause des multitudes de tempêtes enregistrées partout en l’Europe. En effet, le surplus du gaz à effet de serre a modifié le climat de sorte que la pluie et les tempêtes sont devenues de plus en plus fréquentes.
Le taux d’humidité de l’année 2023 a été supérieur de 7 % plus que la moyenne, entraînant des inondations en Grèce et en Italie. Les fleuves sont se sont débordé, les centrales hydroélectriques se sont effondrés, causant des morts et des évacuations de la population en Slovénie, en Italie et aux pays nordiques. Et sur le reste de l’Europe, les crues se sont toutes élevées par rapport aux années précédentes. L’année 2023 a été, une année de record en matière d’aléa climatique, assure le Copernicus.
Le décuplement de la quantité du CO2 et du Méthane
Malgré la prouesse des énergies renouvelables, les aléas climatiques créent un cercle vicieux qui ne fait qu’empirer le réchauffement climatique. En d’autres termes, la chaleur intense créant des incendies de forêt entraîne un pic de CO2 dans l’atmosphère qui amplifie l’effet de serre. La chaleur crée aussi la montée des eaux à cause de la fonte des glaces.
À cette vitesse, la limite de la température de 1,5 °C sera atteinte rapidement parce que l’augmentation en l’Europe a atteint les 1,3 °C actuellement. Selon la CE, la transition énergétique sera la seule issue et que l’Europe doit accomplir les objectifs de la neutralité carbone en 2050.
De nombreuses opinions déclarent que le chauffage de bois rime avec la déforestation. De ce fait, ils pensent que cette source d’énergie est néfaste pour l’environnement et n’est pas apte à la transition énergétique. Or, le chauffage au bois est totalement écologique, car le bois est classé dans la classe des énergies renouvelables. En plus, il permet aux foyers de faire des économies d’énergie et de réduire, par conséquent, sa facture d’électricité.
La preuve, 2 foyers sur 10 utilisent le système de chauffage au bois écologique comme un moyen de se chauffer. De plus, plusieurs aides de la part du gouvernement incitent les ménages à l’utiliser. Néanmoins, le chauffage au bois doit être utilisé sous certaines conditions afin que celui-ci soit véritablement écologique. Alors, le chauffage au bois est-il vraiment écologique ? Peut-il être favorisé au nom de l’écologie ?
L’impact du chauffage au bois sur l’environnement est-il négatif ?
En vérité, quand n’importe quel bois est brûlé dans n’importe quelles conditions, il émet des particules fines et de CO2 dans l’air, donc, il participe au réchauffement climatique. Mais quand vous brûlez du bois sous certaines conditions, celui-ci devient une énergie verte et durable. C’est pourquoi le gouvernement a même l’intention de promouvoir le chauffage au bois pour augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique.
Comment se chauffer du bois écologiquement ?
En fait, le degré d’impact environnemental du chauffage au bois dépend du système de chauffage, de l’allumage et du type de bois utilisé. Pour se chauffer au bois sans commettre de pollution, voici quelques pratiques à suivre :
· Le système de chauffage doit être issu des récentes technologies qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre comme du poêle ou de la chaudière à bois. Privilégier les appareils labellisés Flamme verts.
· Le bois brûlé doit être dur, sec, fendu, dépourvu d’écorce provenant des arbres à feuilles durs (chêne, hêtre…).
· Utiliser des combustions faciles et non polluantes pour démarrer le feu ;
· Le chauffage au bois écologique doit être allumé d’en haut afin que des fumées ne se produisent pas.
Si vous ne suivez pas les bonnes pratiques pour vous chauffer au bois, les dommages écologiques causés seront assez importants et non compensés.
Le chauffage au bois ne cause pas la déforestation en Europe
Une question demeure, pourquoi utiliser du bois pour se chauffer ne cause pas de la déforestation ? Tout simplement, car certains pays de l’UE comme la France ont mis un plan avec les industries forestières pour restaurer tous les bois coupés. En effet, pour rendre le chauffage au bois écologique, les industries forestières s’assurent que chaque arbre coupé doit être remplacé par un nouvel arbre planté. De cette façon, ils entretiennent des forêts durables qui garantissent, chaque année, l’approvisionnement de bois du marché.
Pour la France, les arbres plantés sont beaucoup plus nombreux que les arbres coupés lors de ses 100 dernières années. D’une part, cette manœuvre a pour but d’étendre la forêt pour préserver la biodiversité et l’écologie. Et d’autre part, c’est pour promouvoir l’utilisation du bois comme source d’énergie de chauffage pour lutter contre le gaz et le fioul. Pour finir, les bois, coupés pour le chauffage, n’ont aucun impact sur les forêts françaises et en aucun cas, ils ne participent à la déforestation.
Émission de CO2 nulle pour le chauffage en bois
Si le chauffage au bois émet plus ou moins des particules fines et du CO2, pourquoi est-il considéré comme une énergie renouvelable ? Dans tous les cas, l’empreinte écologique du chauffage au bois est toujours, de loin, inférieure à celle des énergies fossiles et de l’électricité.
En fait, s’il est considéré comme renouvelable, c’est parce que le CO2 qu’il émet lorsqu’il brûle est le même qu’il a capturé au cours de sa vie. Même si l’émission de carbone de l’appareil pour couper le bois ainsi que celui du transport est prise en compte, l’impact serait toujours nul puisque ce bois est issu d’une forêt durable. En effet, la quantité des bois coupés, pour faire du chauffage, des papiers et pour des constructions, ne représente que la moitié de la croissance de la forêt.
Pour conclure, le chauffage au bois est écologique et neutre en CO2 dans les conditions citées ci-dessus.
Les meilleurs types d’appareils de chauffage au bois écologique
La meilleure solution, le chauffage au bois écologique est d’utiliser de récents appareils performants avec les types et les formes de bois adéquats. Ce dernier est plutôt attribué aux granulés qui sont plus écologiques et plus efficaces.
Les granulés sont des bois qui sont scindés en petit bâtonnet mélangé avec des copeaux et des sciures. Cependant, ils ne sont compatibles qu’avec les poêles et les chaudières destinées pour le chauffage domestique.
Bref, voici les types de chauffage au bois le plus écologique labélisé, Flamme Verte :
· Les poêles à bois en acier ou en fonte : pour les granulés, son rendement est de plus 85% à régime normal. Pour les bûches normales, c’est à peu près de 75%. Ils peuvent être installés partout dans la maison, mais ils sont lourds, donc ils ont besoin d’un sol solide.
· Les chaudières à bois : le chauffage au bois écologique avec chaudière mixte pellets et bûches sont les plus efficaces. Cet appareil doit être relié directement au circuit de chauffage de logement, ce qui le rend écologique.
· Les cuisinières à bois : elles sont réputées d’être à la fois, un appareil de chauffage et de cuisson. Pour la rendre plus efficace, vous pouvez l’accorder avec le système de chauffage ou utiliser un bouilleur.
Les appareils anciens et les cheminées ouvertes sont, cependant, à éviter, car son rendement énergétique est trop faible, de plus, elle génère trop de pollution puisqu’il faut beaucoup de bois pour faire chauffer efficacement la pièce. Mais ce n’est pas pour autant interdit, pour multiplier son efficacité et limiter son impact écologique, il faut ajouter de l’insert.
Est-ce que le chauffage au bois peut-il donc être promu pour l’environnement ?
La combustion du bois adéquat ne génère pas de CO2, mais d’un autre côté, il provoque des émissions polluantes. En d’autres termes, il émet des particules fines comme le monoxyde carbone, de l’oxyde d’azote et bien d’autres. Il s’agit d’un paradoxe puisque le chauffage au bois écologique est le premier responsable de source d’émission de particules fines. En 2018, il émet les 27,5% de particules fines PM10 et 43,5% de PM2,5 en France.
De nombreuses personnes refusent encore de connaître ce fait, selon l’institut national de l’environnement industriel et des risques. Le Label Flamme Verte essaye tant bien que mal de réduire au maximum les rejets de particules fines grâce à leurs appareils. Mais dans les régions où le chauffage au bois écologique est très utilisé, la concentration de pollution de l’air est très élevée. Ce qui cause à peu près 40 000 décès par an.
Pour conclure, le chauffage au bois est une énergie renouvelable, efficace et très économique, mais avec pour inconvénient d’émissions de particules fines. Mais grâce au label flamme verte, les rejets sont de moins en moins importants, ce qui justifie les promotions du chauffage au bois du moins en partie. Néanmoins, l’utilisation des anciens appareils et les cheminées ouvertes doivent être totalement interdites pour limiter les dégâts.
L’exploitation de l’énergie géothermique est maintenant en pleine croissance dans le cadre de la transition énergétique et écologique. En effet, elle est l’un des acteurs majeurs des énergies renouvelables pour l’objectif : « neutralité carbone en 2050 ». Toutefois, elle est peu exploitée en France, et dans le monde, puisqu’elle ne représente que 3% de la consommation énergétique du pays.
C’est pourquoi des chercheurs ont une idée d’exploiter des mines abandonnées pour produire de l’énergie géothermique. Ce qui serait très avantageux, selon les experts en géothermie, car elle contournerait les obstacles de la géothermie. De plus, ce ne sont pas les anciennes mines qui manquent. Mais alors, quels sont les avantages d’exploiter ces mines abandonnées ? L’énergie géothermique aura-t-elle un avenir sûr avec cette option ?
Les anciennes mines : une source d’énergie géothermique à grande potentielle
Actuellement, plusieurs projets sont déjà en cours partout dans le monde comme dans l’Ohio, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, ou encore en France. Exploiter les mines abandonnées au service de l’énergie géothermique prend son élan.
La géothermie l’énergie de demain
Selon les chercheurs de l’université montréalaise, les mines abandonnées peuvent être exploitées pour chauffer de nombreux foyers canadiens en période d’heure creuse. Mais, cela dépend du potentiel d’énergie géothermiquefourni par la mine. Celui-ci est déterminé en fonction de sa profondeur, de sa localisation de sa longueur ou si elle est remplie d’eau ou pas.
Notons que l’idée d’exploiter les mines n’a rien de nouveau. En effet, de telles technologies existent déjà en France ou en États-Unis. Par exemple, la ville d’Heerlen en Pays-Bas, exploite déjà une ancienne mine, qu’il remplisse d’eau afin de tirer la chaleur, qui alimente 2% de la ville.
Mais grâce à la transition énergétique, utiliser une mine pour en faire une source d’énergie géothermique prend des proportions très importantes. Ainsi, les projets à venir seront plus étudiés et mis à plus grande échelle. De plus, ces projets attirent vraiment les investisseurs, car la production de l’énergie thermique géothermie est rentable, infinie, décarbonnée et sans intermittence. Ce qui fait de la géothermie, l’énergie de demain.
Les anciennes mines sont exploitables
Il existe deux formes d’anciennes mines, ceux qui se remplissent d’eau et ceux qui sont vides. Par exemple, en Angleterre, presque toutes les anciennes mines de charbon sont inondées d’eau. En fait, pour exploiter l’énergie géothermique des mines, la présence de l’eau est obligatoire. De ce fait, si elle est vide, il faut la remplir. En effet, l’eau est chauffée grâce à la température des galeries souterraines, ce qui est nécessaire afin d’extraire la chaleur pour ensuite le distribuer sur le réseau.
Cette technologie exploitant l’énergie géothermique utilise de l’eau déjà chauffée par la terre. Mais la température de l’eau varie en fonction de sa profondeur, c’est-à-dire de 10 à 45°C sur 100 mètres à 1 km. Des sondes géothermiques verticales le vérifient. Puis l’eau chauffée est extraite de la mine pour être dirigée vers une pompe à chaleur pour absorber la chaleur de l’eau. Si l’eau n’est pas assez chaude, il existe des machines qui la compressent pour la réchauffer. Enfin, l’eau froide réinjecter dans la mine et ainsi de suite.
Pourquoi les mines abandonnées représentent-elles des avantages considérables pour l’énergie géothermique et l’énergie renouvelable en général ?
Le rendement de l’énergie géothermique des mines est fortement efficace. De plus, c’est économique et décarbonée, idéal pour la transition énergétique.
Une efficacité énergétique plus importante
Les chercheurs canadiens ont estimé qu’à chaque 1 km de profondeur, l’énergie géothermique produite serait environ de 150kW. Ce qui pourrait alimenter 5 à 10 foyers pendant les heures creuses. Cette technologie serait alors 30 à 40% plus efficace que les systèmes de réchauffement conventionnel. D’autres scientifiques estiment même qu’une masse d’eau de 4,8°C dans une mine pourrait climatiser une serre fermée de 5 à 8 hectares sur une année.
Mais, le plus grand avantage réside dans le fait que le cycle de l’eau dans le système d’exploitation est à l’infini. De ce fait, le chauffage fonctionne sur toute l’année et sans intermittence. Même, la variation des saisons n’a presque aucun effet sur la température des eaux dans la mine. L’énergie géothermique, qui est une énergie renouvelable, obtenue grâce aux mines peut aussi refroidir que de chauffer.
Des coûts d’exploitations réduites
En plus de son efficacité énergétique, créer un puits géothermique dans une ancienne mine serait très rentable sur le point de vue économique. En effet, le coût d’investissement initial serait très réduit, car les mines n’ont plus besoin de forage. Or, ce dernier serait le plus coûteux lors de développement d’une source d’énergie géothermique. Il constitue alors, le plus souvent, l’obstacle pour la création de puits géothermique.
De plus, exploiter une ancienne mine de charbon réduirait la consommation d’électricité de la pompe à chaleur, car l’eau, qui est déjà chauffée, se situe à une distance très proche.
Les anciennes mines : il existe des centaines de milliers dans le monde
Rien qu’en États-Unis, les anciennes mines de charbon se comptent par milliers. Les chefs d’État des États-Unis prévoient même d’investir 450 millions de dollars pour réactiver les mines pour en faire des parcs solaires et des sources géothermiques.
En Angleterre, plusieurs villes comme Manchester ou Nottingham se situent en dessus des bassins houillers. Ce qui permet de les alimenter en chaleurs plus facilement. Le projet d’eau de mine du Gateshead Council a été mis en place en 2023 pour en faire le plus grand projet géothermique du pays. Soit d’installer une grande centrale énergétique (PAC) qui produit plus 6MWh provenant de l’eau des mines.
Enfin, plusieurs pays de l’Europe comme la France et l’Espagne suivent aussi la tendance. Celle d’exploiter les mines pour produire de l’énergie géothermique à très basse émission de carbone.
La neutralité carbone en 2050 ne peut être atteinte que dans certaines conditions spécifiques. Et selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ou l’Agence internationale de l’énergie, les méthodes et les modèles de décarbonisation actuelles ne suffisent pas. C’est pourquoi les organisations affirment que la capture du carbone ainsi que son stockage sont une des clés principales pour stopper le réchauffement climatique.
Cependant, cette technologie n’est pas encore arrivée à pleine maturité, de plus, elle serait plus efficace lorsqu’elle fait partie des industries, surtout les lourds et indispensables. De ce fait, elle comporte encore de nombreux obstacles. Alors, la capture du dioxyde de carbone est-elle une solution fiable et efficace ? Comment marche-t-elle vraiment ?
Tout ce qu’il faut savoir sur la capture de carbone ?
Jusque maintenant, la capture et la séquestration du carbone (CSC) peine à se déployer partout dans le monde malgré qu’elle soit la solution miracle.
La capture de carbone : qu’est-ce que c’est ?
La technologie de capture de carbone ou aussi CSC est un ensemble de procédés qui consistent à capturer le CO2 présent dans l’atmosphère en le stockant et en le valorisant. Pour la faire fonctionner et pour la rendre efficace, il faut l’installer dans des structures émettrices de carbone telles que les industries lourdes ou les usines productrices d’électricité. Elle peut aussi exister sous forme de centrale de capture directe du carbone, mais ce n’est pas encore classé urgent selon le GIEC.
La capture dioxyde de carbone est encore en phase d’être démontrée, notamment sur le site d’Arcelor Mittal à Dunkerque, une industrie qui produit de l’acier à grande échelle. Elle produit plus de 11 millions de tonnes de CO2 chaque année, ce qui contribue énormément au réchauffement climatique.
Les étapes de la technologie de capture du carbone
La capture et le stockage de carbone passent d’abord par le captage du CO2 dans les effluents industriels ou directement dans l’air. Ensuite, le carbone est transporté puis stocké dans un lieu géologique stable et sécurisé comme d’anciens gisements ou dans des roches spécifiques. Dans ce cas, la capture du co2 et puits de carbone est alors deux mots inséparables.
Contrairement au DAC ou Direct Air Carbone qui n’est pas rentable, le CSC, qui capte le CO2 dans les usines, est la meilleure solution pour atteindre la neutralité carbone, en complément avec les énergies renouvelables.
Quels sont les objectifs de la capture de carbone ?
Le vrai objectif de la capture dioxyde de carbone est de décarboniser les industries très émettrices de CO2 afin que leur production soit en continu malgré les sanctions de la transition énergétiques. En effet, certains éléments sont indispensables pour l’humanité comme le ciment et l’acier. Or leurs productions nécessitent considérablement de l’énergie et émettent 10 milliards de tonnes de CO2 par an dans le monde.
La capture de carbone et son stockage sont donc destinés pour les industries énergivores, indispensables et à haute émission de CO2. Entre autres, ces usines aussi ne peuvent pas se passer des énergies fossiles à cause de ses besoins en chaleur. Une raison de plus pour opter la technologie de capture. L’AIE confirme que si le CSC est mis en point, 45% des émissions de CO2 industrielles seront capturés en 2030.
Comment fonctionne la capture de carbone ?
La capture géologique du dioxyde de carbone (CSC) se divise en 3 étapes différentes dont la maturité technologique varie en fonction de ces derniers. Le carbone est récupéré dans les industries puis stocké dans des réservoirs géologiques naturels. Le CO2 peut aussi être utilisé à d’autres fins au lieu de le stocker comme dans la production d’engrais.
La capture du dioxyde de carbone
A ce jour, il existe 3 types de procédés pour capturer dioxyde de carbone dans des industries :
· La capture après combustion : il s’agit de capturer le carbone via aux fumées industrielles venant des combustibles fossiles. Cette opération est possible grâce à un solvant spécial qui est compatible avec le carbone. Cela permet d’installer la capture dans une industrie déjà existante.
· La capture par oxy-combustion : elle consiste à produire de la combustion d’énergie fossile à partir de l’oxygène pur à la place de l’air. Ainsi, il ne se produit que de la vapeur d’eau et du CO2. De ce fait, ce dernier est plus facile à extraire. Elle nécessite néanmoins de modifier l’installation d’origine de la combustion.
· La capture avant combustion : cette procédure se fait avant même la combustion. Le combustible d’origine doit être alors transformé en un gaz de synthèse. En CO2 et du H2, c’est ce dernier qui est ensuite brulé. Cette technique de capture de carbone s’installe parallèlement avec la construction de l’usine elle-même.
Le transport et le stockage du CO2
Le transport du CO2 est à peu près le même que ceux des gaz, soit par gazoduc, soit par bateau. Par conséquent, cette partie est juste assurée à condition que les équipements soient sûrs et bien sécurisée.
Pour le stockage, le CO2 est placé dans des points géologiques comme des gisements de pétrole épuisé ou des aquifères salins. Ensuite, il faut que le site en question soit bien protégé pour piéger le CO2 en question. L’une des solutions les plus efficaces est d’utiliser des mécanismes chimiques afin de dissoudre le CO2.
Capturer le dioxyde de carbone est devenu indispensable à cause des contraintes actuelles pour atteindre la neutralité carbone, de plus la technologie est presque arrivée à terme. Mais par ailleurs, vu son système de stockage, ce dernier est alors limité. En Europe, l’ensemble des capacités de stockage géologique est de 300 milliards de tonnes, soit à peu près 100 ans d’émissions de CO2 de la planète. La meilleure méthode est alors d’utiliser le CO2 à des fins nécessaire.
Un problème économique
Actuellement, la technologie de mise à l’échelle de la capture carbone est vraiment intéressante pour les acteurs économiques dans le cadre de la transition énergétique. Toutefois, il existe de nombreux obstacles pour son réel mis en œuvre à cause de sa rentabilité.
En effet, la capture de carbone requiert des dépenses supplémentaires, ce projet est énergivore et coûte cher. Le coût de l’électricité de la technologie peut s’élever de 125€/MWh. Or, le prix du Carbone, qui est de 10€/tonne la moyenne, n’est pas assez élevé pour compenser toutes les dépenses nécessaires pour la mise en place et le fonctionnement du CSC. Ce dernier n’est alors du tout rentable pour le secteur industriel.
En vue de l’accélération du réchauffement climatique, préserver la biodiversité devient un besoin urgence pour l’état de santé des êtres vivants et de la terre elle-même. C’est pourquoi il est important que chaque être humain doive participer à la favorisation de la biodiversité dans le but de restaurer l’écosystème. Que vous soyez en ville ou à la campagne, dans une maison ou dans un appartement, vous pouvez parfaitement préserver la biodiversité par des actions simples aux quotidiennes grâce au jardinage. Alors, comment et pourquoi préserver la biodiversité?
D’abord, avant de s’occuper de votre jardin, il est important de savoir ce qu’est la biodiversité et pourquoi la préserver.
La biodiversité est la combinaison de deux termes, la diversité et la biologie. Elle désigne les différents types de tous les êtres vivants que ce soit des animaux, des végétaux et des micro-organismes ainsi que leurs milieux. Elle comprend aussi les interactions de toutes ces formes de vie, la diversité génétique, la diversité présente dans les espèces et dans les différents écosystèmes.
Malheureusement, l’activité humaine comme la surexploitation, les pollutions et les déforestations détruit progressivement la biodiversité. Ce qui accentue le réchauffement climatique engendrant des aléas climatiques de plus en plus forts et de moins en moins de ressources.
Pourquoi est-il important de préserver la biodiversité?
En d’autres termes, la biodiversité nous procure tous nos besoins vitaux tels que de l’air, de l’eau, des nourritures, des matières premières, de l’énergie et bien d’autres. De ce fait, les humains dépendent totalement de la biodiversité pour vivre. C’est pourquoi l’homme doit effectuer des actions pour préserver la biodiversité. Si cette dernière est bien entretenue, elle offre énormément d’avantages pour l’homme dont :
· La protection des espèces surtout les animaux en voie de disparitions ;
· La fertilité des sols favorisant les agricultures ;
· L’absorption de plus de carbone des plantes et des végétaux en plus ;
· La diminution des érosions et des inondations ;
· L’augmentation des énergies à exploitée.
Nous devons aussi préserver la biodiversité, car :
· Toute vie dépend de la biodiversité pour vivre ;
· Elle est notre principale et unique ressource ;
· Elle représente une valeur économique de plus 200 000 milliards d’euros ;
· Elle influe sur notre santé physique et psychologique ;
· Elle fait partie de la culture ;
· Sa favorisation permet d’atténuer ou même de stopper le changement climatique.
Alors pour restaurer la biodiversité chez soi ainsi que de réduire son impact climatique, il faut créer un petit jardin.
Comment préserver la biodiversité chez soi ?
Préserver la biodiversité en ville ou à la campagne nécessite d’élaborer un jardin avec de nombreuses variétés de plantes et d’animaux qui s’interagissent pour former un petit écosystème. Ce jardin doit être en évolution constante pour attirer plus d’animaux utiles et bénéfiques. Il doit aussi se transformer en fonction de chaque saison.
Pour cela, votre jardin doit être entretenu durablement et régulièrement sans aucune utilisation de produits chimiques. Si vous habitez en ville, vous pouvez créer votre jardin sur votre balcon ou dans votre cour si vous en avez. Vous pouvez aussi fabriquer des perchoirs ou des niches pour des animaux. Si vous êtes en dehors de la ville, vous avez plus de possibilités plus de biodiversité.
Les solutions pour préserver la biodiversité
Voici 10 gestes pour préserver la biodiversité :
Planter des variétés de végétal
Les plantes sont les bases de l’écosystème, elles absorbent du CO2 et rejettent de l’O2. Les diversifier attirerait plus d’animaux et établir plus d’équilibre. Pour le faire, il faut planter de différentes espèces de végétaux pour avoir des variétés d’insectes et d’animaux. Cultivez alors des :
· plantes à fruits (fraisier, cerise, pomme…),
· des légumes (céleri, tomate, courgette…) ;
· des plantes nectarifères ;
· des plantes aromatiques (lavande, thym, coriandre…) ;
· des fleurs (rose, orchidée, tournesol, géranium…) ;
· des plantes décoratives (lierre, clématite, bruyère…) ;
· et bien d’autres.
Entretenir le sol et les terres
Pour avoir un sol très productif, un entretien s’impose. En effet, premièrement, il ne faut pas couper l’herbe puisque cette dernière comporte tout un mini-écosystème pour insecte et petite bestiole. De plus, elle rend le sol très riche en humidité et en micro-organisme, ce qui le rend très fertile. Pour ceux qui aiment les herbes lisses, coupez-les au moins sur les parties évidentes.
Deuxièmement, mettez des paillages sur les sols afin de les rendre plus humides et de réduire la croissance des plantes indésirables. Ainsi, les intervalles entre les arrosages peuvent être désormais plus longs. Vous pouvez utiliser des feuilles mortes, des branches écrasées, des coquilles d’œufs…
Dernièrement, utilisez des engrais verts comme les colzas avant de planter vos plantes. Il apporte de nombreux nutriments et protège le sol. Évitez absolument les produits toxiques comme les pesticides et engrais chimiques.
Privilégier les produits bioprotection
La bioprotection est une méthode 100% naturelle visant à protéger et à fertiliser le sol par des produits naturels. Ces derniers peuvent éliminer les maladies des plantes, réduire le taux des cuivres du sol et les contaminations, décupler les nutriments du sol…
La bioprotection se base sur la biocontrôle qui fonctionne par les interactions des organismes vivants du milieu naturel de votre jardin. Elle agit positivement sur les plantes, les animaux et l’environnement. Entre autres, la bioprotection utilise des macro-organisme (insecte) et des produits phytopharmaceutiques.
Cette méthode est très efficace pour la lutte contre les parasites, les mauvaises herbes et les maladies. Actuellement, elle est de plus en plus répandue bien qu’elle peut être plus coûteuse.
Établir des habitations pour des animaux
Installez des abris pour accueillir les animaux qui sont attirés par votre jardin. Fabriquer des :
· niches à oiseaux (hirondelles, moineaux, rouge-queue, mésange…) : assurez-vous que l’abri soit protégé de l’humidité et des prédateurs, bien aéré et ensoleillé. La taille des niches doit aussi être adaptée à la taille de l’oiseau. Vous pouvez placer des points d’eau et des nourritures pour les oiseaux. Par ailleurs, vous pouvez aussi installer des maisons pour chauves-souris qui sont très utiles à l’écosystème. Elles sont de très bons mangeurs d’insectes.
· des hôtels à insectes (abeilles, bourdons, coccinelle, syrphes, carabes…) : les insectes sont très utiles mêmes indispensables pour les pollinisations. Ils sont aussi des prédateurs de parasites. Vous pouvez placer des buches ou construire des abris.
En 2011, l’OMS a classé les ondes électromagnétiques d’agent potentiellement cancérogène pour l’homme. Mais, rien n’a été encore réellement prouvé. Actuellement, de nombreux scientifiques ont sérieusement étudié ce cas, notamment sur la 5G et la santé. Et depuis le déploiement de la 5G, les questions que se posent souvent les gens sont ses effets sur la santé. En effet, nous sommes exposés davantage aux ondes étant donné que ceux de la 5G sont beaucoup plus importants que ceux de la 4G. Les plus pessimistes pensent même que la 5G représente énormément de danger pour la santé et l’environnement. C’est pourquoi plusieurs agences comme l’ANSES et l’ANFR ont mené une étude concernant l’impact de la 5G sur la santé, dans une publication en 2021. Mais alors, la 5G est-elle néfaste pour la santé ?
Quelles sont les différences entre la 4G et la 5G ?
Tout d’abord, il est utile de savoir la différence entre la 4G et la 5G pour connaître les effets de ce dernier sur l’homme et sur l’environnement. En effet, la 3G et la 4G sont bien confirmées qu’ils ne présentaient aucun danger avant d’être déployé, alors, qu’en est-il du 5G ?
Les bandes de fréquence
Toutefois, au sujet des ondes millimétriques, des scientifiques sont encore dans le doute. Ces ondes, qui seront déployés à partir de 2024, sont en fait des hautes fréquences allant de 10 GHz à 300 GHz. Étant donné qu’elles ne sont pas encore déployées, les chercheurs manquent encore de données pour connaître l’effet de ces ondes millimétriques sur la santé.
Néanmoins, des recherches menées par l’Anses ont conclu que les bandes de 26 GHz présentaient des taux de pénétrations très faibles sur le corps humain. Soit de l’ordre du millimètre, n’exposant ainsi que la partie superficielle de la peau et de l’œil. Et les stimulations de ces derniers semblent être assez faibles pour présenter de quelconques dangers. Mais, bien évidemment, l’Anses a déclaré que ces analyses doivent être encore renforcées par des études supplémentaires afin de confirmer les effets de la 5G sur la santé.
5G et santé : Les critiques négatives
La 5G est fortement critiquée et mise en cause par des scientifiques et des médecins à cause de son fonctionnement qui est basé sur les ondes millimétriques, plus précisément sur le 26 GHz. Les débats de la 5G ont commencé en 2017 avec 180 scientifiques et médecins venant de 37 pays. Ils ont demandé pour la première fois un moratoire concernant le déploiement de la 5G, car l’effet de ce dernier sur le corps est encore méconnu. Ils ont aussi déclaré que des études approfondies sont encore nécessaires avant de lancer la 5G, mais leurs opinions sont déjà claires : le réseau 5G et la santé ne sont pas compatibles.
Une augmentation d’expositions aux ondes
L’hyperconnexion peut faire peur pour la santé et l’environnement, car l’exposition aux ondes augmente de façon considérable pour tous les humains, principalement dans des zones très denses. Ce sont les allégations des scientifiques et des médecins anti-5G. En effet, la 5G peut atteindre les zones les plus reculées comme les campagnes. De ce fait, la propagation de la 5G sera plus importante que celle de générations antérieures, augmentant ainsi des risques majeurs pour la santé. Et en ce moment même, le développement de la 5G continue de jour en jour. Et l’incertitude et le côté néfaste de la 5G se renforcent avec l’usage des ondes millimétrées.
Les contres de la 5G affirment aussi que des études ont déjà démontré le danger provoqué par l’exposition des champs électromagnétiques des radiofréquences (hautes fréquences). A long terme, ces derniers peuvent engendrer des altérations de la mémoire, des dégâts au niveau des gênes et des appareils reproductifs ainsi que des troubles neurologiques. Les hautes fréquences augmenteraient aussi le risque de cancer même à des niveaux d’expositions d’ondes inférieurs à la valeur limite internationale.
Au contraire, des articles sur la 5G et la santé écrites par l’Anses déclarent que ces effets énumérés par les anti-5G ne se produisent qu’à des niveaux d’ondes largement supérieurs à la valeur limite. De plus, l’agence estime que les données et les preuves recueillies à ce sujet sont encore insuffisantes pour conclure de telles affirmations.
5G et santé : le point de vue des autres organisations
Les liens entre l’utilisation de la5G et la santécréent énormément de confusion, regardons l’avis d’autres experts à ce sujet.
Selon l’OMS
Comme l’Anses, l’OMS manque aussi de données pour savoir les effets de la 5G sur le corps humain. Toutefois, les ondes millimétriques de la 5G sont encore bien inférieures à la valeur limite imposée par l’OMS. De ce fait, ce dernier ne s’y oppose pas à son déploiement, d’autant plus qu’il n’a pas pu établir les conséquences de la 5G sur la santé pour l’instant. Cependant, il n’exclut pas le fait que les ondes de la 5G soient un agent cancérogène potentiel à l’homme. L’organisation doit encore attendre quelques années pour mener une étude précise concernant les effets de la 5G, car à ce moment-là, les données seront amplement suffisantes.
Selon l’ANFR
Pour l’agence française, les bandes de 3,5 GHz sont inoffensifs, puisqu’ils sont presque comme les ondes WIFI. De ce fait, il s’agit d’une autre preuve qui montre que la 5G peut être déployée sans problème.
Mais pour ceux du 26GHz, c’est une autre histoire même si elles sont encore en dessous de la valeur limite. En effet, cette bande est classée ondes non ionisantes, donc à priori, elle est sans danger. La probabilité pour cette bande d’être un agent cancérogène est alors totalement à exclure. Néanmoins, l’exposition à long terme à des ondes millimétriques peut réchauffer les tissus de la peau ainsi que de la surface de l’œil étant donné qu’elle ne peut pas pénétrer dans le corps. Mais cela reste encore une hypothèse sur la 26GHz, car elle n’est même pas encore déployée à grande échelle. Si cela se révèle être vrai, le problème résiderait dans le fait que les effets du réchauffement sont encore méconnus.
Selon l’IGAS
Cependant, Isabelle Lagroye de l’IGAS rassure en disant que les réchauffements de la peau et de l’œil sont encore trop faibles pour provoquer quoi que ce soit. De plus, L’onde 26 GHz reste inférieur de la valeur limite autorisée. L’IGAS a démontré que ces effets sont de nature thermique et non sanitaire, c’est comparable à la montée de la température due à la pratique du sport.
De ce fait, pour le moment, il y a totalement une absence de lien entre la 5G et la santé jusqu’à preuve du contraire.
Les règles concernant l’émission d’onde
En fait, la valeur limite autorisée pour les ondes est de 61 V/m (Volt par mètre). Et selon l’OMS, cette limite imposée est encore 50 fois inférieure au niveau ondes pouvant provoquer des effets néfastes sur le corps. Pourtant, les niveaux ondes de la 5G restent bien inférieurs à celui de la valeur limite (61 V/m). Ce qui est déjà une preuve qu’ils sont inoffensifs sur la santé et même sur l’environnement.
En effet, le niveau maximum d’exposition des ondes 5G est de 9 V/m. Il est dû à un niveau de champ électrique maximal. Ce cas n’est réalisable que lorsqu’une antenne 5G répand perpétuellement des ondes de puissance maximale. Et le niveau minimum d’exposition est de 0,05 à 0,6 V/m dans le cas d’un champ électrique qui ne comporte aucun trafic. Pour un trafic de 1Go par exemple, le niveau d’exposition est de 1,6 V/m.
Dans tous les cas, les ondes 5G sont encore très inférieures à la valeur limite imposée. Ce qui confirme une fois de plus que lesantennes 5G et la santé peuvent coexister dans une zone donnée sans le moindre problème.
Les seuls risques qui peuvent émaner de la 5G sont le danger qu’elle représente face aux personnes électro-hypersensible (EHS). En effet, contrairement aux personnes dites « normales », les EHS sont intolérables aux ondes électromagnétiques. Et le déploiement de la 5G leur est défavorable pour le bien de leur santé selon eux. D’autant plus que leurs symptômes, qui se manifestent par des brûlures, de la fatigue extrême, de la migraine et des différents troubles, sont prouvés et connus.
Mais de nombreux scientifiques réfutent les liens de cause à effet entre ces symptômes et l’exposition aux ondes, faute de manque de données. Seule l’auto-déclaration des EHS confirme ce fait et rien d’autre. Les scientifiques estiment que ces symptômes sont peut-être dus à la technophobie, aux bruits ou à d’autres facteurs. Rien n’est encore établi, mais des études sont toujours en cours pour savoir les causes des symptômes EHS.
Des panneaux solaires dans l’espace pour fabriquer de l’énergie : l’avenir de la transition énergétique ?
Le concept de la collecte de l’énergie solaire avec des panneaux solaires de l’espace appelé aussi SBSP ou Space-Based Solar Power existe depuis 63 ans. Toutefois, ce projet était irréalisable à cause des limites technologiques et du désintéressement des états de l’époque. Mais actuellement, ce n’est plus une simple théorie ou une idée, en effet, des scientifiques de Caltech ont récemment installé des panneaux solaires dans l’espace dans le but de produire de l’énergie grâce au soleil. Mais alors, à quoi ça sert les panneaux solaires dans l’espace? Et quels sont ses avantages ? Ses inconvénients ?
Pourquoi installer des panneaux solaires dans l’espace pour la production d’énergie ?
Le projet panneau solaire dans l’espaceoffre de nombreux avantages par rapport à celui des panneaux solaires sur terre. C’est pourquoi ce sujet est de plus en plus en vogue auprès des scientifiques, des états et des gouvernements. De plus, il pourrait être le futur de l’énergie solaire, ce qui assurera la transition énergétique et la neutralité carbone en 2050.
Une énergie disponible à tout moment
L’énergie, produite par les panneaux photovoltaïques installés sur le sol, fait face à un défaut crucial. Sa production dépend entièrement des conditions climatiques. Cela rend son efficacité énergétique assez faible en raison des intermittences causées par la variation du temps. La quantité d’énergie récupérée est plus importante durant des journées ensoleillées (surtout le midi) et en été. En revanche, elle est très faible en cas de pluie, de neige ou pendant les journées nuageuses. Bien évidemment, elle est quasi inexistante pendant la nuit.
Pour résoudre ce problème, les scientifiques ont pensé à poser des panneaux solaires dans l’espace pour récupérer l’énergiegrâce à des satellites en orbite. Au-delà de l’atmosphère, les rayons de soleil sont illimités et ne sont pas perturbés par les climats (nuage, pluie, neige…). De plus, il n’y a pas de jours et de nuits, donc l’énergie est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cela représente un avantage considérable par rapport à celui du sol. L’alimentation de l’électricité sera donc perpétuelle.
Une puissance décuplée
Pour produire de l’énergie à grande intensité (plusieurs GW), une grande superficie de plusieurs hectares de panneaux photovoltaïque, donc de terrain sont nécessaire. Or, pour la même quantité de surface, le panneau solaire marche mieux dans l’espace en raison de la puissance de la lumière du soleil qui est multipliée par 10. C’est grâce à la position des panneaux solaires qui est de 36.000 km au-dessus de la terre comme l’orbite géostationnaire. De ce fait, selon les scientifiques, l’énergie solaire disponible dans l’espace est de 100 fois plus que la demande d’énergie de toute la planète en 2050.
Cette solution peut alors résoudre tous les problèmes d’énergies, la dépendance aux énergies fossiles ainsi que le réchauffement climatique à condition que celle-ci soit rentable, fiable et réalisable.
Est-ce que le SBSP est-il réalisable ?
Un panneau solaire utilisé dans l’espace peut être la clé de la transition énergétique et écologique. Pour le vérifier, des scientifiques du California Institute of Technology (Caltech) ont créé une station solaire dans l’espace. Et à ce stade, ce n’est plus de la fiction, le SBSP peut réellement prendre vie.
Un premier essai réussi pour Caltech
Les scientifiques de l’université Caltech ont pu réaliser son central solaire dans l’espace grâce à sa structure composée de cellules photovoltaïques combinées à des émetteurs d’énergies. D’ailleurs, ils ont nommé leur prototype MARPLE pour Microwave Array for Power-transfer Low-orbit Experiment. Leurs réussites à transmettre l’énergie captée par les panneaux photovoltaïques sur la terre ont font que ce premier essai est un succès pour eux et pour le monde. Ce qui confirmerait la crédibilité de ce projet de panneaux solaires dans l’espace.
Selon ces scientifiques, la meilleure méthode de collecte d’énergie est d’utiliser un satellite géostationnaire afin de récupérer l’énergie transmise sur une station située au sol. En effet, il orbite au même sens et à la même vitesse que la rotation de la Terre, donc, il est immobile par rapport à un point fixe de cette dernière.
Le concept de la collecte d’énergie solaire dans l’espace
A la différence des panneaux solaires au sol, ceux dans l’espace sont portés par un satellite géostationnaire. Mais, ils ont les mêmes fonctions, celui de capter la lumière de soleil pour en faire de l’énergie. Mais, un problème demeure, celle de la transmission sans fil de l’énergie capté depuis l’espace vers la terre. Le faisceau laser semble être une bonne solution, sauf que ce dernier peut être bloqué par les nuages. Leur technique pour contourner cet obstacle est, alors, de transformer l’énergie solaire en micro-onde, qui est une fois sur la terre, sera convertie en électricité.
L’énergie collectée subira, alors, plusieurs transformations avant d’être consommée. Toutefois, une grande partie de l’énergie reçue sera perdue au cours de ce processus à cause de la dispersion des micro-ondes. De ce fait, pour produire 2 GW d’électricité sur terre, il faudra que le satellite de l’espace fournisse 10GW. Mais cela reste sans danger pour l’homme et pour les avions, car la puissance de ces émissions sera bien inférieure à celui des fours à micro-ondes.
Un enjeu primordial pour le futur de la transition énergétique et écologique
Si l’université Caltech a réussi son essai, alors c’est pour quand des panneaux solaires dans l’espaceà grande échelle ? Cette question reste encore floue, parce que les scientifiques ont besoin de plus d’études pour étudier les différents obstacles économiques et technologiques. Mais, ce qui est sûr, c’est que le projet prend de l’ampleur.
Une attention de plus en plus concrète envers les gouvernements mondiaux
Depuis, le succès de MARPLE, les scientifiques ont démontré que l’installation des panneaux solaires dans l’espace peut être la clé pour garantir l’émission zéro Carbone en 2050. Des pays comme l’Angleterre prévoient même de créer sa propre industrie de SBSP de plusieurs milliards de livres sterling avec 143 000 emplois. Pour l’Union européenne, leur projet SBSP appelé SOLARIS est prévu pour 2040. En effet, le développement complet de la technologie SOLARIS commencera en 2025 avec un investissement de plusieurs milliards d’Euros. C’est aussi la raison auxquels les projets SBSP tardent, les coûts de départ sont trop important, de plus, plusieurs études concernant l’aspect environnemental doivent être encore approfondies.
Au contraire, les pays asiatiques essaient de devancer le monde en mettant rapidement en place ses projets SBSP. En effet, le projet chinois de panneaux solaires dans l’espace entreprendra son premier essai d’ici 2025 ainsi que celui du Japon. Et en cas de réussite, ils lanceront leur première vraie centrale solaire en 2030. Le coût de ce projet peut aller de 7,1 milliards de dollars.
Quoi qu’il en soit, le SBSP prend de l’ampleur et les centrales solaires dans l’espace peuvent se multiplier dans les prochaines années. Et il pourrait être un des éléments principaux de la transition énergétique.
Les conditions requises pour la réalisation du SBSP
Si les essais de différents pays s’aboutissent alors, les projets centraux solaires dans l’espace peuvent voir le jour dans les années 2030. Mais, ce n’est pas aussi simple, car pour avoir un fort rendement énergétique, quelques conditions s’imposent. D’abord, selon l’étude de Caltech, pour produire 1 GW d’énergie, un panneau solaire dans l’espace de 1 km2 est nécessaire. Donc pour produire plusieurs GW, il faudrait plusieurs km2 de panneau solaire.
Ensuite, dans certains projets, pour optimiser la collecte d’énergie solaire, les scientifiques ont pensé à mettre des réflecteurs de plusieurs kilomètres de diamètre. C’est pour réfléchir la lumière et donner plus d’intensité aux panneaux photovoltaïques.
Pour conclure pour être efficace, la ferme solaire dans l’espace doit au moins être 100 fois plus grande que la station spatiale internationale et pèsera au moins plusieurs milliers de tonnes. Dans ce cas, le SBSP à grande échelle doit faire face à plusieurs obstacles.
Les obstacles et les inconvénients à affronter
Forcément, un projet d’une telle envergure rencontrera, tôt ou tard, des problèmes plus ou moins importants concernant le plan environnemental, économique et technologique.
Les risques environnementaux
Dans le cadre de la transition énergétique, les impacts et les risques environnementaux sont les éléments plus essentiels qui doivent être évalués. En effet, le but est d’utiliser des technologies vertes pour diminuer les émissions de CO2. Or, pour propulser ces types de satellites dans l’espace, des tonnes de carburant sont nécessaires. De plus, les constructions de certains matériaux nécessitent des produits chimiques toxiques avec de très forts impacts environnementaux. De ce fait, la construction, le lancement et la mise en place d’une centrale solaire dans l’espace exigent des dépenses de carbones très importants.
Pour l’instant, il n’y a pas d’étude concrète concernant la quantité exacte de gaz carboniques émis durant tous les processus du SBSP. Néanmoins, selon certains chercheurs, cela pourrait être compensé par la centrale solaire en 10 ans de fonctionnement. Si ses calculs s’avèrent exacts, le SBSP pourra contribuer fortement à la neutralité carbone.
Les risques technologiques et économiques
Le plan technologique pourrait aussi rencontrer quelques difficultés. En premier lieu, selon Caltech, pour réaliser ce projet à grande échelle, il faudra construire plusieurs fusées comportant des panneaux solaires. L’assemblage de ces derniers se fera ensuite une fois dans l’espace. Ce qui nous amène à la difficulté économique. C’est pourquoi plusieurs gouvernements sont encore retissant, car le SBSP nécessite un engagement sans faille et permanent. De plus, la rentabilité des panneaux solaires dans l’espace ne serait tangible que quelques années plus tard après sa mise en œuvre.
En deuxième lieu, à long terme, la dégradation des panneaux solaires de l’espace sera de plus en plus importante chaque année. Ce qui provoquera sa perte de puissance de 1 à 10% par an. Des frais supplémentaires sont alors requis pour l’entretien, mais aussi pour la protection des panneaux solaires de l’espace. Ce qui prolongera sa durée de vie presque infiniment.
En dernier lieu, les faisceaux micro-ondes avec de grandes intensités peuvent être dangereux pour l’homme, mais aussi pour des appareils comportant des systèmes électroniques. Selon certaines recherches, ils peuvent aussi altérer les climats et l’atmosphère. Le défi est alors de trouver la densité exacte des micro-ondes afin que ceux-ci soient inoffensifs.
En vue de la lutte contre le réchauffement climatique, les entreprises doivent réduire leurs impacts environnementaux dans tous leurs domaines d’activités, y compris la logistique. Selon un rapport d’IBM Research Insights, plus de la moitié des consommateurs préfèrent des marques avec de faibles émissions de CO2 dans le but de réduire leur impact environnemental personnel. Toutefois, de nombreuses entreprises s’abstiennent à l’idée d’adopter la logistique durable ou verte à cause des investissements nécessaires pour la réaliser. Alors pourquoi les clients demandent-ils plus de durabilité ? Et quelles sont les solutions pour avoir une logistique plus écologique tout en étant rentable ?
Quel impact l’industrie logistique a-t-elle sur l’environnement ? Et pourquoi les clients demandent-ils plus de durabilité ?
La logistique verte englobe tout ce qui concerne le réseau logistique, les livraisons, la gestion de la production, des déchets, des emballages, du stockage ainsi que la consommation d’énergie. Elle se définit par la réduction de l’impact environnemental d’un produit ou d’un service pendant sa fabrication et sa consommation.
L’industrie logistique peut alors causer de diverses pollutions en fonction de sa catégorie. D’abord, le système de transport qui dépend d’énergies non renouvelables constitue l’une des principales sources d’émissions de carbone, ce qui en fait le principal coupable du changement climatique. Ensuite, les déchets et les emballages non-biodégradables peuvent engendrer des pollutions de l’eau ou du sol selon l’endroit où ils sont déposés et évacués. Enfin, l’énergie et les matériaux utilisés pour la production et le transport influencent considérablement le degré de la pollution de l’air. Tous ces types de pollution entraînent plus ou moins la dégradation de l’environnement ainsi que de la biodiversité.
C’est pourquoi la transition vers la logistique verte devient urgente et doit être un besoin de première nécessité. D’autant plus que d’un autre côté, la demande des clients pour la durabilité logistique est aussi l’une des premières raisons principales de cette transition. En effet, les clients ont maintenant une préférence pour les produits bénéficiant d’une logistique durable. Cela peut s’expliquer par le fait que chaque citoyen veut aussi réduire son impact environnemental à sa façon de consommer et à son mode de vie.
Comment le plus grand parc logistique de France améliore-t-il sa durabilité ?
Connu pour être la plus grande plateforme logistique de France et 3e en Europe, le parc d’activité des Chesnes s’engage maintenant à diminuer leur impact environnemental en transitant vers la logistique verte. De ce fait, ils ont conclu des partenariats environnementaux et économiques avec des organisations et des plateformes comme le CAPI, le CCI, le MOV’ICI et bien d’autres. Ces partenariats ont permis au parc de mettre en place des solutions pour minimiser leur empreinte de carbone, telles que :
· Le covoiturage ;
· L’utilisation des transports communs (bus, train…);
· L’accélération de la digitalisation ;
· L’incitation des autres sociétés à opter pour le transport durable ;
· La création des sources d’énergie renouvelable ;
Pour cela, de nombreuses entreprises du parc ont participé à une réunion le 10 octobre à Villefontaine pour leurs transitions énergétiques. De nombreux ateliers ont été proposés pour accélérer la logistique verte au niveau de l’ensemble du parc.
Explorez avec nous l’avenir des transports, de l’électrique à l’hydrogène, avec le groupe Transports Coquelle.
L’une des entreprises qui ont participé à la réunion est le groupe de transport Coquelle qui s’intéresse fortement au transport logistique vert. Vincent Fabre, chargé d’accompagner le groupe dans sa transition énergétique à déclarer que l’entreprise s’engageait déjà dans les véhicules au biocarburant, il y a de cela quelques années. Il a aussi précisé qu’à l’avenir, le domaine du transport, qui est la première cause de l’émission de CO2 en France, doit se lancer dans le mix énergétique à cause des réglementations dues à la neutralité carbone.
Ce mix se définit entre autres à changer de source de carburant comme les biocarburants, le bio carburant diesel, le bioéthanol fabrication, l’hydrogène et l’électrique. En effet, il est convaincu qu’il n’y aura pas qu’une seule source de carburant en raison de l’économie (offre et demande) et des matières premières. Dans cette optique, le groupe Coquelle a investi dans le B100 (biocarburant), pour cela, il a fait appel à Renault truck qui lui a livré une centaine de camions. Pour finir, une longue étude a été faite pour leur transition vers l’électrique pour le transport et pour l’autoproduction d’énergie grâce à l’énergie renouvelable.
Pourquoi les marges étroites font-elles de la transition énergétique un défi financier ?
Dans le cadre de la logistique verte, de nombreuses entreprises sont encore perplexes à l’idée de l’appliquer à cause des investissements de grande envergure qui sont nécessaires aux réalisations de ce projet. Ceux-ci se définissent par le changement total du système énergétique, la création de nouvelles infrastructures pour l’autoproduction, de concevoir d’autres types d’emballage et bien d’autres. L’autre problème réside aussi dans le partenariat des entreprises. Chaque entreprise doit entreprendre la logistique verte afin que le cycle de vie d’un produit soit décarboniser.
Pour les entreprises comme Coquelle, les marges étroites ne permettent pas de mobiliser toutes ses ressources financières pour investir dans la logistique durable. La solution pour réaliser ce dernier est d’inciter toute la chaîne (les clients responsables, les fournisseurs…) à participer à la transition afin que tous les acteurs réduisent leur empreinte carbonique.
Ce processus sera bénéfique tant pour l’entreprise que pour les clients, car cela permet de trouver de nouveaux clients et de nouvelles opportunités. D’ailleurs, la logistique verte réduit la consommation énergétique, le coût de fabrication et du transport et l’émission de carbone.
Groupe Renault et Arverne : un partenariat stratégique pour la transition écologique
Dans le cadre de la transition énergétique, le groupe Renault a renforcé sa production de véhicules électrique en réalisant un partenariat stratégique avec le groupe Averne Français. Etant sa fusion entre un ad hoc d’acquisition et le groupe Averne, Renault vient de s’introduire sur Euronext Paris le 19 septembre en levant 162 millions d’euros auprès de ses principaux investisseurs. En outre, cette signature est très bénéfique pour les deux parties et pour l’environnement, car Renault intègre dorénavant au capital d’Averne groupe. Ce qui permet à celui-ci d’étendre ces activités pour un développement durable et pour une transition écologique garantie. Mais alors, quel est le but de Renault en signant ce partenariat ? Et quel est le point fort du groupe Averne ?
Sécuriser l’approvisionnement en lithium pour les véhicules électriques
Renault auto est décidé à effectuer ce partenariat avec Averne groupe en vue de renforcer son approvisionnement en Lithium pour ses voitures électriques. L’entreprise d’automobile française prévoit de percevoir 25.000 tonnes de lithium en 5 ans grâce à ce contrat. De plus, cela permet aussi d’accélérer son plan d’électrification (en abandonnant totalement la fabrication des voitures thermiques) qui est planifié en 2030.
Dès lors, le ravitaillement de ces lithiums sera assuré par Lithium de France, qui est une filiale d’Averne groupe. Cette annexe a été créée en 2021 avec la fonction d’exploiter le gisement d’or blanc en France. Avec la transition écologique et énergétique, elle prévoit, en 2027, de concevoir des lithiums bas carbones ayant un impact environnemental très faible, idéal pour lutter contre le réchauffement climatique.
À cause de la transition énergétique obligatoire, la demande de lithium pour les batteries devrait tripler d’ici 2030 afin de combler tous nos besoins en énergie et en stockage d’énergie. C’est pourquoi le lithium est devenu un minerai inscrit dans la liste des matières les plus critiques. De plus, la crise sanitaire a engendré la pénurie des matières, ce qui a ralenti énormément la production des véhicules électriques. L’approvisionnement des matières tel que le lithium est, donc, devenu une priorité pour Renault afin de garantir la continuité de productions de ses voitures.
Qu’est-ce que l’Averne groupe ?
Averne groupe est un groupe de société française orientée vers la géothermie et dans l’extraction de lithium dans le but d’accélérer la transition énergétique et écologique. Son objectif est aussi de devenir l’acteur principal pour la fabrication de géothermie et de lithium afin de participer à atteindre la neutralité carbone de l’hexagone en 2050. Pour cela, elle s’est renforcée en intégrant Euronext Paris, le 19 septembre dernier, en vue d’avoir de nouveaux investisseurs stratégiques et financiers. Elle s’est alors fusionnée avec une entreprise spécialisée pour les lever des fonds qui sont nécessaires pour l’entrée en Bourse, mais aussi pour attirer des clients potentiels.
Son principal projet est d’extraire le lithium directement des eaux géothermales avec un impact environnemental très bas, conforme à la norme écologique. En effet, contrairement à l’extraction minière du lithium qui est très lourd pour l’environnement, l’exploitation par géothermique sans évaporation respecte la transition énergétique et écologique. Sa méthode se base sur la transformation énergétique de ces eaux géothermiques afin d’extraire le lithium sans les faire évaporer. Ainsi, les eaux seront injectées à la centrale géothermique où elles sont transformées en énergie pour extraire les minerais puis elles sont réinjectées vers les couches souterraines.
Cette technique présente un avantage considérable grâce à l’approvisionnement local qui dorénavant est possible avec un coût en énergie très abordable. Il a été mis en place en 2019 et le résultat est positif : un succès retentit en mars 2021. C’est pourquoi l’entreprise a effectué son entrée en bourse pour une collecte de fonds afin de commencer sa chaîne de production.
Vers une mobilité durable : Renault investit dans Arverne groupe
La première journée de cotation pour son entrée en bourse a été enrichissante pour la société, car elle a reçu 162 millions d’euros auprès de ses nouveaux investisseurs (Eiffel groupe, ADEME, Crédit Mutuel) dont le Renault groupe. Ce fond leur servira à acquérir de nouvelles technologies plus écologiques et plus performantes pour exploiter plus rapidement et plus efficacement les lithiums. C’est pourquoi, ce partenariat entre Renault et Averne est une démarche de développement durable à double tranchant puisque Renault dispose environ 8% de l’action d’Averne groupe après sa fusion. De plus, la société d’automobile possédera un représentant à son conseil d’administration.
Grâce à ce partenariat, le déploiement des nouveaux lithiums sera garanti afin d’assurer la transition énergétique pour l’environnement et le développement durable au moyen des voitures 100% électriques. Et ce n’est que le début, car le groupe ambitionne un chiffre d’affaires de 200 à 350 millions d’euros en 2027 et entre 800 à 1.150 millions d’euros en 2030. Cela veut dire que ses productions vont décupler puisqu’en 2022, le groupe n’a produit que 10,7 millions. Et côté mobilité, la transition énergétique de Renault sera assurée étant donné que l’électrification complète de tous les véhiculesaura lieu dès 2030 au sein de l’entreprise.
Publié dansActualités|Commentaires fermés sur Partenariat Renault-Arverne group : Transition écologique et sécurisation de l’approvisionnement en lithium.
Cultiver l’avenir : la bioprotection au service de l’environnement
Actuellement, énormément de dangers menacent la planète comme le réchauffement climatique et les différentes formes de pollutions. L’agriculture se retrouve justement parmi les secteurs les plus exposés. En effet, le sol subit considérablement de pollutions à cause de la méthode de culture conventionnelle. Une technique de la protection de culture s’impose alors pour améliorer l’état du sol et les produits agricoles. L’une des solutions les plus rentables et les plus efficaces est la bioprotection. De quoi s’agit -il ? Pourquoi est-elle de plus en plus populaire et efficace ?
Comprendre la bioprotection : les fondements d’une agriculture écologique
La bioprotection sert à protéger toute la biodiversité autour d’un champ agricole
La bioprotection sert à protéger toute la biodiversité autour d’un champ agricole
Le sol est la base de l’agriculture qui est l’un des piliers de la subsistance vitale des animaux. Son entretien constitue le précepte de la bioprotection. Cette dernière regroupe l’ensemble des stratégies de protections visant à reformer et à protéger les terres agricoles pour une production plus importante et plus saine. Elle rend aussi la culture plus rentable pour les agriculteurs. En d’autres ternes, cette solution bioprotection est efficace et bénéfique à triple tranchants : pour l’environnement, pour la fertilité du sol et pour les agriculteurs.
La bioprotection se manifeste par la solution biocontrôle se basant sur l’utilisation des substances naturelles, des alternatives aux produits chimiques. Ces produits bios se dégradent plus facilement laissant le minimum de résidu toxique, ce qui est bénéfique pour la terre et l’environnement.
Pour être plus précis, la bioprotection implique :
Le biocontrôle comprend des agents naturels et se base sur des mécanismes naturels afin de protéger les plantes et l’environnement contre les ennemis de la culture. En d’autres termes, il s’appuie sur l’interaction des espèces vivantes dans ce milieu. C’est une lutte biologique qui vise à la protection de la culture et de la biodiversité en général. Dans cette optique, les agents du biocontrôle sont divisés en 2 grandes catégories :
Les macro-organismes : ce sont des insectes invertébrés qui sont lâchés dans le sol ;
Les produits phytopharmaceutiques : qui comprennent les micro-organismes, les médiateurs chimiques (ex : phéromone, kairomone) et les substances naturelles de toute origine.
Dans le cadre de la protection des cultures, ces agents servent à :
conserver la population des agents qui sont déjà sur le lieu ;
augmenter les groupes d’individus (micro et macro-organisme) pour enrichir le sol ;
améliorer la défense des plantes dans certains cas ;
lutter contre la croissance des parasites et l’installation des maladies (ex : par confusion de phéromone).
L’impact positif : comment la bioprotection protège notre environnement ?
La bioprotection se base sur l’utilisation des substances naturelles qui agissent sur le milieu afin de protéger la culture
La bioprotection se base sur l’utilisation des substances naturelles qui agissent sur le milieu afin de protéger la culture
La lutte biologique contribue au recyclage des nutriments du sol et au maintien de la biodiversité. Dans cette optique, elle aide à :
protéger les êtres vivants dans le milieu qui ne sont pas ciblés par les pesticides bios ;
améliorer la qualité des produits agricoles.
A l’inverse, les pesticides chimiques, principalement utilisés pour la culture conventionnelle causent des dégâts énormes sur la biodiversité. En effet, ils polluent l’eau, la terre et l’air, affectant les animaux comme les végétaux, perturbant ainsi le cycle de la vie.
Les engrais chimiques ainsi que les autres agents du même type impactent aussi négativement le sol et la production sur le long terme. En effet, à force d’utiliser ces produits, les nutriments ainsi que la biodiversité dans le sol peuvent se dégrader rapidement. C’est pour cette raison que la production agricole diminue d’année en année. Les produits cultivés par méthode conventionnelle peuvent aussi affecter la santé de ses consommateurs sur le long terme.
Est-ce que cette solution est déjà répandue ?
Selon Mélanie Béranger, une Animatrice du réseau bio des Chambres d’agriculture, leurs conseillers agriculteurs reçoivent de plus en plus de demandes concernant la bioprotection. Cela se fait grâce à l’efficacité de cette méthode partagée sur les réseaux sociaux par les agriculteurs qui l’ont expérimenté surtout sur les grandes cultures.
On peut dire que la bioprotection a dépassé le stade de l’expérience puisque son efficacité est déjà prouvée même si des améliorations sont encore nécessaires. En effet, Mélanie Béranger continue que le déploiement de la bioprotection s’est manifesté par des essais sur leurs propres terrains. Les résultats, qui sont évidemment positifs, sont alors proclamés au niveau national. Des essais sont encore réalisés sur les terres des agriculteurs volontaires au moyen des micro-parcelles pour renforcer l’efficacité de ces méthodes.
D’un autre côté, de nombreux cultivateurs sont encore méfiants à l’égard de ces méthodes et de ces produits. Cela s’explique généralement par leur méconnaissance de la technique ainsi que par leur peur de changer leurs habitudes. En effet, la bioprotection implique la reconsidération du choix variétal à cause des agents biocontrôle.
Agir ensemble : engagez-vous dans la bioprotection pour un futur vert
Les cultures sont dorénavant plus que menacées par la pollution et le réchauffement climatique. Cela est en partie dû à l’utilisation de produits chimiques pour optimiser les produits agricoles. Or, si l’agriculture se dégrade, l’avenir de la race humaine est en danger.
L’année 2023 a été très fructueuse pour l’énergie renouvelable sur le continent européen, atteignant 43 % de la production d’électricité totale contre 36,5 % en 2022. Il s’agit d’un record puisque c’est la première fois que l’EnR a atteint un … Continuer la lecture →
De nombreuses opinions déclarent que le chauffage de bois rime avec la déforestation. De ce fait, ils pensent que cette source d’énergie est néfaste pour l’environnement et n’est pas apte à la transition énergétique. Or, le chauffage au bois est … Continuer la lecture →
L’exploitation de l’énergie géothermique est maintenant en pleine croissance dans le cadre de la transition énergétique et écologique. En effet, elle est l’un des acteurs majeurs des énergies renouvelables pour l’objectif : « neutralité carbone en 2050 ». Toutefois, elle est peu exploitée … Continuer la lecture →
La neutralité carbone en 2050 ne peut être atteinte que dans certaines conditions spécifiques. Et selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ou l’Agence internationale de l’énergie, les méthodes et les modèles de décarbonisation actuelles ne suffisent … Continuer la lecture →
En vue de l’accélération du réchauffement climatique, préserver la biodiversité devient un besoin urgence pour l’état de santé des êtres vivants et de la terre elle-même. C’est pourquoi il est important que chaque être humain doive participer à la favorisation … Continuer la lecture →
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